Rendre la banlieue plus accessible et y créer des artères aussi belles que la Corniche ouest et la Vdn, tel est l’objectif du programme lancé par le ministre d’Etat, ministre de la Coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures, à travers l’Agence autonome des travaux routiers (Aatr). En tournée hier pour inaugurer «l’opération zéro nid de poule» et voir l’état des travaux entamés sur plusieurs axes routiers, M. Karim Wade s’est plus appesanti sur la banlieue qui, dit-il, a souffert avec son réseau routier, de fortes pluies de 2008 et 2009. «Nous avons voulu mettre en place un programme agressif et concret, et la banlieue, notamment Pikine et Guédiawaye, est au cœur de notre stratégie. Nous allons non seulement réhabiliter les routes mais aussi construire un certain nombre d’axes, de façon à faciliter la mobilité des populations à l’intérieur de la banlieue», a affirmé Karim Wade. D’ailleurs, ajoute-t-il, «le Premier ministre, en Conseil des ministres d’aujourd’hui (Ndlr hier jeudi), a ré-insisté sur le fait qu’il fallait que le gouvernement se concentre particulièrement sur la banlieue».
Ce programme de réhabilitation, qui porte sur plus de 70 km de route uniquement dans le département de Pikine, est selon le ministre d’Etat, le premier d’une telle envergure dans la banlieue de Dakar. Il a, par ailleurs, appelé les populations de cette zone à se mobiliser contre les promoteurs immobiliers et certaines entreprises qui viennent détruire les routes. «La dégradation accélérée des routes de la banlieue est due au fait que certaines personnes viennent creuser des fosses. Et particulièrement, je veux interpeler la jeunesse de la banlieue pour être les gardiens de ces infrastructures que nous allons construire, et de nous aider à la modernisation de la banlieue de Dakar pour qu’elle soit la plus belle banlieue du monde.»
Mais la visite de Karim Wade n’a pas mobilisé les foules des grands jours dans la banlieue. A part les enfants, plus attirés par la curiosité et quelques personnes âgées, les banlieusards ont semblé plus préoccupés par la question de l’emploi, comme le criaient certaines voix dans la foule.
Après la banlieue, Karim Wade accompagné par le directeur de l’Aart et son équipe est passé par liberté 6 pour constater le démarrage des travaux sur les deux voies, avant de rallier l’avenue Pasteur où la tournée a pris fin.
Ce programme estimé à 4 milliards de francs Cfa entend améliorer et faciliter les échanges à l’intérieur de Dakar et avec le reste du pays, et favoriser le développement économique et social, améliorer les conditions de trafic et de sécurité à l’intérieur de la région de Dakar.
Plus de 90% des besoins du transport du pays passent par la route, selon le document de presse remis par l’Agence autonome des travaux routiers. Mais, les importants investissements consentis par l’Etat, avec l’appui des partenaires au développement, et qui ont fait passer le taux des routes revêtues en bon ou moyen état, de 35% au début des années 2000 à 60% en 2007, n’ont pas comblé l’offre routière, qui ne présente pas encore un niveau de service satisfaisant pour la majorité des usagers, toujours selon le document.
Ce programme de réhabilitation, qui porte sur plus de 70 km de route uniquement dans le département de Pikine, est selon le ministre d’Etat, le premier d’une telle envergure dans la banlieue de Dakar. Il a, par ailleurs, appelé les populations de cette zone à se mobiliser contre les promoteurs immobiliers et certaines entreprises qui viennent détruire les routes. «La dégradation accélérée des routes de la banlieue est due au fait que certaines personnes viennent creuser des fosses. Et particulièrement, je veux interpeler la jeunesse de la banlieue pour être les gardiens de ces infrastructures que nous allons construire, et de nous aider à la modernisation de la banlieue de Dakar pour qu’elle soit la plus belle banlieue du monde.»
Mais la visite de Karim Wade n’a pas mobilisé les foules des grands jours dans la banlieue. A part les enfants, plus attirés par la curiosité et quelques personnes âgées, les banlieusards ont semblé plus préoccupés par la question de l’emploi, comme le criaient certaines voix dans la foule.
Après la banlieue, Karim Wade accompagné par le directeur de l’Aart et son équipe est passé par liberté 6 pour constater le démarrage des travaux sur les deux voies, avant de rallier l’avenue Pasteur où la tournée a pris fin.
Ce programme estimé à 4 milliards de francs Cfa entend améliorer et faciliter les échanges à l’intérieur de Dakar et avec le reste du pays, et favoriser le développement économique et social, améliorer les conditions de trafic et de sécurité à l’intérieur de la région de Dakar.
Plus de 90% des besoins du transport du pays passent par la route, selon le document de presse remis par l’Agence autonome des travaux routiers. Mais, les importants investissements consentis par l’Etat, avec l’appui des partenaires au développement, et qui ont fait passer le taux des routes revêtues en bon ou moyen état, de 35% au début des années 2000 à 60% en 2007, n’ont pas comblé l’offre routière, qui ne présente pas encore un niveau de service satisfaisant pour la majorité des usagers, toujours selon le document.