À 22 ans, Véronick Vary s’apprête à vivre sa seconde expérience en coopération internationale. Après le Guatemala, c’est vers le Sénégal que la résidente de Duvernay s’envolera fin avril, avec neuf autres étudiants en enseignement à l’Université de Montréal.
«J’ai tellement aimé le stage au Guatemala que dès que j’ai appris que l’Université organisait un voyage, j’ai décidé de m’inscrire», explique Véronick Vary, qui semble avoir hâte de renouveler l’expérience. J’ai aimé le fait de découvrir une nouvelle culture et d’être en immersion complète tout en aidant les gens. Cela m’a permis aussi d’en apprendre sur moi-même, sur ma personnalité.» Si durant les 25 jours en Amérique du Sud, l’étudiante alors au Cégep participait aux tâches quotidiennes, cette future expérience africaine se rapprochera davantage de son ambition professionnelle.
Une autre façon d’enseigner
Car l’objectif de ce voyage dans un village sénégalais, situé à 75 kilomètres de la capitale, Dakar, sera bien d’enseigner.
«J’ai aussi hâte d’apprendre à enseigner seulement avec un tableau et une craie, réalise l’étudiante qui se spécialise dans les clientèles en difficulté motrice et intellectuelle. Ici, nous avons tellement de technologies.»
Au-delà de la différence d’accès aux technologies et des méthodes d’enseignement distinctes, Véronick Vary voit dans cette expérience une occasion de se mettre dans la peau d’une immigrante. «Au Québec, on sait que 50 % des jeunes sont des immigrés ou nés de parents immigrés et quelquefois, cela peut créer un décalage. Vivre cette immersion me permettra de me mettre à leur place», pense-t-elle.
Mais la Lavalloise qui enseignera à des élèves du primaire âgés entre 7 et 11 ans appréhende tout de même certains aspects. «C’est certain qu’au début, cela risque d’être difficile de voir la pauvreté.»
Financement
Même si le voyage est parrainé par l’organisme Mer et Monde, Véronick Vary a dû participer financièrement à la concrétisation de cette mission.
«On attend toujours une réponse pour une demande de bourse pour savoir si on pourra se faire rembourser le billet d’avion et on compte sur notre prochaine collecte de fonds». C’est dans son ancien établissement, à l’École d'éducation internationale, que la jeune fille organisera avec une autre étudiante un souper-bénéfice pour financer leur projet. «Il y aura un bar à pâtes avec dessert et café, suivi d’un spectacle de musique avec un magicien et beaucoup de prix de présence.» Une soirée durant laquelle les étudiantes présenteront une vidéo des voyages passés organisés par Mer et Monde et grâce à laquelle, elles espèrent attirer trois cents personnes et ainsi amasser 3000 $.
Le souper se tiendra à l’École d'éducation internationale le 24 mars, à partir de 18h. Le prix d’entrée est de 30 $. Information: 514 792-0711.
«J’ai tellement aimé le stage au Guatemala que dès que j’ai appris que l’Université organisait un voyage, j’ai décidé de m’inscrire», explique Véronick Vary, qui semble avoir hâte de renouveler l’expérience. J’ai aimé le fait de découvrir une nouvelle culture et d’être en immersion complète tout en aidant les gens. Cela m’a permis aussi d’en apprendre sur moi-même, sur ma personnalité.» Si durant les 25 jours en Amérique du Sud, l’étudiante alors au Cégep participait aux tâches quotidiennes, cette future expérience africaine se rapprochera davantage de son ambition professionnelle.
Une autre façon d’enseigner
Car l’objectif de ce voyage dans un village sénégalais, situé à 75 kilomètres de la capitale, Dakar, sera bien d’enseigner.
«J’ai aussi hâte d’apprendre à enseigner seulement avec un tableau et une craie, réalise l’étudiante qui se spécialise dans les clientèles en difficulté motrice et intellectuelle. Ici, nous avons tellement de technologies.»
Au-delà de la différence d’accès aux technologies et des méthodes d’enseignement distinctes, Véronick Vary voit dans cette expérience une occasion de se mettre dans la peau d’une immigrante. «Au Québec, on sait que 50 % des jeunes sont des immigrés ou nés de parents immigrés et quelquefois, cela peut créer un décalage. Vivre cette immersion me permettra de me mettre à leur place», pense-t-elle.
Mais la Lavalloise qui enseignera à des élèves du primaire âgés entre 7 et 11 ans appréhende tout de même certains aspects. «C’est certain qu’au début, cela risque d’être difficile de voir la pauvreté.»
Financement
Même si le voyage est parrainé par l’organisme Mer et Monde, Véronick Vary a dû participer financièrement à la concrétisation de cette mission.
«On attend toujours une réponse pour une demande de bourse pour savoir si on pourra se faire rembourser le billet d’avion et on compte sur notre prochaine collecte de fonds». C’est dans son ancien établissement, à l’École d'éducation internationale, que la jeune fille organisera avec une autre étudiante un souper-bénéfice pour financer leur projet. «Il y aura un bar à pâtes avec dessert et café, suivi d’un spectacle de musique avec un magicien et beaucoup de prix de présence.» Une soirée durant laquelle les étudiantes présenteront une vidéo des voyages passés organisés par Mer et Monde et grâce à laquelle, elles espèrent attirer trois cents personnes et ainsi amasser 3000 $.
Le souper se tiendra à l’École d'éducation internationale le 24 mars, à partir de 18h. Le prix d’entrée est de 30 $. Information: 514 792-0711.