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Entre partisans de Masseck et ceux de Baraya, l’irréparable a failli se produire

Il faut s’attendre au pire à Saint Louis. Après les accrochages d’avant-hier à Guet Ndar entre les partisans d’Ousmane Masseck Ndiaye et ceux d’Ameth Fall Baraya, la violence a atteint le summum hier. Une féroce bataille a opposé les membres de ces deux camps qui, détenant des armes blanches, ont cassé tout sur leur passage. Bilan de ces affrontements : deux blessés dans le camp de Ousmane Masseck Ndiaye et un véhicule particulier saccagé.


Rédigé par leral.net le Jeudi 19 Mars 2009 à 16:06 | | 1 commentaire(s)|

Entre partisans de Masseck et ceux de Baraya, l’irréparable a failli se produire

Mais qu’attendent les autorités pour prendre toutes les dispositions susceptibles de ramener le calme à Saint Louis où les éléments des gardes rapprochées de Ousmane Masseck Ndiaye et de Ahmet Fall Baraya s’affrontent à la moindre occasion depuis le début de la campagne ? Si l’on n’y prend garde, le pire avec mort d’homme va se produire. Hier, au moment où les populations insulaires prenaient tranquillement les « trois normaux » et une famille priait pour le repos de l’âme d’un de ses membres, la caravane du Pca du Cosec effectuait des visites de proximité dans cette partie de la ville. Arrivés près du domicile du maire sortant, Ahmet Fall Baraya et ses hommes sont tombés sur les gorilles de l’autre tendance prêts à en découdre avec eux. Ils entendaient, ainsi, solder leurs comptes de la veille. Comme s’ils s’étaient préparés, ils étaient tous armés de couteaux, coupe-coupe, gourdins, matraques, bâtons, qu’ils ont immédiatement exhibés avant de s’engager dans une rixe sans pitié. A l’image des samouraïs, certains brandissaient deux coupe-coupe sous le regard impuissant des passants et de la famille endeuillée. On se croirait dans les rues de New-York ou de Soweto. Ces violents affrontements se sont soldés par deux blessés du côté de la coalition Sopi 2009 qui ont été acheminés à l’infirmerie militaire du Nord pour y subir les premiers soins. Visiblement remontés contre le fait que leurs adversaires aient pris le dessus sur eux, les partisans d’Ousmane Masseck Ndiaye ont coûte que coûte tenu à prendre leur revanche. C’était alors une véritable course-poursuite dans les rues du Nord jusqu’au pont Moustapha Malick Gaye. L’ambiance était indescriptible. Au cours des échauffourées, un véhicule particulier (voir photo) a été saccagé par les assaillants. Enseignant à l’Université Gaston Berger, le propriétaire de la voiture du nom de Malick Toma est scandalisé. « J’étais venu à la grande Mosquée avec les autres membres de la famille pour prier pour le repos de l’âme de notre cousine. Après la prière, j’ai vu que le véhicule était saccagé », affirme l’enseignant qui a décidé de laisser le véhicule sur place pour les besoins du constat. A la suite de cela, il envisage de poursuivre la procédure. Désemparé et très en colère, M.Toma interpelle les autorités à prendre des dispositions pour mettre un terme à la violence. Une invite qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Puisque vers 18 heures, trois véhicules remplis de gendarmes sillonnaient la Langue de Barbarie. Au même moment, des policiers armés jusqu’aux dents et en alerte maximum, étaient postés dans le faubourg de Sor.

Gallaye Sène

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1.Posté par DOUT'S le 24/03/2009 13:50 | Alerter
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C désolant ce qui sé passé à St Louis pendant la campagne, heureusement que les St louissien que nous somme ont choichi des jeunes comme BAMBA DIEYE pour la mairie car BRAYA comme le maire sortant MASSECK NDIAYE sont tous des sauvages

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