Les salafistes, jusque-là inconnus des Sénégalais, pourraient faire parler d’eux prochainement. En effet, leur mouvement doit tenir un congrès, incessamment, au Sénégal. Une manifestation qui met depuis quelques temps les services de renseignements occidentaux sur le qui-vive. C’est donc, le branle-bas de combat du côté des services de renseignements. La menace est si grande et si imminente que toutes les pistes sont privilégiées. Ainsi, certains responsables musulmans font l’objet, depuis un certain moment, d’une étroite surveillance pour leur appartenance supposée à ce mouvement islamiste, mais aussi, pour leur supposé lien avec un milieu proche des salafistes. Les autorités sénégalaises qui se sont saisies du dossier prennent très au sérieux les menaces. Elles ne veulent pas entendre parler de terrorisme au Sénégal, un pays qui jusque-là, est épargné par de telles pratiques et activités. Ceci dit, les services de renseignements sénégalais ont été instruits pour diligenter des investigations concernant les musulmans salafistes sénégalais. Une façon de retrouver des suspects. C’est ainsi que certains Imams font l’objet d’une surveillance étroite, tant du point de vue de leurs liaisons téléphoniques ou par Internet et leurs déplacements. Certaines figures religieuses musulmanes font aussi l’objet d’une attention particulière notamment à Dakar et dans sa banlieue. Les responsables de certaines Mosquées comme celles de l’université Cheikh Anta Diop Dakar et de Pikine sont aussi ciblés. D’ailleurs, à l’université, de nombreux étudiants africains étrangers notamment des Mauritaniens, des Algériens et des Marocains sont aussi surveillés comme du lait sur le feu. L’étroite surveillance de ces derniers se justifie par le fait que le terrorisme salafiste avait eu à frapper dans les pays dont ces étudiants sont ressortissants.
Pour empêcher leur cible d’agir, les services de renseignements sénégalais s’intéressent beaucoup plus aux activités des mouvements salafistes des pays environnants, notamment en Mauritanie et en Gambie. D’après les informations reçues, des personnalités haut placées dans ces deux pays seraient des soutiens des mouvements salafistes locaux. Et cela, semble-t-il, conforterait les suspicions de complicité entre les salafistes de ces pays cités et le Sénégal. Les autorités craindraient, aujourd’hui, que les salafistes s’attaquent aux intérêts des occidentaux ou bien les prennent comme cibles.
Il faut aussi rappeler les attentats revendiqués par des mouvements salafistes mauritaniens contre des touristes français et israéliens, mais aussi contre l’ambassade de France à Nouakchott. En effet, après avoir assassinés quatre touristes français en 2007, les islamistes mauritaniens étaient passés par le Sénégal pour ensuite prendre la fuite.
le quotidien
Pour empêcher leur cible d’agir, les services de renseignements sénégalais s’intéressent beaucoup plus aux activités des mouvements salafistes des pays environnants, notamment en Mauritanie et en Gambie. D’après les informations reçues, des personnalités haut placées dans ces deux pays seraient des soutiens des mouvements salafistes locaux. Et cela, semble-t-il, conforterait les suspicions de complicité entre les salafistes de ces pays cités et le Sénégal. Les autorités craindraient, aujourd’hui, que les salafistes s’attaquent aux intérêts des occidentaux ou bien les prennent comme cibles.
Il faut aussi rappeler les attentats revendiqués par des mouvements salafistes mauritaniens contre des touristes français et israéliens, mais aussi contre l’ambassade de France à Nouakchott. En effet, après avoir assassinés quatre touristes français en 2007, les islamistes mauritaniens étaient passés par le Sénégal pour ensuite prendre la fuite.
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