Depuis sa nomination aux fonctions de Ministre des Affaires étrangères et des sénégalais de l'Extérieur, Mankeur Ndiaye s'illustre par des actes et initiatives aussi saugrenus que dangereux, avec comme seule motivation sa soif de vengeance et de domination sur ses propres collègues. Emporté par son élan, il ignore que ces actes font le lie d'une frustration sourde qui a finit d'installer les Affaires étrangères dans un climat délétère qui ne peut que nuire au fonctionnement optimal de ses services.
Tout cela découle du choix pour le moins impertinent d'un homme pour diriger le MAE lequel, sans aucune valeur morale, est prêt à tout pour atteindre le sommet.
S'il avait un peu plus poussé la réflexion, le Président Macky Sall se serait rendu compte que dans l'histoire et la pratique administratives du Sénégal, les ministres issus de la même corporation que celle des cadres de leur département réussissent moins que les autres. Je n'ai pas besoin de citer des exemples. Le Président a déjà été PM et il est en mesure de dire si le meilleur ministre de l'Intérieur du Sénégal, en 53 ans a été un administrateur civil ou un cadre de la police, si notre meilleur Ministre de l'Agriculture a été un Ingénieur agronome ou si notre meilleur ministre des affaires étrangères a été un Conseiller des affaires étrangères. Si le passé sert a comprendre le présent et à mieux préparer l'avenir, en administration, l'expérience et la pratique doivent aider à guider vers le bon choix. Le choix de Mankeur Ndiaye pour diriger les AE n'est pas un bon choix et ce ne sont pas ses compétences qui sont en cause, loin s'en faut. Mais l'homme traine, tel un boulet, une sale réputation qui l'a privée du respect, de la considération et donc, du soutien essentiel des cadres du MAE.
1- Il est rentré aigri de New York en 2003 pour occuper le poste de DC de Gadio car à l'époque, il ne supportait pas la promotion de Cheikh Niang, actuel Ambassadeur du Sénégal à Washington, en qualité de Ministre Conseiller, sous le prétexte qu'il avait plus d'ancienneté que lui. Ses collègues d'alors, racontent encore aujourd'hui ses crises d'hystérie ainsi que les actes de méchanceté qu'il multipliait à l'encontre de Cheikh Niang. C'est donc avec le sentiment d'avoir été victime d'une injustice qu'il est revenu au Sénégal dans un esprit revanchard. Du coup, tous ses autres collègues auprès de qui il n'avait pas senti le soutien ont souffert de ses coups bas et actes de sabotage. Pire, certains ont vu leur carrière mise entre parenthèse durant les 7 années qu'il a été DC.
De plus, quand Gadio a quitté ses fonctions de MAE, il s'est retrouvé au Mali comme Ambassadeur avec le sentiment d'être sanctionné, blessé dans son honneur et humilié. Il avait même annoncé au Secrétaire général L'Ambassadeur Ibou Ndiaye, son retour à la portion centrale au mois de juillet 2012, s'il ne bénéficiait pas entre temps d'une mutation dans un pays qui correspond à ses ambitions. Il en a parlé partout et puisqu'il convoitait la sympathie de ses collègues dans "cette épreuve", beaucoup l'ont vu opérer un changement de comportement, comme quoi l'être humain peut se transformer suivant les circonstances de la vie. Les choses ne s'étant pas passées comme il le souhaitait, il est resté au Mali jusqu'à l'entre-deux tours de l'élection présidentielle. S'en est suivi la victoire de Macky Sall et sa nomination comme Ambassadeur du Sénégal à Paris, presque dans la foulée de celle des membres du tout nouveau gouvernement. Durant toute cette période, il convient de noter, il avait abandonné son poste à Bamako et s'affichait publiquement avec Macky Sall et son staff. Les puristes apprécieront ce comportement et diront s'il est conforme à celui d'un fonctionnaire républicain, loyal et consciencieux.
Arrivé à Paris réhabilité et très enthousiaste, son souci premier a été de profiter de la belle vie. Ainsi, prostitués et alcool prenaient toute leur place dans son univers quotidien. C'est pourquoi il ne pouvait tolérer la présence des gendarmes dans sa résidence, des gendarmes qui ont été victimes des mensonges qu'il racontait au Président et à ABC.
Un soir, rentré d'un célèbre bar parisien vers 3h du matin complètement saoule, il a confisque l'écran de l'ordinateur situé dans le hall d'entrée de la résidence et qui montre les images filmées par la caméra de surveillance installée devant le portail. Le pauvre, n'étant pas lucide, il avait du coup oublié que les données sont sauvegardées dans le disque dur. A Paris, son comportement déviant était déjà connu des services de renseignement français, au grand dam du Sénégal et de son Président qu'il trompait par un zèle débordant. Le Président Macky ne se doutant de rien malheureusement l'a nommé Ministre. De même, il ignore que l'homme s'est mis à dos tous les cadres du Ministère à cause de sa condescendance à l'égard de ses collègues. Le Président Sall doit savoir que pour un cadre nommé ministre dans son propre ministère, la tentation est grande de se prendre pour le meilleur de tous, de n'avoir besoin de personne et d'être suffisamment outillé pour faire le travail seul. C'est ce qui est arrivé à Mankeur et le Président peut s'en rendre compte en interrogeant les directeurs, CT et Ambassadeurs du Sénégal. Tout récemment, il a remis en cause un important acquis en abrogeant l'arrêté portant création d'une commission des affectations au sein du ministère. Cette instance, créée en 2012, suite à une large concertation, à l'ouverture d'esprit et à la générosité des Autorités d'alors du département a beaucoup permis de limiter les frustrations du personnel liées aux affectations. C'est à croire que Mankeur veut replonger dans les années de l'arbitraire et du dirigisme que notre pays a dépassées depuis fort longtemps. De même, il vient de procéder à une série de mutation de Ministres conseillers qui n'obéît a aucune logique sinon celle de l'affirmation d'une autorité qui a bien du mal a être acceptée. Trop c'est trop. Mankeur doit être rappelé à l'ordre. Il trompe le PR et vilipende à longueur de journée le PM qui a beaucoup de classe.
Il est en outre, d'une malhonnêteté intellectuelle sans égale. Il suffit, pour s'en convaincre, de réécouter sa réaction malheureuse suite aux sorties dans la presse de ses collègues Conseillers et Chanceliers. Au lieu de répondre aux points soulevés dans le communiqué, il s'est employé avec beaucoup de maladresse à faire croire à l'opinion que les préoccupations des cadres de son département étaient uniquement d'ordre matériel. Quelle lâcheté!
Il faut dire enfin que depuis cette sortie, le climat de travail au MAE est des plus désagréables. Les parties se regardent en chiens de faïence, chacune attendant que l'autre fasse les premiers pas. Le MAE ne s'est jamais auparavant trouvée dans cette situation.
Bref le Sénégal regrette le bon vieux temps ou l'enquête de moralité était un préalable nécessaire a toute nomination.
Fabakary Sané
Tout cela découle du choix pour le moins impertinent d'un homme pour diriger le MAE lequel, sans aucune valeur morale, est prêt à tout pour atteindre le sommet.
S'il avait un peu plus poussé la réflexion, le Président Macky Sall se serait rendu compte que dans l'histoire et la pratique administratives du Sénégal, les ministres issus de la même corporation que celle des cadres de leur département réussissent moins que les autres. Je n'ai pas besoin de citer des exemples. Le Président a déjà été PM et il est en mesure de dire si le meilleur ministre de l'Intérieur du Sénégal, en 53 ans a été un administrateur civil ou un cadre de la police, si notre meilleur Ministre de l'Agriculture a été un Ingénieur agronome ou si notre meilleur ministre des affaires étrangères a été un Conseiller des affaires étrangères. Si le passé sert a comprendre le présent et à mieux préparer l'avenir, en administration, l'expérience et la pratique doivent aider à guider vers le bon choix. Le choix de Mankeur Ndiaye pour diriger les AE n'est pas un bon choix et ce ne sont pas ses compétences qui sont en cause, loin s'en faut. Mais l'homme traine, tel un boulet, une sale réputation qui l'a privée du respect, de la considération et donc, du soutien essentiel des cadres du MAE.
1- Il est rentré aigri de New York en 2003 pour occuper le poste de DC de Gadio car à l'époque, il ne supportait pas la promotion de Cheikh Niang, actuel Ambassadeur du Sénégal à Washington, en qualité de Ministre Conseiller, sous le prétexte qu'il avait plus d'ancienneté que lui. Ses collègues d'alors, racontent encore aujourd'hui ses crises d'hystérie ainsi que les actes de méchanceté qu'il multipliait à l'encontre de Cheikh Niang. C'est donc avec le sentiment d'avoir été victime d'une injustice qu'il est revenu au Sénégal dans un esprit revanchard. Du coup, tous ses autres collègues auprès de qui il n'avait pas senti le soutien ont souffert de ses coups bas et actes de sabotage. Pire, certains ont vu leur carrière mise entre parenthèse durant les 7 années qu'il a été DC.
De plus, quand Gadio a quitté ses fonctions de MAE, il s'est retrouvé au Mali comme Ambassadeur avec le sentiment d'être sanctionné, blessé dans son honneur et humilié. Il avait même annoncé au Secrétaire général L'Ambassadeur Ibou Ndiaye, son retour à la portion centrale au mois de juillet 2012, s'il ne bénéficiait pas entre temps d'une mutation dans un pays qui correspond à ses ambitions. Il en a parlé partout et puisqu'il convoitait la sympathie de ses collègues dans "cette épreuve", beaucoup l'ont vu opérer un changement de comportement, comme quoi l'être humain peut se transformer suivant les circonstances de la vie. Les choses ne s'étant pas passées comme il le souhaitait, il est resté au Mali jusqu'à l'entre-deux tours de l'élection présidentielle. S'en est suivi la victoire de Macky Sall et sa nomination comme Ambassadeur du Sénégal à Paris, presque dans la foulée de celle des membres du tout nouveau gouvernement. Durant toute cette période, il convient de noter, il avait abandonné son poste à Bamako et s'affichait publiquement avec Macky Sall et son staff. Les puristes apprécieront ce comportement et diront s'il est conforme à celui d'un fonctionnaire républicain, loyal et consciencieux.
Arrivé à Paris réhabilité et très enthousiaste, son souci premier a été de profiter de la belle vie. Ainsi, prostitués et alcool prenaient toute leur place dans son univers quotidien. C'est pourquoi il ne pouvait tolérer la présence des gendarmes dans sa résidence, des gendarmes qui ont été victimes des mensonges qu'il racontait au Président et à ABC.
Un soir, rentré d'un célèbre bar parisien vers 3h du matin complètement saoule, il a confisque l'écran de l'ordinateur situé dans le hall d'entrée de la résidence et qui montre les images filmées par la caméra de surveillance installée devant le portail. Le pauvre, n'étant pas lucide, il avait du coup oublié que les données sont sauvegardées dans le disque dur. A Paris, son comportement déviant était déjà connu des services de renseignement français, au grand dam du Sénégal et de son Président qu'il trompait par un zèle débordant. Le Président Macky ne se doutant de rien malheureusement l'a nommé Ministre. De même, il ignore que l'homme s'est mis à dos tous les cadres du Ministère à cause de sa condescendance à l'égard de ses collègues. Le Président Sall doit savoir que pour un cadre nommé ministre dans son propre ministère, la tentation est grande de se prendre pour le meilleur de tous, de n'avoir besoin de personne et d'être suffisamment outillé pour faire le travail seul. C'est ce qui est arrivé à Mankeur et le Président peut s'en rendre compte en interrogeant les directeurs, CT et Ambassadeurs du Sénégal. Tout récemment, il a remis en cause un important acquis en abrogeant l'arrêté portant création d'une commission des affectations au sein du ministère. Cette instance, créée en 2012, suite à une large concertation, à l'ouverture d'esprit et à la générosité des Autorités d'alors du département a beaucoup permis de limiter les frustrations du personnel liées aux affectations. C'est à croire que Mankeur veut replonger dans les années de l'arbitraire et du dirigisme que notre pays a dépassées depuis fort longtemps. De même, il vient de procéder à une série de mutation de Ministres conseillers qui n'obéît a aucune logique sinon celle de l'affirmation d'une autorité qui a bien du mal a être acceptée. Trop c'est trop. Mankeur doit être rappelé à l'ordre. Il trompe le PR et vilipende à longueur de journée le PM qui a beaucoup de classe.
Il est en outre, d'une malhonnêteté intellectuelle sans égale. Il suffit, pour s'en convaincre, de réécouter sa réaction malheureuse suite aux sorties dans la presse de ses collègues Conseillers et Chanceliers. Au lieu de répondre aux points soulevés dans le communiqué, il s'est employé avec beaucoup de maladresse à faire croire à l'opinion que les préoccupations des cadres de son département étaient uniquement d'ordre matériel. Quelle lâcheté!
Il faut dire enfin que depuis cette sortie, le climat de travail au MAE est des plus désagréables. Les parties se regardent en chiens de faïence, chacune attendant que l'autre fasse les premiers pas. Le MAE ne s'est jamais auparavant trouvée dans cette situation.
Bref le Sénégal regrette le bon vieux temps ou l'enquête de moralité était un préalable nécessaire a toute nomination.
Fabakary Sané