Evasion, vol commis en réunion avec effraction, détention d’armes de 2ème catégorie sans autorisation administrative, association de malfaiteurs et recels. Ce sont les chefs d’accusations qui pèsent sur les prévenus. Il s’agit de Papa Ndiaye, Papa Bâ dit Toucouleur, Mbaye Touré Ndiaye, Déthié Faye, Daouda Bâ, Alioune Diakhaté dit Boy Nar, Baba Alioune Traoré, Mamadou Keita dit Yague, Bassirou Sylla et Bounama Guèye.Tous faisaient partie de la bande à Feu Alioune Abatalib Samb, dit Ino et Alassane Sy, alias Alex.
Une bande spécialisée dans le braquage des stations d’essence dans les années 97 et jugée en octobre dernier par la Cour d’assises de Dakar. A l’issue du procès qui a duré deux semaines, la Cour avait prononcé plusieurs peines à perpétuité à leur encontre. Parmi ceux-ci, il y avait Papa Ndiaye et Alioune Diakhaté dit Boy Nar, qui avait écopé de 10 ans de travaux forcés. Ces derniers doivent à nouveau répondre des chefs d’évasion et de vol commis en réunion avec effraction.
Pour rappel, en détention à la maison d’arrêt et de correction de Reubeuss, Papa Ndiaye, Boy Nar et Alioune Baba Traoré, s’étaient évadés de prison le 15 juillet 2001. Une évasion survenue à la suite d’une mutinerie dont Feu Ino avait été accusé comme étant le cerveau. Une fois dehors, le sieur Traoré avait suivi son chemin tandis que les autres évadés avaient formé leur trio et continué à mener leurs activités délictuelles.
Ce trio est à l’origine de plusieurs forfaits dans la capitale du rail et, à l’occasion du Magal de Touba, en 1999. C’est Ino, Pape Ndiaye et Boy Nar qui, après la tentative avortée de cambriolage de la Bicis de Mbour, avaient tenu en respect un gendarme sur la route de Joal en le délestant de son arme de service.
Ino, qui se faisait appeler « Casquette » et souvent « Mohamed Vieira », après son évasion, avait fini par être appréhendé et jugé avant sa mort (survenue en prison) devant le tribunal correctionnel de Dakar pour le délit d’évasion. Ce qui n’a pas été le cas de Papa Ndiaye appréhendé beaucoup plus tard, en Gambie.
Quant à Boy Nar, il soutient avoir été jugé. D’ailleurs, il a été en partie à l’origine de ce renvoi puisque son avocat veut produire la levée d’écrou (document certifiant qu’il a été jugé). L’autre motif du renvoi constitue l’absence de trois prévenus qui avaient bénéficié de la liberté provisoire. Par ailleurs, il faut préciser que ces membres de la bande à Ino se sont retrouvés devant le tribunal correctionnel après une disqualification des faits en délits.
nettali
Une bande spécialisée dans le braquage des stations d’essence dans les années 97 et jugée en octobre dernier par la Cour d’assises de Dakar. A l’issue du procès qui a duré deux semaines, la Cour avait prononcé plusieurs peines à perpétuité à leur encontre. Parmi ceux-ci, il y avait Papa Ndiaye et Alioune Diakhaté dit Boy Nar, qui avait écopé de 10 ans de travaux forcés. Ces derniers doivent à nouveau répondre des chefs d’évasion et de vol commis en réunion avec effraction.
Pour rappel, en détention à la maison d’arrêt et de correction de Reubeuss, Papa Ndiaye, Boy Nar et Alioune Baba Traoré, s’étaient évadés de prison le 15 juillet 2001. Une évasion survenue à la suite d’une mutinerie dont Feu Ino avait été accusé comme étant le cerveau. Une fois dehors, le sieur Traoré avait suivi son chemin tandis que les autres évadés avaient formé leur trio et continué à mener leurs activités délictuelles.
Ce trio est à l’origine de plusieurs forfaits dans la capitale du rail et, à l’occasion du Magal de Touba, en 1999. C’est Ino, Pape Ndiaye et Boy Nar qui, après la tentative avortée de cambriolage de la Bicis de Mbour, avaient tenu en respect un gendarme sur la route de Joal en le délestant de son arme de service.
Ino, qui se faisait appeler « Casquette » et souvent « Mohamed Vieira », après son évasion, avait fini par être appréhendé et jugé avant sa mort (survenue en prison) devant le tribunal correctionnel de Dakar pour le délit d’évasion. Ce qui n’a pas été le cas de Papa Ndiaye appréhendé beaucoup plus tard, en Gambie.
Quant à Boy Nar, il soutient avoir été jugé. D’ailleurs, il a été en partie à l’origine de ce renvoi puisque son avocat veut produire la levée d’écrou (document certifiant qu’il a été jugé). L’autre motif du renvoi constitue l’absence de trois prévenus qui avaient bénéficié de la liberté provisoire. Par ailleurs, il faut préciser que ces membres de la bande à Ino se sont retrouvés devant le tribunal correctionnel après une disqualification des faits en délits.
nettali