Les faits se sont déroulés à Kéniéba dans la zone frontalière Mali-Guinée dans un village situé à environ 50km de la ville de Kéniéba. Suivons le récit :
L’homme qu’on désigne par H.K, est marié avec Koumba DICKO, ils sont parents d’un seul garçon âgé de 4 ans. Koumba vient du village voisin et n’a plus d’autre famille que son seul frère du nom de Hama. Après le décès de leurs parents, Koumba et son frère ont hérité d’un troupeau de vache.
Habitant seul dans leur village sans famille, Koumba demande à son frère de s’installer chez elle. Depuis ce jour Hama vit désormais avec sa grande sœur et son mari.
Tous les matins, le frère à Koumba va traire ses animaux, il vient manger après ressort pour suivre son troupeau toute la journée, quotidien du vrai peulh.
Grâce au soin du jeune Hama, le nombre de tête de vaches n’a pas cessé d’augmenter. Un jour Hama a amené son beau frère H. K. pour voir les animaux. Depuis ce jour, la vision du beau frère a pris d’autres tournures vis-à-vis Hama.
Dans l’équation de H. K., Hama reste la seule famille de sa femme ; si lui n’est plus, les animaux reviendront à sa femme et au final le tout lui revient.
Alors H. K. n’a plus tardé à mettre son plan en exécution, en donnant du pain empoisonné à sa femme pour son frère, générosité de beau frère rien à craindre.
Comme on dit il y’a jamais de crime parfait, dans le calcul, H. K. avait oublié que Hama a d’autres compagnons de repas, il s’agit de son petit chien et son neveux le fils de sa sœur.
Lorsque Hama a mis le lait dans la tasse du chien, après quelque goute seulement le pauvre chien a manifesté les effets du produit mortel et Hama a vite compris qu’il y’a un corps étranger dans le repas.
Sans perdre de temps il court pour chercher sa sœur au puits, entre temps son petit neveu qui a l’habitude de manger après Hama s’est introduit chez son oncle et mange le lait au pain. Les instants qui ont suivi le môme a succombé.
Lorsque la nouvelle a fait le tour du village, les jeunes ont ligoté H. K. et l’ont bien tabassé avant de le laisser aux mains des autorités.
Quelques semaines plus tard H. K. n’a pu supporter la douleur de cette amère expérience il rendit l’âme dans la maison d’arrêt de Kéniéba.
Source: Autre presse