Qu’est-ce qui motive votre candidature à la municipalité de Richard Toll ?
Richard Toll présente un visage qu’elle ne devait pas avoir. Nous sommes dans une commune à potentialités économiques et humaines énormes. Richard Toll devait dépasser ce stade-là. Personne ne fera notre commune à notre place. Pour construire Richard Toll, ce sont les fils de cette ville qui le feront. Fort de cette conviction, je me suis dit que la meilleure solution, c’est de s’investir en politique pour apporter ma pierre à l’édifice.
Comment expliquez-vous la situation dans laquelle se trouve Richard Toll ?
Un manque de volonté politique des responsables qui ont été là depuis que Richard Toll a été érigée en commune et surtout un manque de vision. Les maires qu’on a eus n’ont pas été à la hauteur des attentes des populations. Depuis 1981, quatre maires se sont succédé à la tête de la municipalité. Rien n’a changé et la situation va de mal en pis. On a essayé plusieurs candidats de tout genre, tout âge et de tout niveau intellectuel mais la situation reste telle qu’elle est. Je pense que nous, jeunes de Richard Toll d’ici ou d’ailleurs, devons reprendre le flambeau et de conduire notre localité sous de meilleurs auspices.
Votre candidature à la municipalité de Richard Toll a-t-elle le soutien de votre parti, Bokk Gis Gis ?
Je suis le coordonnateur départemental de Bokk Gis Gis à Dagana et coordonnateur communal à Richard Toll. Je connais Pape Diop dans Bokk Gis Gis, pas dans le Parti démocratique sénégalais. J’ai la promesse de soutien de la direction de mon parti pour mon investiture à Richard Toll. Ce n’est pas encore officiel mais ça ne va pas tarder à l’être.
De quelle manière votre parti compte participer aux Locales du 29 juin ?
Globalement, je ne saurai le dire. Mais, au niveau de Richard Toll, le comité électoral a pensé qu’on doit aller aux élections sous la bannière de Bokk Gis Gis pour une raison très simple parce que le parti vient de naître. Nous devons nous peser ; il faut qu’on se mesure par rapport aux autres partis. Et on est très confiant vu le travail qui a été accompli jusque-là. Si on se présente seul aux Locales, on aura de très bons résultats. Mais, sur le plan départemental, nous n’excluons pas une alliance avec d’autres partis avec qui nous partageons la même idéologie et la même vision pour Dagana et pour Richard Toll.
Macky Sall vient de faire deux ans à la tête du pays. Quel bilan tirez-vous de sa gestion ?
La situation du pays est catastrophique. Je fais partie de ceux qui ont voté pour le départ de Wade du pouvoir même si je n’ai pas voté pour Macky Sall. Nous avons mis à la place un homme qui est incapable de diriger ce pays. C’est mon avis et je pense que beaucoup de Sénégalais le partagent. Deux ans après, on ne sait toujours pas où va le pays. Il nous a bercés avec le Yoonu Yokkuté puis le Plan Sénégal émergent, on risque de se perdre. Le PSE a été conçu pour les Sénégalais certes mais sans les Sénégalais. Je ne connais pas une seule couche de la population qui se sent concernée par ce plan parce que tout simplement les Sénégalais n’y ont pas été associés. Ce sont des soi-disant intellectuels et technocrates qui se sont réunis pour définir ce programme. Décider pour quelqu’un sans l’avis de celui-ci, c’est décider contre lui. Et c’est dommage. C’est une situation que je ne souhaite pas. Honnêtement, je veux que Macky Sall réussisse pour l’intérêt des Sénégalais. Mais, le président de la République a pris la mauvaise direction et le Sénégal ne sortira pas de l’ornière avec lui.
Pour la Présidentielle de 2017, Pape Diop fera-t-il face à Macky Sall ?
L’alternative à Macky Sall c’est évidemment le Président Pape Diop. Je le dis sans détours. Mais, on n’en est pas encore là. Les Sénégalais attendent encore que leur situation change. Le régime actuel a opéré plusieurs réformes parmi lesquelles la Couverture maladie universelle, les bourses familiales… qui ont amplifié la souffrance des Sénégalais. Si la CMU avait été bien élaborée, elle n’aurait pas été un programme à mettre en place en l’espace d’une année. Raison pour laquelle, beaucoup de Sénégalais ne bénéficient pas de ce programme qui n’a pas été bien fait. Les concepts sont bons, mais il faut bien réfléchir pour les mettre en pratique.
Richard Toll présente un visage qu’elle ne devait pas avoir. Nous sommes dans une commune à potentialités économiques et humaines énormes. Richard Toll devait dépasser ce stade-là. Personne ne fera notre commune à notre place. Pour construire Richard Toll, ce sont les fils de cette ville qui le feront. Fort de cette conviction, je me suis dit que la meilleure solution, c’est de s’investir en politique pour apporter ma pierre à l’édifice.
Comment expliquez-vous la situation dans laquelle se trouve Richard Toll ?
Un manque de volonté politique des responsables qui ont été là depuis que Richard Toll a été érigée en commune et surtout un manque de vision. Les maires qu’on a eus n’ont pas été à la hauteur des attentes des populations. Depuis 1981, quatre maires se sont succédé à la tête de la municipalité. Rien n’a changé et la situation va de mal en pis. On a essayé plusieurs candidats de tout genre, tout âge et de tout niveau intellectuel mais la situation reste telle qu’elle est. Je pense que nous, jeunes de Richard Toll d’ici ou d’ailleurs, devons reprendre le flambeau et de conduire notre localité sous de meilleurs auspices.
Votre candidature à la municipalité de Richard Toll a-t-elle le soutien de votre parti, Bokk Gis Gis ?
Je suis le coordonnateur départemental de Bokk Gis Gis à Dagana et coordonnateur communal à Richard Toll. Je connais Pape Diop dans Bokk Gis Gis, pas dans le Parti démocratique sénégalais. J’ai la promesse de soutien de la direction de mon parti pour mon investiture à Richard Toll. Ce n’est pas encore officiel mais ça ne va pas tarder à l’être.
De quelle manière votre parti compte participer aux Locales du 29 juin ?
Globalement, je ne saurai le dire. Mais, au niveau de Richard Toll, le comité électoral a pensé qu’on doit aller aux élections sous la bannière de Bokk Gis Gis pour une raison très simple parce que le parti vient de naître. Nous devons nous peser ; il faut qu’on se mesure par rapport aux autres partis. Et on est très confiant vu le travail qui a été accompli jusque-là. Si on se présente seul aux Locales, on aura de très bons résultats. Mais, sur le plan départemental, nous n’excluons pas une alliance avec d’autres partis avec qui nous partageons la même idéologie et la même vision pour Dagana et pour Richard Toll.
Macky Sall vient de faire deux ans à la tête du pays. Quel bilan tirez-vous de sa gestion ?
La situation du pays est catastrophique. Je fais partie de ceux qui ont voté pour le départ de Wade du pouvoir même si je n’ai pas voté pour Macky Sall. Nous avons mis à la place un homme qui est incapable de diriger ce pays. C’est mon avis et je pense que beaucoup de Sénégalais le partagent. Deux ans après, on ne sait toujours pas où va le pays. Il nous a bercés avec le Yoonu Yokkuté puis le Plan Sénégal émergent, on risque de se perdre. Le PSE a été conçu pour les Sénégalais certes mais sans les Sénégalais. Je ne connais pas une seule couche de la population qui se sent concernée par ce plan parce que tout simplement les Sénégalais n’y ont pas été associés. Ce sont des soi-disant intellectuels et technocrates qui se sont réunis pour définir ce programme. Décider pour quelqu’un sans l’avis de celui-ci, c’est décider contre lui. Et c’est dommage. C’est une situation que je ne souhaite pas. Honnêtement, je veux que Macky Sall réussisse pour l’intérêt des Sénégalais. Mais, le président de la République a pris la mauvaise direction et le Sénégal ne sortira pas de l’ornière avec lui.
Pour la Présidentielle de 2017, Pape Diop fera-t-il face à Macky Sall ?
L’alternative à Macky Sall c’est évidemment le Président Pape Diop. Je le dis sans détours. Mais, on n’en est pas encore là. Les Sénégalais attendent encore que leur situation change. Le régime actuel a opéré plusieurs réformes parmi lesquelles la Couverture maladie universelle, les bourses familiales… qui ont amplifié la souffrance des Sénégalais. Si la CMU avait été bien élaborée, elle n’aurait pas été un programme à mettre en place en l’espace d’une année. Raison pour laquelle, beaucoup de Sénégalais ne bénéficient pas de ce programme qui n’a pas été bien fait. Les concepts sont bons, mais il faut bien réfléchir pour les mettre en pratique.