La Russie annonce, depuis mardi, un retrait partiel de ses troupes près de la frontière ukrainienne. Dans le même temps, les États-Unis, l'UE et l'Otan demeurent prudents quant à cette amorce de changement et continuent de demander une "désescalade" à Vladimir Poutine. "On a vécu un vrai moment de guerre d'information à grande échelle qui, sur certains aspects, peut être comparable à la crise des missiles à Cuba en 1962", analyse Tatiana Kastoueva-Jean, chercheuse à l'IFRI et invitée sur France 24.
"Le scénario de la guerre, c'est celui où la Russie a le plus de choses à perdre. La meilleure sortie de crise, c'est d'entrer dans les négociations", explique-t-elle. Et elle poursuit : "Ce qui est clair aujourd'hui, c'est que le problème n'est pas réglé pour la Russie parce que l'Occident ne peut pas donner de garanties de non-adhésion de l'Ukraine à l'Otan."
Mais la chercheuse précise qu'il y a aussi des marges de négociation : "Si tout se passe bien, nous sommes à la veille d'un long processus de négociations dans lequel il y aura des périodes de tension. Il faut être extrêmement prudent : il y a eu des tensions (...) et la Russie peut de nouveau recourir à la menace militaire si besoin pour renforcer ses positions dans les négociations".
"Le scénario de la guerre, c'est celui où la Russie a le plus de choses à perdre. La meilleure sortie de crise, c'est d'entrer dans les négociations", explique-t-elle. Et elle poursuit : "Ce qui est clair aujourd'hui, c'est que le problème n'est pas réglé pour la Russie parce que l'Occident ne peut pas donner de garanties de non-adhésion de l'Ukraine à l'Otan."
Mais la chercheuse précise qu'il y a aussi des marges de négociation : "Si tout se passe bien, nous sommes à la veille d'un long processus de négociations dans lequel il y aura des périodes de tension. Il faut être extrêmement prudent : il y a eu des tensions (...) et la Russie peut de nouveau recourir à la menace militaire si besoin pour renforcer ses positions dans les négociations".