Le président Wade s’était forcé à faire la paix des braves avec la presse et à laisser étaler sur la place publique, par l’Armp, l’oligarchie financière de son régime. Il jouait son numéro de bonne gouvernance financière et de respect des libertés démocratiques dans un unique but : endormir la vigilance des Etats-Unis d’Amérique pour disposer des 270 milliards de francs Cfa que ce pays destine au Sénégal, à condition qu’il respecte les règles de transparence économique et politique. Mais son fils est venu tout gâcher.
Le couteau qui tue vient toujours du proche, comme le rappelle l’adage wolof. Karim, qu’il couve, adore et écoute a faussé tous ses calculs par ses agissements : affublé, depuis le début du régime de l’alternance, du sobriquet de « monsieur 10 % », qu’il exigeait pour faire accéder ses contacts auprès de son père de président, il portait un autre masque : celui de maître chanteur. Il a été découvert par la maison-mère de l’opérateur de téléphonie mobile au Sénégal, Tigô : Millenium international cellular. Il avait exigé qu’elle débourse 100 milliards de nos francs pour continuer à opérer dans le pays. Une demande honteuse et illégale, qui a été transmise à la secrétaire d’État américaine, Mme Hillary Clinton. Ainsi, la Maison Blanche, qui observait avec méfiance le régime libéral depuis que le président Wade avait tenté de corrompre un agent du Fonds monétaire international, a bloqué les 270 milliards de francs Cfa du Mca prévus pour le Sénégal. Or, Wade comptait bien sur cette manne financière pour acheter les voix afin de décrocher un troisième mandant à la tête du Sénégal.
Les Américains n’ont plus confiance aux autorités libérales sénégalaises. Ils savent qu’il y aura forcément détournement d’objectifs. Pour eux, les agissements du fils de Wade confirment que
le Gouvernement sénégalais n’est qu’une façade ; même le ministre de l’Économie et des finances n’existe que de nom : c’est Karim Wade qui régente le pays. Sinon, comment comprendre que n’étant même pas ministre lors des faits, qui remontent en 2008, que Karim Wade, à l’époque président de l’Anoci, réclame de l’argent à une société qui ne doit des comptes qu’au département que gère Abdoulaye Diop ?
Les Américains sont encore offusqués de l’intervention de Ousmane Sy, fils de l’ancien ministre et ami de Wade, Cheikh Tidjane, pour venir à la rescousse de Karim. Comment un responsable chargé des Techniques de l’information et de la communication à la présidence, qu’il est, peut-il négocier une somme quelconque avec une multinationale, se demandent les Yankees.
La boulimie financière des Wade ulcère l’administration américaine. Elle va coûter au Sénégal, qui avec les milliards du Mca allait pouvoir disposer de routes et booster son secteur primaire. Depuis qu’il a été informé de la nouvelle, le président Wade est K.o debout. C’est cette douche froide que lui a infligée son fils qui fait qu’il a différé le lancement des activités marquant le cinquantième anniversaire de l’indépendance du Sénégal. C’est la même raison qui fait qu’il s’est barricadé au palais depuis son retour du sommet de l’Union africaine qui se tenait à Addis-abeba, en Éthiopie.
Le président Wade est désemparé devant un fils qui compromet tous les efforts qu’il déploie pour le porter au sommet. La famille Wade est comme endeuillée, confie bon nombre de ses proches. Mais, poursuivent-ils, Karim lui se comporte comme si de rien n’était ; d’autant que son père a du mal à lui signifier sa gaffe, encore moins à lui faire des remontrances.
La Redaction XIBAR.NET
Le couteau qui tue vient toujours du proche, comme le rappelle l’adage wolof. Karim, qu’il couve, adore et écoute a faussé tous ses calculs par ses agissements : affublé, depuis le début du régime de l’alternance, du sobriquet de « monsieur 10 % », qu’il exigeait pour faire accéder ses contacts auprès de son père de président, il portait un autre masque : celui de maître chanteur. Il a été découvert par la maison-mère de l’opérateur de téléphonie mobile au Sénégal, Tigô : Millenium international cellular. Il avait exigé qu’elle débourse 100 milliards de nos francs pour continuer à opérer dans le pays. Une demande honteuse et illégale, qui a été transmise à la secrétaire d’État américaine, Mme Hillary Clinton. Ainsi, la Maison Blanche, qui observait avec méfiance le régime libéral depuis que le président Wade avait tenté de corrompre un agent du Fonds monétaire international, a bloqué les 270 milliards de francs Cfa du Mca prévus pour le Sénégal. Or, Wade comptait bien sur cette manne financière pour acheter les voix afin de décrocher un troisième mandant à la tête du Sénégal.
Les Américains n’ont plus confiance aux autorités libérales sénégalaises. Ils savent qu’il y aura forcément détournement d’objectifs. Pour eux, les agissements du fils de Wade confirment que
le Gouvernement sénégalais n’est qu’une façade ; même le ministre de l’Économie et des finances n’existe que de nom : c’est Karim Wade qui régente le pays. Sinon, comment comprendre que n’étant même pas ministre lors des faits, qui remontent en 2008, que Karim Wade, à l’époque président de l’Anoci, réclame de l’argent à une société qui ne doit des comptes qu’au département que gère Abdoulaye Diop ?
Les Américains sont encore offusqués de l’intervention de Ousmane Sy, fils de l’ancien ministre et ami de Wade, Cheikh Tidjane, pour venir à la rescousse de Karim. Comment un responsable chargé des Techniques de l’information et de la communication à la présidence, qu’il est, peut-il négocier une somme quelconque avec une multinationale, se demandent les Yankees.
La boulimie financière des Wade ulcère l’administration américaine. Elle va coûter au Sénégal, qui avec les milliards du Mca allait pouvoir disposer de routes et booster son secteur primaire. Depuis qu’il a été informé de la nouvelle, le président Wade est K.o debout. C’est cette douche froide que lui a infligée son fils qui fait qu’il a différé le lancement des activités marquant le cinquantième anniversaire de l’indépendance du Sénégal. C’est la même raison qui fait qu’il s’est barricadé au palais depuis son retour du sommet de l’Union africaine qui se tenait à Addis-abeba, en Éthiopie.
Le président Wade est désemparé devant un fils qui compromet tous les efforts qu’il déploie pour le porter au sommet. La famille Wade est comme endeuillée, confie bon nombre de ses proches. Mais, poursuivent-ils, Karim lui se comporte comme si de rien n’était ; d’autant que son père a du mal à lui signifier sa gaffe, encore moins à lui faire des remontrances.
La Redaction XIBAR.NET