Pouvez-vous vous présenter en quelques mots aux internautes ?
Bonjour moi c’est Ramatoulaye Diallo, plus connue sur le nom Déesse Major. Je suis artiste rappeuse et j’habite à Grand-Yoff.
Pourquoi Déesse Major ?
Déesse dans le sens figuré signifie la divinité, la beauté féminine. Et je considère toutes les femmes du monde comme des divinités, surtout celles qui se battent, qui sont courageuses. Et Major signifie le maître, le plus brillant. Par exemple, si vous allez dans les hautes écoles, le plus fort de la promo, on l’appelle Major, qui veut aussi dire le meilleur. Voilà en résumé la signification de Déesse Major. Ce qui veut dire que j’incarne la beauté divine et la bravoure.
Comment et depuis combien de temps êtes-vous dans le milieu hip hop ?
En fait je suis née dans une famille d’artistes, ma maman chantait très bien, j’ai un grand frère qui est artiste peintre, il a fait six ans au conservatoire et un autre grand frère chanteur qui avait sorti un album en Espagne. J’aime la musique depuis toute petite. Mais je me suis identifiée dans le hip hop parce que j’aime le rap. Je vous rappelle aussi que j’ai enregistré ma première maquette en 2008.
Et pourquoi avoir attendu jusqu’en 2013 pour vous dévoiler ?
C’est la patience. En fait moi, je travaille depuis 2008 avec Fou Malade d’ailleurs c’est mon mentor, il ne cesse de me conseiller. C’est la raison pour laquelle j’ai attendu jusqu’à ce moment pour sortir le premier clip de mon single « Mu Nice »
Bonjour moi c’est Ramatoulaye Diallo, plus connue sur le nom Déesse Major. Je suis artiste rappeuse et j’habite à Grand-Yoff.
Pourquoi Déesse Major ?
Déesse dans le sens figuré signifie la divinité, la beauté féminine. Et je considère toutes les femmes du monde comme des divinités, surtout celles qui se battent, qui sont courageuses. Et Major signifie le maître, le plus brillant. Par exemple, si vous allez dans les hautes écoles, le plus fort de la promo, on l’appelle Major, qui veut aussi dire le meilleur. Voilà en résumé la signification de Déesse Major. Ce qui veut dire que j’incarne la beauté divine et la bravoure.
Comment et depuis combien de temps êtes-vous dans le milieu hip hop ?
En fait je suis née dans une famille d’artistes, ma maman chantait très bien, j’ai un grand frère qui est artiste peintre, il a fait six ans au conservatoire et un autre grand frère chanteur qui avait sorti un album en Espagne. J’aime la musique depuis toute petite. Mais je me suis identifiée dans le hip hop parce que j’aime le rap. Je vous rappelle aussi que j’ai enregistré ma première maquette en 2008.
Et pourquoi avoir attendu jusqu’en 2013 pour vous dévoiler ?
C’est la patience. En fait moi, je travaille depuis 2008 avec Fou Malade d’ailleurs c’est mon mentor, il ne cesse de me conseiller. C’est la raison pour laquelle j’ai attendu jusqu’à ce moment pour sortir le premier clip de mon single « Mu Nice »
Justement parlez-nous de ce single « Mu nice »?
« Mu nice » parle de l’infidélité des hommes. Actuellement, il est fréquent de voir des hommes mariés qui sont infidèles envers leurs femmes. Et la plupart des femmes sont devenues infidèles à cause d’eux. J’ai sorti ce single parce que j’aime la fidélité. Je pense que dans un ménage, il faut toujours être fidèle envers son conjoint. « Mu nice » veut dire tout doit être beau dans la vie de couple. Même avec vos parents vous devez entretenir de bonnes relations à plus forte raison avec votre conjoint.
Avez-vous eu l’accord de vos parents avant de vous lancer ?
Je vous avais dit que je suis née dans une famille d’artiste, c’est pourquoi je n’avais pas de problèmes avec mes parents. Ce sont eux qui m’ont soutenue, surtout ma tante qui m’a élevée depuis toute petite. Vraiment ils m’ont encouragée et ils me conseillent tout le temps. Je n’ai pas vécu avec mes propres parents car ils m’ont quittée depuis toute petite. Et c’est ma tante qui m’a élevée toute seule. Je profite de cette occasion pour lui faire un petit coucou.
Pensez-vous vous en sortir en choisissant le rap ?
Bien sûr ! Parce que je suis dans le hip hop et je vois que tous les rappeurs me soutiennent. Vraiment, ils m’ont accueillie à bras ouverts, ils me conseillent tout le temps.
Que pensez-vous de la scène hip hop féminine au Sénégal ?
Je pense que ça évolue, il y a un niveau plus ou moins élevé du rap. C’est pourquoi je fais de mon mieux pour atteindre ce niveau.
C’est peut-être une question difficile mais comment vous voyez-vous dans cinq ans?
Dans cinq ans je souhaite sortir trois albums, réussir dans le rap afin d’atteindre mon but qui est celui de l’engagement et d’être la voix des sans voix parce que je pense qu’un artiste à plus forte raison un rappeur doit être engagé.
A voir votre clip, on ne sent pas trop l’engagement alors que vous dites que vous êtes engagée ?
Je peux dire d’une part que c’est du bling bling c’est juste pour vendre, mais je suis engagée à travers mes paroles.
Quel genre de fille incarnez-vous ?
J’incarne le swagg and fashion parce que je suis jeune, actuellement c’est la tendance, être bien dans ma peau parce que c’est moi-même et j’assume.
« Mu nice » parle de l’infidélité des hommes. Actuellement, il est fréquent de voir des hommes mariés qui sont infidèles envers leurs femmes. Et la plupart des femmes sont devenues infidèles à cause d’eux. J’ai sorti ce single parce que j’aime la fidélité. Je pense que dans un ménage, il faut toujours être fidèle envers son conjoint. « Mu nice » veut dire tout doit être beau dans la vie de couple. Même avec vos parents vous devez entretenir de bonnes relations à plus forte raison avec votre conjoint.
Avez-vous eu l’accord de vos parents avant de vous lancer ?
Je vous avais dit que je suis née dans une famille d’artiste, c’est pourquoi je n’avais pas de problèmes avec mes parents. Ce sont eux qui m’ont soutenue, surtout ma tante qui m’a élevée depuis toute petite. Vraiment ils m’ont encouragée et ils me conseillent tout le temps. Je n’ai pas vécu avec mes propres parents car ils m’ont quittée depuis toute petite. Et c’est ma tante qui m’a élevée toute seule. Je profite de cette occasion pour lui faire un petit coucou.
Pensez-vous vous en sortir en choisissant le rap ?
Bien sûr ! Parce que je suis dans le hip hop et je vois que tous les rappeurs me soutiennent. Vraiment, ils m’ont accueillie à bras ouverts, ils me conseillent tout le temps.
Que pensez-vous de la scène hip hop féminine au Sénégal ?
Je pense que ça évolue, il y a un niveau plus ou moins élevé du rap. C’est pourquoi je fais de mon mieux pour atteindre ce niveau.
C’est peut-être une question difficile mais comment vous voyez-vous dans cinq ans?
Dans cinq ans je souhaite sortir trois albums, réussir dans le rap afin d’atteindre mon but qui est celui de l’engagement et d’être la voix des sans voix parce que je pense qu’un artiste à plus forte raison un rappeur doit être engagé.
A voir votre clip, on ne sent pas trop l’engagement alors que vous dites que vous êtes engagée ?
Je peux dire d’une part que c’est du bling bling c’est juste pour vendre, mais je suis engagée à travers mes paroles.
Quel genre de fille incarnez-vous ?
J’incarne le swagg and fashion parce que je suis jeune, actuellement c’est la tendance, être bien dans ma peau parce que c’est moi-même et j’assume.
Pensez-vous pouvoir surpasser vos aînées comme Alif?
C’est pour cette raison que je suis là, je pouvais amener le même style qu’Alif, mais non, il faut que j’incarne mon propre style « ndax mu nice »
Est-ce que vous êtes sûre de ce que vous incarnez ?
Tout à fait et depuis toute petite j’aime faire des choses inédites, c’est pourquoi je suis venue prendre le hip hop féminin pour le relever afin qu’on sache qu’au Sénégal, il y a de très grandes rappeuses avec un style différent des autres. En me regardant de haut en bas vous conviendrez avec moi que je suis une vraie rappeuse
Avez-vous des modèles dans la vie ? Quelles artistes admirez-vous en particuliers dans le rap ?
Ici au Sénégal mon idole c’est Miryam du groupe Alif. C’est grâce à elle que j’ai eu le courage de faire du rap. Elle a fait un bon travail, c’est une amie, une grande sœur, elle m’a inspirée. C’est quelqu’un de bien, je l’ai côtoyée et elle me prodigue des conseils en m’indiquant le chemin à prendre. Si c’est aux Usa, c’est Eve qui est mon idole.
Qu’est-ce que vous aimez et détestez le plus?
J’aime la fidélité parce que dans la vie il faut toujours être sincère en vers son prochain surtout dans ce que vous faites. La fidélité il faut la concevoir comme une spiritualité. Par contre, je déteste le mensonge et je pense que ce n’est pas religieux. En tout cas, je prie Dieu pour ne pas y verser.
Des projets en perspective?
Actuellement, je suis en train de faire la promo de mon single mais je compte sortir mon premier album dans peu de temps, je ne connais pas la date exactement mais je vous le communiquerai en temps opportun. En tout cas j’y travaille entre deux studios surtout à Younkoukou chez Fou Malade où je travaille le plus.
Pour finir, avez-vous quelque chose à dire aux lecteurs de Leral ?
J’aimerai ajouter que dans la vie il faut toujours croire en ses rêves et moi, je suis du genre à aller loin. J’ai des ambitions que je veux réaliser. J’aime me donner à fond et aller jusqu’au bout de mes rêves. Je demande à tout le monde de me soutenir surtout mes fans. Je suis là pour le meilleur du hip hop sénégalais et je ferai tout mon possible pour leur faire plaisir.
Interview réalisée par Cheikh Camara Coka
C’est pour cette raison que je suis là, je pouvais amener le même style qu’Alif, mais non, il faut que j’incarne mon propre style « ndax mu nice »
Est-ce que vous êtes sûre de ce que vous incarnez ?
Tout à fait et depuis toute petite j’aime faire des choses inédites, c’est pourquoi je suis venue prendre le hip hop féminin pour le relever afin qu’on sache qu’au Sénégal, il y a de très grandes rappeuses avec un style différent des autres. En me regardant de haut en bas vous conviendrez avec moi que je suis une vraie rappeuse
Avez-vous des modèles dans la vie ? Quelles artistes admirez-vous en particuliers dans le rap ?
Ici au Sénégal mon idole c’est Miryam du groupe Alif. C’est grâce à elle que j’ai eu le courage de faire du rap. Elle a fait un bon travail, c’est une amie, une grande sœur, elle m’a inspirée. C’est quelqu’un de bien, je l’ai côtoyée et elle me prodigue des conseils en m’indiquant le chemin à prendre. Si c’est aux Usa, c’est Eve qui est mon idole.
Qu’est-ce que vous aimez et détestez le plus?
J’aime la fidélité parce que dans la vie il faut toujours être sincère en vers son prochain surtout dans ce que vous faites. La fidélité il faut la concevoir comme une spiritualité. Par contre, je déteste le mensonge et je pense que ce n’est pas religieux. En tout cas, je prie Dieu pour ne pas y verser.
Des projets en perspective?
Actuellement, je suis en train de faire la promo de mon single mais je compte sortir mon premier album dans peu de temps, je ne connais pas la date exactement mais je vous le communiquerai en temps opportun. En tout cas j’y travaille entre deux studios surtout à Younkoukou chez Fou Malade où je travaille le plus.
Pour finir, avez-vous quelque chose à dire aux lecteurs de Leral ?
J’aimerai ajouter que dans la vie il faut toujours croire en ses rêves et moi, je suis du genre à aller loin. J’ai des ambitions que je veux réaliser. J’aime me donner à fond et aller jusqu’au bout de mes rêves. Je demande à tout le monde de me soutenir surtout mes fans. Je suis là pour le meilleur du hip hop sénégalais et je ferai tout mon possible pour leur faire plaisir.
Interview réalisée par Cheikh Camara Coka
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