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Enregistrement d’une émission à l’UCAD : les étudiants huent Kalidou Diallo et Abdou Salam Sall et applaudissent Youssou Touré.

L’enregistrement de l’émission « Medias d’Afrique » animée par Alain Foka sur les ondes de RFI a eu lieu ce lundi dans l’enceinte de L’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Le thème de l’émission portait sur « l’université africaine, 50 ans après l’indépendance ». En cette circonstance le Ministre de l’éducation nationale Kalidou Diallo, le Recteur de l’UCAD Abdou Salam Sall et le syndicaliste Youssou Touré Secrétaire General de la coordination des Forces Sociales (CFS) étaient les invités. Un débat houleux s’installe entre les autorités et le syndicaliste en présence des étudiants.


Rédigé par leral.net le Mardi 4 Mai 2010 à 16:32 | | 2 commentaire(s)|

Enregistrement d’une émission à l’UCAD : les étudiants huent Kalidou Diallo et Abdou Salam Sall et applaudissent Youssou Touré.
Sous un soleil ardent en Face de la Bibliothèque universitaire (BU) de l’UCAD a été installé un podium sur le quel se trouvaient certaines autorités de l’enseignement et les responsables de RFI, en face de cette tribune des centaines de personnes. Ce public constituait en grande partie d’étudiants, certains sont vêtus de T-shirts et des casquettes sur les quels est marqué RFI.

L’arrivée du Directeur General de RFI Alain de Pouzilhac, Président Directeur General de l’Audiovisuel extérieur de la France et d‘une forte délégation composée de journaliste de RFI marque le début de l’émission. M Foka pose la première question « comment se porte l’UCAD après 50 and d’indépendance ? »

Le recteur prend la parole et soutien que « beaucoup d’étudiants ne croient pas en cette université que s’ils y sortent après la maîtrise pour fréquenter d’autres université à travers le monde ». En ce moment précis les étudiants commencent à le huer et à lancer des propos tels que « vous êtes des incompétents ! ». Il a justifié cette réaction de colère par leurs difficultés à déconstruire le modèle français depuis la fin des indépendances. Mais il a affirmé que des reformes sont en cours depuis 2003. Les étudiants continuent à huer leur Recteur et ce dernier de leur répondre « si vous pensez qu’avec 5000 francs on peut construire une université je lance le débat si c’est le modèle public qui doit régler ces problèmes ».

Le syndicaliste Youssou Touré s’oppose au recteur « il ya un décalage entre les discours et la réalité sur le terrain. La magie des mots ne peut pas prouver. Il faut l’éclairage des autorités sur le budget de l’éducation ». Des propos fortement applaudis par les étudiants.
Quant au Ministre de l’éducation Nationale il a fait un bilan des dix ans de l’éducation sur l’ensemble du territoire et a rappelé aux étudiants que 40% du budget est investi dans l’éducation. Des propos qui ne calment pas la foule, des étudiants lancent au ministre « où est-ce que vous mettez cette somme en tout cas pas à l’université ». Sous le coup de la tension Kalidou Diallo leur répond « retourner à vos cahiers ! ».

Les huées commencent à déborder au point de déranger l’enregistrement de l’émission, le Recteur donne des conseils aux potaches : « un intellectuel doit savoir écouter ». Il note cependant qu’il reconnait que les autorités ont beaucoup fait mais il n’est pas d’avis qu’un bilan négatif soit fait des 50 ans de l’éducation du pays.

Toujours sous les applaudissements des étudiants en guise de conclusion, Youssou Touré demande la tenue des états généraux de l’enseignement pour sortir de la crise.





Ibrahima DIABY pressafrik.com

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1.Posté par max le 05/05/2010 09:46 | Alerter
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En tout cas les "Youssou" ont le vent en poupe ces temps ci. Bravo YOU!!

2.Posté par Vérité le 03/06/2010 16:49 | Alerter
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Nomination des IDEN et IA Kalidou DIALLO exige la carte du C.G: ]
Je suis de ceux là qui pensent que les seuls critères qui devraient valoir dans un système éducatif devraient etre la compétence et l'éthique,hélas je doute que ces mots signifient grand chose pour certains de nos decideurs.Seulement il faut oser reconnaitre que tout ceci est du au fait que nous n'acceptons pas de payer le prix qu'il faut pour la liberté.Oui la liberté a un prix.Que signifie un poste d'IDEN,d'IA,une affectation à un poste de "CHOIX" par rapport à la liberté?L'Inquiétude dont nous voulons nous délivrer ne nous est pas imposée mais elle est un choix conscient et déliberré de notre part .La crainte que nous voulons dissiper a son siège non pas dans la main que nous craignons mais plutot dans notre coeur.Mon coeur a saigné quand j'ai vu des "intellectuels"qui auraient du nous servir d'exemples se mettre à genoux pour des miettes terresres qui n'appaiseront très certainement pas leur boulémie pardon, je voulais dire leur faim qui est loin d'etre biologique.
Il ya un prix à payer.Nous ne serons libres que lorsque seulement notre volonté à devenir libre sera aussi encombrante que des harnais et que nous cesserons de parler de la liberté comme d'un but et d'un accomplissement.Nous serons vraiment libres non pas lorsque nos jours seront sans souci et nos nuits sans désir mais plutot lorsque notre vie sera enrobée de toutes ces choses et que nous nous élèverons au dessus d'elles, nus et sans entraves.C'est un despote que nous voulons détroner,commençons par détruire son trone érigé en nous.
Il ya un prix à payer.Ignorons la carotte et défions le baton meme s'il s'abat sur le dos du voisin.Et comprenons que les esclaves s'abaisseront toujours devant le tyran et chanteront ses louanges alors qu'il les tueras,je veux dire qu'il tueras en eux ce qu'il ya d'humain et qui faisait qu'on pouvait les respecter.
Il ya trois personnes qui n'exerceront jamais le pouvoir correctement:
celle qui l'a et qui ne le mérite pas de par sa compétence et sa noblesse de caractère;
celle qui l'a et qui pense etre la seule personne à le mériter
celle qui l'a et qui s'est laissé dominé par le pouvoir aulieu d'en etre le maitre..
Il ya un prix à payer:c'est d'arriver à comprendre qu'entre la nudité de la naissance et celle de la mort aucun pouvoir,aucun avoir ne doive nous faire oublier notre condition d'etre humain au point de nous pousser à nous croire superieurs à nos semblables.
Il ya un prix à payer: faisons notre job et faisons le bien,restons absolument dans l'ethique et combattons le tyran de toute notre force ,combattons le au prix de notre vie.

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