Comment jugez-vous la première année de gestion de Macky Sall ?
La première année de gestion du Président Macky Sall est largement positive eu égard aux nombreuses réalisations que les Sénégalais ont vécu comme vous et moi. D'importants efforts ont été faits pour baisser les prix des denrées de premières nécessité. Les revenus des salariés ont été significativement améliorés grâce à une importante baisse de la fiscalité sur les salaires. Cinq mille emplois ont été créés dans la fonction publique, ce qui n'est pas négligeable pour un pays dont les finances publiques ont été gravement déstabilisées par une politique d'endettement incohérente et abusive.
L'action positive du Président Sall a été très significative dans le monde rural ; le Gouvernement mis en place au mois d'avril 2012 a ainsi pu mettre à disposition les intrants comme l'engrais et les semences malgré le fait que rien n'a été mis en place par le régime sortant qui était manifestement dans une logique des Terres brûlées. Mieux encore, par une politique des prix volontaires, le Gouvernement a su créer un climat favorable aux paysans qui, ont pu vendre leurs graines à un prix jamais atteint auparavant.
Last but not least, les mesures de sauvegarde du patrimoine public, ainsi que les mesures d'économies budgétaires par le biais de la suppression et de la rationalisation de certaines administrations publiques, ont permis de dégager des flux financiers affectés dans des secteurs sociaux.
Le budget 2013, dont la moitié est affectée aux dépenses d'investissement, ce qui est quand même révolutionnaire au Sénégal, permettra de percevoir davantage les fruits de la rupture engagée par le Président Sall.
Mais les problèmes sont encore là. L'électricité fait défaut. Le chômage est toujours une réalité. Le prix des denrées de première nécessité sont toujours élevés...
Vous avez évoqué trois préoccupations difficiles à satisfaire dans un pays dont pratiquement la moitié des revenus publics proviennent de l'endettement extérieur.
En ce qui concerne l'électricité, la nouvelle stratégie consiste à favoriser un climat d'investissement pour assurer une diversité énergétique. Concrètement il s'agit de diversifier les sources d'énergie au delà des centrales à fuel et à gaz, en favorisant la réalisation de centrales solaires, de centrales à charbon etc. D'autres part, des mécanismes de sécurisation de l'approvisionnement supportables par les finances publiques sont en train d'être mis en oeuvre pour mettre Senelec hors du risque de défaut de paiement.
La question de l'emploi, me semble t-il, est de loin la plus difficile à résoudre mais elle est aussi la plus grande préoccupation du chef de l'Etat. Il faut surtout comprendre que nous avons trouvé un pays qui connaît près de 50% de taux de chômage, ce taux n'a jamais cessé de s'apprécier depuis plus d'une dizaine d'années. Cela veut dire qu'il y a nécessité à renverser la tendance sinon évidemment nous allons vers des incertitudes sociales qui peuvent être lourdes de conséquences. A mon humble avis, en plus de visiter toutes les niches qu'offrent la Culture, le Sport et les Loisirs, il faudra qu'on arrive à une révolution agricole. C'est d'ailleurs pour cela que le président de la République accorde une importance toute première à la question agricole. Parce que si nous développons l'agriculture et la productivité agricole, nous parviendrons à agir mécaniquement sur le coût de la vie. Nous créerons aussi des centaines de milliers d'emplois liés directement à la production, à la transformation des produits, au transport, à la commercialisation etc.
A côté de l'agriculture, il s'agira de promouvoir l'auto-emploi et la création de petites et très petites entreprises par une plus grande accessibilité au crédit et une défiscalisation préférentielle. Pour le moment je constate, pour m'en désoler, que le secteur bancaire ne joue pas le jeu de la promotion des TPPME.
Concernant les prix des denrées, il y a eu dejà des efforts. Nous parviendrons à des résultats plus sensibles dès que nous arriverons à une productivité agricole qui permettra de renverser la tendance à l'importation tous azimuts des produits alimentaires. Si nous produisons suffisamment de riz, de lait, de blé, de maïs, de la viande pour ne plus en importer, les prix vont progressivement baisser. Pour illustrer cela il suffit de constater que le prix de la volaille a baissé de façon drastique depuis que le Sénégal en produit suffisamment et en qualité.
Nous pouvons réellement changer la vie des Sénégalais et nous sommes sur la bonne voie mais cela prendra le temps que cela prendra. C'est vrai que Abdoulaye Wade avait habitué les Sénégalais aux solutions "Joni Joni" mais cela a eu des conséquences catastrophiques pour tout le monde. Prenons le temps de nous transformer.
Certains accusent le Président Macky Sall d'avoir associé sa famille aux affaires de l'Etat. Vous le pensez vous aussi ?
Je ne connais aucun frère ou soeur de Macky qui soit nommé à un quelconque poste de décision. D'ailleurs nous ne sommes que cinq enfants d'une famille monogame donc il est facile de nous dénicher. La presse parle souvent de cousins, de beaux-frères, de beaux fils et d'oncles. C'est comme si le Sénégal avait subitement adopté une constitution qui interdit de nommer des personnes liées au président de la République par quelque parenté ou quelques alliances qui soient. Il faut qu'on arrête de débattre de questions qui ne sont pas posées.
Ne risque-t-il pas de commettre les mêmes erreurs que Wade qui avait placé ses enfants au coeur de la gestion des affaires publiques?
Pour le moment les enfants de Macky sont à l'école et ses frères et soeurs sont hors circuit. Que la presse nous laisse un peu tranquille. C'est quand même extraordinaire ! Nous sommes totalement en dehors des circuits de décision mais tous les jours on nous parle de gestion familiale du pouvoir. Moi en ce qui me concerne, et en ce qui concerne mes frères et ma soeur, nous avons une vie ordinaire, une vie de "gorgorlu"; et moi j'en suis très fier. Si quelqu'un cherche à me diaboliser il perd son temps parce que je ne suis pas un diable.
Que dites-vous à ceux qui vous comparent à Karim Wade ?
Ils n'ont rien compris. Moi, je suis issu d'une famille modeste. Je passais certaines de mes vacances à faire le marchand ambulant au marché Nidobentaye pour assurer une bonne ouverture des classes. Je me suis battu pour en arriver là où j'en suis aujourd'hui. J'en remercie le Tout Puissant et je suis reconnaissant à mes parents qui m'ont appris le respect à autrui et l'humilité.
L'avènement du Président Macky Sall au pouvoir n'a pas changé d'un iota ma vie matérielle, ni celle de mes enfants. Et rien ne va faire de moi un arrogant ou quelqu'un de suffisant. Je sais d'où je viens et je sais que le pouvoir sur terre est très éphémère.
Vous n'étiez pas très connu avant l'élection de Macky Sall. Mais depuis quelques temps, vous êtes au devant de la scène. Qu'est-ce qui explique cela?
Vous savez la presse cherche toujours un diable. Hier c'était Karim Wade et aujourd'hui il faut en trouver un autre. Mais ce ne sera pas moi parce que je ne ferai rien de répréhensible. Par contre, je suis un peu responsable de ce début de harcèlement parce que j'ai décidé de donner du tonus à mon engagement politique. Cela crée des concurrents et des jaloux. Je sais que je ne suis qu'au début des attaques contre ma personne mais cela ne fera qu'accentuer ma détermination. Je ne ferai pas de voyeurisme et je raserai pas non plus les murs. Par contre j'ai décidé de ne plus réagir aux attaques contre ma personne.
Vous avez dissout récemment votre mouvement politique dans l'Apr. Est-ce que cela veut dire que vous cherchez un poste?
J'ai clairement dit que je suis en mesure d'assumer toute sorte de responsabilité dans ce pays. Je précise que je ne suis candidat à rien du tout en ce moment précis. Je suis très satisfait de ma condition et de ma situation actuellement, j'en remercie le Tout Puissant. Je vous rappelle que si je n'étais intéressé que par des postes j'aurai été nommé Ambassadeur car cela m'a été proposé par le Gouvernement sortant. Je suis loin, mais vraiment très loin, d'envier des ministres ou des directeurs généraux. Au contraire, connaissant les conditions extrêmes dans lesquelles ils travaillent j'éprouve plutôt de la compassion pour certains d'entre eux.
Nous sommes à un an des locales, comment l'Apr compte y aller? Seule ou avec BBY?
Je ne sais pas encore. Je suis personnellement d'avis qu'il vaut mieux construire des coalitions locales en s'adaptant aux réalités de chaque circonscription électorale. Il me semble un peu difficile et périlleux de vouloir construire la coalition à partir des etats-majors politiques.
Etes-vous candidat pour diriger une collectivité locale?
Je milite à Guédiawaye où le Parti compte d'éminents cadres et leaders qui sont capables de diriger nos listes et de gagner pour le parti. Mon ambition est de compter humblement parmi ceux qui auront contribué à faire gagner ceux que le parti choisira pour diriger nos listes dans cette ville.
Etes-vous intéressé par la Mairie de Guédiawaye?
Pour le moment, je suis simple militant à la base. Je vais travailler derrière les responsables du Parti à Guédiawaye. Je vais travailler uniquement dans le but de participer à la victoire de celui qui sera choisi par le parti. Au moment de choisir les candidats, le Parti décidera des modalités de désignation de nos candidats et c'est en ce moment seulement qu'il sera possible pour les uns et les autres de décliner leur ambition. En ce moment, ma seule et unique ambition est d'être Guédiawayois et de servir Guédiawaye, cette ville que j'aime tant.
Parlons maintenant de la traque des biens supposés mal acquis. Karim Wade est accusé d'avoir détourné près de 700 milliards. Qu'est-ce que vous en pensez?
J'en pense rien du tout. Je fais confiance à la justice de mon pays. J'espère que la vérité jaillira pour le bien du Sénégal.
Beaucoup d'argent aurait été détourné par les dignitaires de l'ancien régime. On parle même de milliers de milliards. Comment de telles sommes ont pu être volées des caisses de l'Etat?
Je ne saurai vous dire.
Pensez-vous que l'Etat dispose suffisamment de moyens pour récupérer tout cet argent?
Je pense que l'Etat s'est donné les moyens judiciaires et juridiques de pouvoir préserver son patrimoine. Cela peut cependant prendre plus de temps que ce que les populations peuvent espérer.
Entretien réalisé par la rédaction de Leral
La première année de gestion du Président Macky Sall est largement positive eu égard aux nombreuses réalisations que les Sénégalais ont vécu comme vous et moi. D'importants efforts ont été faits pour baisser les prix des denrées de premières nécessité. Les revenus des salariés ont été significativement améliorés grâce à une importante baisse de la fiscalité sur les salaires. Cinq mille emplois ont été créés dans la fonction publique, ce qui n'est pas négligeable pour un pays dont les finances publiques ont été gravement déstabilisées par une politique d'endettement incohérente et abusive.
L'action positive du Président Sall a été très significative dans le monde rural ; le Gouvernement mis en place au mois d'avril 2012 a ainsi pu mettre à disposition les intrants comme l'engrais et les semences malgré le fait que rien n'a été mis en place par le régime sortant qui était manifestement dans une logique des Terres brûlées. Mieux encore, par une politique des prix volontaires, le Gouvernement a su créer un climat favorable aux paysans qui, ont pu vendre leurs graines à un prix jamais atteint auparavant.
Last but not least, les mesures de sauvegarde du patrimoine public, ainsi que les mesures d'économies budgétaires par le biais de la suppression et de la rationalisation de certaines administrations publiques, ont permis de dégager des flux financiers affectés dans des secteurs sociaux.
Le budget 2013, dont la moitié est affectée aux dépenses d'investissement, ce qui est quand même révolutionnaire au Sénégal, permettra de percevoir davantage les fruits de la rupture engagée par le Président Sall.
Mais les problèmes sont encore là. L'électricité fait défaut. Le chômage est toujours une réalité. Le prix des denrées de première nécessité sont toujours élevés...
Vous avez évoqué trois préoccupations difficiles à satisfaire dans un pays dont pratiquement la moitié des revenus publics proviennent de l'endettement extérieur.
En ce qui concerne l'électricité, la nouvelle stratégie consiste à favoriser un climat d'investissement pour assurer une diversité énergétique. Concrètement il s'agit de diversifier les sources d'énergie au delà des centrales à fuel et à gaz, en favorisant la réalisation de centrales solaires, de centrales à charbon etc. D'autres part, des mécanismes de sécurisation de l'approvisionnement supportables par les finances publiques sont en train d'être mis en oeuvre pour mettre Senelec hors du risque de défaut de paiement.
La question de l'emploi, me semble t-il, est de loin la plus difficile à résoudre mais elle est aussi la plus grande préoccupation du chef de l'Etat. Il faut surtout comprendre que nous avons trouvé un pays qui connaît près de 50% de taux de chômage, ce taux n'a jamais cessé de s'apprécier depuis plus d'une dizaine d'années. Cela veut dire qu'il y a nécessité à renverser la tendance sinon évidemment nous allons vers des incertitudes sociales qui peuvent être lourdes de conséquences. A mon humble avis, en plus de visiter toutes les niches qu'offrent la Culture, le Sport et les Loisirs, il faudra qu'on arrive à une révolution agricole. C'est d'ailleurs pour cela que le président de la République accorde une importance toute première à la question agricole. Parce que si nous développons l'agriculture et la productivité agricole, nous parviendrons à agir mécaniquement sur le coût de la vie. Nous créerons aussi des centaines de milliers d'emplois liés directement à la production, à la transformation des produits, au transport, à la commercialisation etc.
A côté de l'agriculture, il s'agira de promouvoir l'auto-emploi et la création de petites et très petites entreprises par une plus grande accessibilité au crédit et une défiscalisation préférentielle. Pour le moment je constate, pour m'en désoler, que le secteur bancaire ne joue pas le jeu de la promotion des TPPME.
Concernant les prix des denrées, il y a eu dejà des efforts. Nous parviendrons à des résultats plus sensibles dès que nous arriverons à une productivité agricole qui permettra de renverser la tendance à l'importation tous azimuts des produits alimentaires. Si nous produisons suffisamment de riz, de lait, de blé, de maïs, de la viande pour ne plus en importer, les prix vont progressivement baisser. Pour illustrer cela il suffit de constater que le prix de la volaille a baissé de façon drastique depuis que le Sénégal en produit suffisamment et en qualité.
Nous pouvons réellement changer la vie des Sénégalais et nous sommes sur la bonne voie mais cela prendra le temps que cela prendra. C'est vrai que Abdoulaye Wade avait habitué les Sénégalais aux solutions "Joni Joni" mais cela a eu des conséquences catastrophiques pour tout le monde. Prenons le temps de nous transformer.
Certains accusent le Président Macky Sall d'avoir associé sa famille aux affaires de l'Etat. Vous le pensez vous aussi ?
Je ne connais aucun frère ou soeur de Macky qui soit nommé à un quelconque poste de décision. D'ailleurs nous ne sommes que cinq enfants d'une famille monogame donc il est facile de nous dénicher. La presse parle souvent de cousins, de beaux-frères, de beaux fils et d'oncles. C'est comme si le Sénégal avait subitement adopté une constitution qui interdit de nommer des personnes liées au président de la République par quelque parenté ou quelques alliances qui soient. Il faut qu'on arrête de débattre de questions qui ne sont pas posées.
Ne risque-t-il pas de commettre les mêmes erreurs que Wade qui avait placé ses enfants au coeur de la gestion des affaires publiques?
Pour le moment les enfants de Macky sont à l'école et ses frères et soeurs sont hors circuit. Que la presse nous laisse un peu tranquille. C'est quand même extraordinaire ! Nous sommes totalement en dehors des circuits de décision mais tous les jours on nous parle de gestion familiale du pouvoir. Moi en ce qui me concerne, et en ce qui concerne mes frères et ma soeur, nous avons une vie ordinaire, une vie de "gorgorlu"; et moi j'en suis très fier. Si quelqu'un cherche à me diaboliser il perd son temps parce que je ne suis pas un diable.
Que dites-vous à ceux qui vous comparent à Karim Wade ?
Ils n'ont rien compris. Moi, je suis issu d'une famille modeste. Je passais certaines de mes vacances à faire le marchand ambulant au marché Nidobentaye pour assurer une bonne ouverture des classes. Je me suis battu pour en arriver là où j'en suis aujourd'hui. J'en remercie le Tout Puissant et je suis reconnaissant à mes parents qui m'ont appris le respect à autrui et l'humilité.
L'avènement du Président Macky Sall au pouvoir n'a pas changé d'un iota ma vie matérielle, ni celle de mes enfants. Et rien ne va faire de moi un arrogant ou quelqu'un de suffisant. Je sais d'où je viens et je sais que le pouvoir sur terre est très éphémère.
Vous n'étiez pas très connu avant l'élection de Macky Sall. Mais depuis quelques temps, vous êtes au devant de la scène. Qu'est-ce qui explique cela?
Vous savez la presse cherche toujours un diable. Hier c'était Karim Wade et aujourd'hui il faut en trouver un autre. Mais ce ne sera pas moi parce que je ne ferai rien de répréhensible. Par contre, je suis un peu responsable de ce début de harcèlement parce que j'ai décidé de donner du tonus à mon engagement politique. Cela crée des concurrents et des jaloux. Je sais que je ne suis qu'au début des attaques contre ma personne mais cela ne fera qu'accentuer ma détermination. Je ne ferai pas de voyeurisme et je raserai pas non plus les murs. Par contre j'ai décidé de ne plus réagir aux attaques contre ma personne.
Vous avez dissout récemment votre mouvement politique dans l'Apr. Est-ce que cela veut dire que vous cherchez un poste?
J'ai clairement dit que je suis en mesure d'assumer toute sorte de responsabilité dans ce pays. Je précise que je ne suis candidat à rien du tout en ce moment précis. Je suis très satisfait de ma condition et de ma situation actuellement, j'en remercie le Tout Puissant. Je vous rappelle que si je n'étais intéressé que par des postes j'aurai été nommé Ambassadeur car cela m'a été proposé par le Gouvernement sortant. Je suis loin, mais vraiment très loin, d'envier des ministres ou des directeurs généraux. Au contraire, connaissant les conditions extrêmes dans lesquelles ils travaillent j'éprouve plutôt de la compassion pour certains d'entre eux.
Nous sommes à un an des locales, comment l'Apr compte y aller? Seule ou avec BBY?
Je ne sais pas encore. Je suis personnellement d'avis qu'il vaut mieux construire des coalitions locales en s'adaptant aux réalités de chaque circonscription électorale. Il me semble un peu difficile et périlleux de vouloir construire la coalition à partir des etats-majors politiques.
Etes-vous candidat pour diriger une collectivité locale?
Je milite à Guédiawaye où le Parti compte d'éminents cadres et leaders qui sont capables de diriger nos listes et de gagner pour le parti. Mon ambition est de compter humblement parmi ceux qui auront contribué à faire gagner ceux que le parti choisira pour diriger nos listes dans cette ville.
Etes-vous intéressé par la Mairie de Guédiawaye?
Pour le moment, je suis simple militant à la base. Je vais travailler derrière les responsables du Parti à Guédiawaye. Je vais travailler uniquement dans le but de participer à la victoire de celui qui sera choisi par le parti. Au moment de choisir les candidats, le Parti décidera des modalités de désignation de nos candidats et c'est en ce moment seulement qu'il sera possible pour les uns et les autres de décliner leur ambition. En ce moment, ma seule et unique ambition est d'être Guédiawayois et de servir Guédiawaye, cette ville que j'aime tant.
Parlons maintenant de la traque des biens supposés mal acquis. Karim Wade est accusé d'avoir détourné près de 700 milliards. Qu'est-ce que vous en pensez?
J'en pense rien du tout. Je fais confiance à la justice de mon pays. J'espère que la vérité jaillira pour le bien du Sénégal.
Beaucoup d'argent aurait été détourné par les dignitaires de l'ancien régime. On parle même de milliers de milliards. Comment de telles sommes ont pu être volées des caisses de l'Etat?
Je ne saurai vous dire.
Pensez-vous que l'Etat dispose suffisamment de moyens pour récupérer tout cet argent?
Je pense que l'Etat s'est donné les moyens judiciaires et juridiques de pouvoir préserver son patrimoine. Cela peut cependant prendre plus de temps que ce que les populations peuvent espérer.
Entretien réalisé par la rédaction de Leral