L’Afrique doit s’engager dans la production de biocarburants en prévision d’une raréfaction des énergies fossiles, ont estimé quelque 300 experts et représentants de pays africains, européens et américains à l’issue d’une conférence de trois jours organisée à Ouagadougou (Burkina Faso). Car les biocarburants sont une réalité en Afrique, et ce continent doit s’engager "résolument" en faveur de sa production. A l’instar du Chef de l’Etat sénégalais Me Wade, à court terme, ces derniers avaient recommandé aux États africains de développer des technologies pour l’exploitation et l’utilisation de l’huile végétale pour l’électrification rurale, le développement agricole et favoriser la réduction de la fracture énergétique entre les zones urbaines et rurales. La conférence les a par ailleurs exhortés à envisager des études approfondies pour la production de l’éthanol et de l’huile de coton, et à s’assurer des différents usages de ces nouvelles sources d’énergie pour les générations futures.
Un appel qui n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. En effet de jeunes ingénieurs africains travaillent déjà sur ce projet et ont fini par imposer leur savoir faire dans la production de ce biocarburant.
C’est le cas de ce jeune sénégalais Papa Amadou Diallo qui a une unité de production aux Usa dénommée «Fall.Usa Biodiesel». Avec une expérience avérée dans ce domaine, il veut installer une unité également au Sénégal, notamment à Thiès sur une superficie de 100 hectares où il lancera les techniques modernes de production de tournesol dont la finalité sera la production de biodiesel à partir d’huile de tournesol. «Mon objectif est de participer à la réduction des dépendances énergétiques du Sénégal par la promotion de l’utilisation des énergies renouvelables », a indiqué Papa Amadou Diallo. L’activité principale selon lui, sera la production à partir de l’extraction de l’huile de tournesol. L’activité de tournesol sera associée à une activité de maraîchage.
Ce projet, est d’un coût de plus d’un demi milliards, selon M. Diallo un natif de Thiès vivant aux Etats-Unis depuis bientôt 20 ans dont l’activité principale est la production de biocarburant.
Un projet qui s’il est réalisé rentrera en droite ligne avec les préoccupations des dirigeants africains. En effet, la plupart des pays de la sous-région ouest-africaine ont élaboré ou sont en train d’élaborer des politiques et stratégies nationales en matière de biocarburants. Le Sénégal, le Ghana et le Nigéria possèdent des stratégies nationales de promotion des biocarburants. Ces stratégies sont basées sur la mise sur pied d’un comité technique chargé de définir les politiques à mettre en œuvre dans ce secteur, de créer un cadre législatif et réglementaire incitatif pour la production et l’utilisation des biocarburants et de développer dans les court et moyen termes des filières bioalcool et biodiesel. Si la stratégie nigériane se base sur la production de bioéthanol à partir du manioc et de la canne à sucre, le Ghana a accentué son projet pilote sur le pourghère avec la société Anuanom Industrial Bio Products Ltd développe un immense projet de culture de Jatropha pour la production de biodiesel, en collaboration avec le secteur public.
Un appel qui n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. En effet de jeunes ingénieurs africains travaillent déjà sur ce projet et ont fini par imposer leur savoir faire dans la production de ce biocarburant.
C’est le cas de ce jeune sénégalais Papa Amadou Diallo qui a une unité de production aux Usa dénommée «Fall.Usa Biodiesel». Avec une expérience avérée dans ce domaine, il veut installer une unité également au Sénégal, notamment à Thiès sur une superficie de 100 hectares où il lancera les techniques modernes de production de tournesol dont la finalité sera la production de biodiesel à partir d’huile de tournesol. «Mon objectif est de participer à la réduction des dépendances énergétiques du Sénégal par la promotion de l’utilisation des énergies renouvelables », a indiqué Papa Amadou Diallo. L’activité principale selon lui, sera la production à partir de l’extraction de l’huile de tournesol. L’activité de tournesol sera associée à une activité de maraîchage.
Ce projet, est d’un coût de plus d’un demi milliards, selon M. Diallo un natif de Thiès vivant aux Etats-Unis depuis bientôt 20 ans dont l’activité principale est la production de biocarburant.
Un projet qui s’il est réalisé rentrera en droite ligne avec les préoccupations des dirigeants africains. En effet, la plupart des pays de la sous-région ouest-africaine ont élaboré ou sont en train d’élaborer des politiques et stratégies nationales en matière de biocarburants. Le Sénégal, le Ghana et le Nigéria possèdent des stratégies nationales de promotion des biocarburants. Ces stratégies sont basées sur la mise sur pied d’un comité technique chargé de définir les politiques à mettre en œuvre dans ce secteur, de créer un cadre législatif et réglementaire incitatif pour la production et l’utilisation des biocarburants et de développer dans les court et moyen termes des filières bioalcool et biodiesel. Si la stratégie nigériane se base sur la production de bioéthanol à partir du manioc et de la canne à sucre, le Ghana a accentué son projet pilote sur le pourghère avec la société Anuanom Industrial Bio Products Ltd développe un immense projet de culture de Jatropha pour la production de biodiesel, en collaboration avec le secteur public.
L’objectif est de développer une plantation de Jatropha sur une superficie d’un million d’hectares (1 000 000 ha). Tel n’est pas le cas pour le Sénégal où aucune initiative palpable n’a été prise sauf que le Chef de l’Etat a plaidé pour la culture et la production du Jatropha ou Tabanani. Ce projet devrait va permettre au Sénégal de rejoindre les autres pays qui sont dans la phase de production du biodiesel.
Au Burkina Faso, au Niger et en Côte d’Ivoire, les gouvernements ont exprimé clairement leur souhait de développer la production des biocarburants. Mais ce sont les opérateurs privés qui se sont lancés les premiers dans le développement de projet visant à produire des biocarburants. Ainsi, au Burkina Faso, les sociétés DAGRIS et SN CITEC ont élaboré un projet de production du biodiesel à partir de l’huile de coton destiné à être incorporé au gazole et/ou pour carburation dans les groupes électrogènes utilisés pour la production d’électricité dans le pays alors qu’en Côte d’Ivoire c’est la société "21st Century Energy" qui compte investir environ 650 milliards Fcfa sur une période de 5 ans pour produire l’éthanol pour l’exportation sur le marché sous-régional et même international. Cela découlera sur une production de 3,5 milliards de litres de biocarburant par an, en utilisant la canne à sucre et le maïs.
Au Sénégal, ce projet, va produire plus de 20000 litres d’huile par jours et pourrait dépasser ce stade si les autorités adhérent en dotant le responsable du projet de terres suffisantes pour la cultures des plantes qui vont constituer cette huile.
Au Burkina Faso, au Niger et en Côte d’Ivoire, les gouvernements ont exprimé clairement leur souhait de développer la production des biocarburants. Mais ce sont les opérateurs privés qui se sont lancés les premiers dans le développement de projet visant à produire des biocarburants. Ainsi, au Burkina Faso, les sociétés DAGRIS et SN CITEC ont élaboré un projet de production du biodiesel à partir de l’huile de coton destiné à être incorporé au gazole et/ou pour carburation dans les groupes électrogènes utilisés pour la production d’électricité dans le pays alors qu’en Côte d’Ivoire c’est la société "21st Century Energy" qui compte investir environ 650 milliards Fcfa sur une période de 5 ans pour produire l’éthanol pour l’exportation sur le marché sous-régional et même international. Cela découlera sur une production de 3,5 milliards de litres de biocarburant par an, en utilisant la canne à sucre et le maïs.
Au Sénégal, ce projet, va produire plus de 20000 litres d’huile par jours et pourrait dépasser ce stade si les autorités adhérent en dotant le responsable du projet de terres suffisantes pour la cultures des plantes qui vont constituer cette huile.