La série noire a débuté vendredi dernier avec un accident de mine. Les principales victimes de ces engins dits de la mort sont les militaires opérant dans le secteur du nord Sindian, localité située dans le département de Bignona. Trois soldats ont été blessés dans l'accident. L'une des victimes serait dans un état grave. Selon nos sources, l'armée effectuait une patrouille à pied dans le secteur de Lefeu lorsque l'accident s'est produit. Les blessés ont été évacués par vol militaire à Dakar pour des soins.
La liste des victimes militaires vient encore une fois de s'allonger dans le nord Sindian où l'armée effectue depuis plusieurs semaines maintenant des opérations de sécurisation de cette zone au fort taux de présence rebelle. D'ailleurs, ces opérations se poursuivent encore avec une forte présence de l'armée aussi bien en hommes qu'en matériels. L'objectif visé est de démanteler les bases rebelles pour affaiblir une rébellion de plus en plus audacieuse.
Cette audace s'est d'ailleurs manifestée ce samedi avec une incursion rebelle en plein jour dans le village de Balinghore, localité qui correspond au Blouf, à une vingtaine de kilomètres de Bignona. Une fois sur place, ils ont pillé des boutiques avant de braquer un véhicule de transport en commun. Les hommes et les femmes qui ont eu la malchance de se trouver dans le véhicule ont été dépouillés de leurs biens par les rebelles indépendantistes de Casamance. Ces derniers ont par la suite confisqué le car à bord duquel ils se rendront finalement dans un village voisin, Mandégane.
Cette attaque en roues libres a fini d'installer la psychose dans le Blouf. Surtout que cette zone du département de Bignona est depuis quelques temps le terrain de prédilection d'hommes armés assimilés à des rebelles du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc). Notons d'ailleurs que c'est ici, précisément à Diégoune, qu'une dizaine de soldats avaient été tués par les rebelles. Lesquels continuent de s'activer dans la zone, malgré la présence militaire. Un activisme qui a privé la plupart des populations du Blouf de vote le 26 février dernier.
Mamadou Papo MANE
walf.sn
La liste des victimes militaires vient encore une fois de s'allonger dans le nord Sindian où l'armée effectue depuis plusieurs semaines maintenant des opérations de sécurisation de cette zone au fort taux de présence rebelle. D'ailleurs, ces opérations se poursuivent encore avec une forte présence de l'armée aussi bien en hommes qu'en matériels. L'objectif visé est de démanteler les bases rebelles pour affaiblir une rébellion de plus en plus audacieuse.
Cette audace s'est d'ailleurs manifestée ce samedi avec une incursion rebelle en plein jour dans le village de Balinghore, localité qui correspond au Blouf, à une vingtaine de kilomètres de Bignona. Une fois sur place, ils ont pillé des boutiques avant de braquer un véhicule de transport en commun. Les hommes et les femmes qui ont eu la malchance de se trouver dans le véhicule ont été dépouillés de leurs biens par les rebelles indépendantistes de Casamance. Ces derniers ont par la suite confisqué le car à bord duquel ils se rendront finalement dans un village voisin, Mandégane.
Cette attaque en roues libres a fini d'installer la psychose dans le Blouf. Surtout que cette zone du département de Bignona est depuis quelques temps le terrain de prédilection d'hommes armés assimilés à des rebelles du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc). Notons d'ailleurs que c'est ici, précisément à Diégoune, qu'une dizaine de soldats avaient été tués par les rebelles. Lesquels continuent de s'activer dans la zone, malgré la présence militaire. Un activisme qui a privé la plupart des populations du Blouf de vote le 26 février dernier.
Mamadou Papo MANE
walf.sn
Accueil
Envoyer à un ami
Partager
