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Je m’appelle Ramatoulaye Clémentine Sarr, on me surnomme Guigui. Je suis étudiante en Master 2 Marketing et Communication en même temps une chanteuse qui vient tout juste de sortir un single « Li ci Mbeuguel » qui cartonne à travers les médias
Pourquoi on vous surnomme Guigui ?
Parce que j’ai hérité de mon homonyme qui avait une tante qui revenait de la France avec son neveu. La mère de ce dernier était tellement belle et elle s’appelait Guiguite, donc, quand il (le neveu) a vu mon homonyme, il lui a dit « tata toi aussi je vais t’appeler Guiguite ». Mais il ne pouvait pas prononcer ce nom, donc il l’appelait « Guigui » d’où mon nom. Je l’ai hérité parce que quand je suis née, mon homonyme a dit à ma mère « Ah ! Voilà tu as un très joli bébé comme elle s’appelle Ramatoulaye Clémentine comme moi, je vais aussi lui donner notre nom fétiche, notre nom de beauté Guigui ».
Avant de revenir sur votre single, racontez-nous un peu votre flamme pour la musique
Je peux dire c’est comme tous les artistes, c’est une passion qui est ancrée en moi. Depuis toute petite, je voulais faire de la musique mais ma mère ne voulait pas, ce qu’elle trouvait primordial c’était mes études. Mon père m’avait beaucoup encouragée. Mais comme je ne voulais pas créer de discorde au sein de notre famille, j’ai préféré suivre mes études pour ensuite vivre ma passion. Quand je suis parvenue à réaliser leur souhait, c’est-à-dire avoir le Bac, Machallah ! J’ai un Bac+4, je suis à ma 5e année en Marketing et Communication. N’empêche, je me suis dit que je vais maintenant réaliser mon rêve, celui de devenir artiste chanteuse et de montrer au monde entier que je suis capable d’être diplômée avant d’entamer une carrière musicale. Ce qui m’a poussée à sortir ce single pour montrer à mes parents que je n’ai pas abandonné mon rêve et que j’ai réussi à les satisfaire. Donc j’insiste pour dire à tous les jeunes de faire comme moi. C’est-à-dire de respecter la volonté de leurs parents et surtout aller au bout de leurs études pour enfin réaliser leur rêve.
Parlez-nous maintenant de votre single « Li ci Mbeuguel »
« Li ci Mbeuguel » je peux dire que c’est une chanson d’amour parmi tant d’autres, la seule différence, c’est que là, je chante une femme qui ne prend pas soin de son mari. Parce qu’on a tendance à voir qu’au Sénégal nos hommes sont le plus souvent polygames. Pour moi, ce phénomène est dû au fait que les femmes ne satisfont pas les hommes à 100%. Je pense qu’il faut assumer son rôle d’épouse, de femme au foyer et de maman, il ne faut pas se limiter à la famille, il faut s’occuper des hommes. C’est la raison pour laquelle j’ai chanté « Li ci Mbeuguel » pour montrer que l’amour c’est la vie, c’est la paix, c’est le monde. On ne peut pas vivre sans amour. Je pense que les femmes devraient bien y réfléchir et s’occuper de leurs hommes.C’est le message que j’ai voulu lancer pour conscientiser les femmes.
A travers ce clip on ne sent pas vraiment du vrai mbalax. Alors, c’est quel style de musique que vous nous apportez ?
J’ai voulu me différencier du style qu’on entend tous les jours c’est-à-dire le Mbalax pur et dur. Je fais du Pop-mblalax, c’est-à-dire prendre nos sonorités le tama le sabar et les mélanger avec les autres beats Rnb, Pop, disco… Voilà ce mélange qui fait la beauté de ce single qu’on peut même danser aux Etats-Unis, en Chine, dans les baptêmes ou dans les night clubs. J’invite tous les Sénégalais à écouter ce genre de musique à l’apprécier aussi
Comment vous l’avez travaillé, ça n’a pas été simple ?
Dans l’ensemble, je rends grâce à Dieu.J’ai eu à rencontrer des hommes du milieu très agréables comme mon professeur de musique Adolphe Coly et l’arrangeur Paul Diouf qui m’ont beaucoup aidée franchement sur le plan artistique et musical. J’ai eu une idée que j’ai voulu extérioriser et ils m’ont beaucoup aidée sur cela tout en me donnant des conseils, des recommandations et des voies à suivre. Je ne l’ai pas regretté parce que « Li ci Mbeuguel » c’est un single que les Sénégalais ont bien accueilli avec classe, avec innovation, surtout avec beaucoup d’amour.
Je m’appelle Ramatoulaye Clémentine Sarr, on me surnomme Guigui. Je suis étudiante en Master 2 Marketing et Communication en même temps une chanteuse qui vient tout juste de sortir un single « Li ci Mbeuguel » qui cartonne à travers les médias
Pourquoi on vous surnomme Guigui ?
Parce que j’ai hérité de mon homonyme qui avait une tante qui revenait de la France avec son neveu. La mère de ce dernier était tellement belle et elle s’appelait Guiguite, donc, quand il (le neveu) a vu mon homonyme, il lui a dit « tata toi aussi je vais t’appeler Guiguite ». Mais il ne pouvait pas prononcer ce nom, donc il l’appelait « Guigui » d’où mon nom. Je l’ai hérité parce que quand je suis née, mon homonyme a dit à ma mère « Ah ! Voilà tu as un très joli bébé comme elle s’appelle Ramatoulaye Clémentine comme moi, je vais aussi lui donner notre nom fétiche, notre nom de beauté Guigui ».
Avant de revenir sur votre single, racontez-nous un peu votre flamme pour la musique
Je peux dire c’est comme tous les artistes, c’est une passion qui est ancrée en moi. Depuis toute petite, je voulais faire de la musique mais ma mère ne voulait pas, ce qu’elle trouvait primordial c’était mes études. Mon père m’avait beaucoup encouragée. Mais comme je ne voulais pas créer de discorde au sein de notre famille, j’ai préféré suivre mes études pour ensuite vivre ma passion. Quand je suis parvenue à réaliser leur souhait, c’est-à-dire avoir le Bac, Machallah ! J’ai un Bac+4, je suis à ma 5e année en Marketing et Communication. N’empêche, je me suis dit que je vais maintenant réaliser mon rêve, celui de devenir artiste chanteuse et de montrer au monde entier que je suis capable d’être diplômée avant d’entamer une carrière musicale. Ce qui m’a poussée à sortir ce single pour montrer à mes parents que je n’ai pas abandonné mon rêve et que j’ai réussi à les satisfaire. Donc j’insiste pour dire à tous les jeunes de faire comme moi. C’est-à-dire de respecter la volonté de leurs parents et surtout aller au bout de leurs études pour enfin réaliser leur rêve.
Parlez-nous maintenant de votre single « Li ci Mbeuguel »
« Li ci Mbeuguel » je peux dire que c’est une chanson d’amour parmi tant d’autres, la seule différence, c’est que là, je chante une femme qui ne prend pas soin de son mari. Parce qu’on a tendance à voir qu’au Sénégal nos hommes sont le plus souvent polygames. Pour moi, ce phénomène est dû au fait que les femmes ne satisfont pas les hommes à 100%. Je pense qu’il faut assumer son rôle d’épouse, de femme au foyer et de maman, il ne faut pas se limiter à la famille, il faut s’occuper des hommes. C’est la raison pour laquelle j’ai chanté « Li ci Mbeuguel » pour montrer que l’amour c’est la vie, c’est la paix, c’est le monde. On ne peut pas vivre sans amour. Je pense que les femmes devraient bien y réfléchir et s’occuper de leurs hommes.C’est le message que j’ai voulu lancer pour conscientiser les femmes.
A travers ce clip on ne sent pas vraiment du vrai mbalax. Alors, c’est quel style de musique que vous nous apportez ?
J’ai voulu me différencier du style qu’on entend tous les jours c’est-à-dire le Mbalax pur et dur. Je fais du Pop-mblalax, c’est-à-dire prendre nos sonorités le tama le sabar et les mélanger avec les autres beats Rnb, Pop, disco… Voilà ce mélange qui fait la beauté de ce single qu’on peut même danser aux Etats-Unis, en Chine, dans les baptêmes ou dans les night clubs. J’invite tous les Sénégalais à écouter ce genre de musique à l’apprécier aussi
Comment vous l’avez travaillé, ça n’a pas été simple ?
Dans l’ensemble, je rends grâce à Dieu.J’ai eu à rencontrer des hommes du milieu très agréables comme mon professeur de musique Adolphe Coly et l’arrangeur Paul Diouf qui m’ont beaucoup aidée franchement sur le plan artistique et musical. J’ai eu une idée que j’ai voulu extérioriser et ils m’ont beaucoup aidée sur cela tout en me donnant des conseils, des recommandations et des voies à suivre. Je ne l’ai pas regretté parce que « Li ci Mbeuguel » c’est un single que les Sénégalais ont bien accueilli avec classe, avec innovation, surtout avec beaucoup d’amour.
Est-ce que vous avez ciblé un public en sortant ce single ?
Non pas du tout ! Parce qu’il faut dire que la musique c’est l’art, c’est l’amour en général. Je n’ai pas de public spécifique. Comme je vous l’ai dit, même les amis de ma mère qui ont environ la cinquantaine dansent quand ils entendent ma chanson à la radio ou voient le clip à la télé. Pareil pour mon petit neveu de 4 ans qui en entendant cette mélodie ne se prive pas de danser à la maison. A chacun sa manière d’interpréter ma chanson.
Ne craignez-vous pas de décevoir surtout en vous aventurant sur des sonorités étrangères que les Sénégalais n'écoutent pas trop?
Je vais vous confier quelque chose, le mot « peur » n’existe pas dans mon vocabulaire. Moi, tout ce que je veux c’est de vivre ma passion et de la faire vivre aux autres qui l’aiment. Et j’y crois vraiment.
Combien de temps il vous a fallu pour sortir ce single ?
Pour ce single quand même, il m’a fallu cinq voire six mois. Parce qu’au début je prenais des cours de vocalisme, avant de faire l’enregistrement. Après l’enregistrement, il fallait que je laisse écouter ce single à des connaisseurs de la musique. Après cela, j’ai eu à contacter le réalisateur Lionel, lui aussi est venu avec beaucoup d’innovations. On a longuement discuté, échangé. Voilà c’est le travail qu’on a fait pour sortir un beau produit que tout le monde aime. Et je ne regrette pas de passer six mois à travailler ce single
Depuis la sortie de ce single, qu’est ce qui a changé en vous ?
Peut-être le train-train du quotidien avec les rendez-vous, les interviews, les émissions télévisées, voilà c’était le but recherché, parce que ce n’est pas facile de sortir un single pour la première fois et que les médias apprécient ce que vous faites. Quand vous présentez un produit, on vous cale un rendez-vous. J’en profite pour remercier les gens qui m’ont aidée à réaliser ce projet. A part cela, tout va bien, j’ai toujours les mêmes amis, parce que c’est grâce à eux que j’ai réalisé tout ça « lila djigue doko bayi » comme on dit en wolof
Est-ce que vous confirmez que vous resterez toujours avec vos amis malgré le succès qui vous attend ?
Bien sûr ! Parce que je vais vous dire quelque chose, j’étais candidate à l’élection Miss Oscar des vacances en 2006 et j’avais terminé comme deuxième dauphine, on m’appelait de partout pour me proposer des publicités, d’être présentatrice télé. Mais comme je vous disais j’ai toujours été obéissante envers mes parents parce que tout ce qui les intéressait c'était les études. Mes amis aussi c’était la même chose. Je peux affirmer que je ne vais pas changer, parce que jusqu’à présent j'ai bénéficié de la grâce du Seigneur. A présent c’est ça ma vie, à part la musique, rester humble, avoir les mêmes amis, fréquenter les mêmes personnes, en dehors d'eux ça sera purement dans le cadre professionnel.
Nous avons constaté qu’il y a des artistes qui vous ont devancé, est ce qu’il y en a qui vous inspirent ?
Moi, j’ai un artiste que j’admire personnellement, c’est Souleymane Faye, c’est mon idole, je peux dire que c’est un vrai artiste.
Qu’est-ce que vous voyez en lui ?
C’est son côté artistique, c’est vraiment une star, parce qu’il est simple humble tout en vivant son art, il ne se la « pète » pas excusez-moi du terme, mais vraiment c’est un artiste au sens complet. C’est le seul artiste qui ose montrer vraiment ce qu’il est. Il n’a pas besoin de se mettre en costume cravate, il montre réellement qu’il est artiste. A part lui, au niveau international, c’est Beyonce.
Non pas du tout ! Parce qu’il faut dire que la musique c’est l’art, c’est l’amour en général. Je n’ai pas de public spécifique. Comme je vous l’ai dit, même les amis de ma mère qui ont environ la cinquantaine dansent quand ils entendent ma chanson à la radio ou voient le clip à la télé. Pareil pour mon petit neveu de 4 ans qui en entendant cette mélodie ne se prive pas de danser à la maison. A chacun sa manière d’interpréter ma chanson.
Ne craignez-vous pas de décevoir surtout en vous aventurant sur des sonorités étrangères que les Sénégalais n'écoutent pas trop?
Je vais vous confier quelque chose, le mot « peur » n’existe pas dans mon vocabulaire. Moi, tout ce que je veux c’est de vivre ma passion et de la faire vivre aux autres qui l’aiment. Et j’y crois vraiment.
Combien de temps il vous a fallu pour sortir ce single ?
Pour ce single quand même, il m’a fallu cinq voire six mois. Parce qu’au début je prenais des cours de vocalisme, avant de faire l’enregistrement. Après l’enregistrement, il fallait que je laisse écouter ce single à des connaisseurs de la musique. Après cela, j’ai eu à contacter le réalisateur Lionel, lui aussi est venu avec beaucoup d’innovations. On a longuement discuté, échangé. Voilà c’est le travail qu’on a fait pour sortir un beau produit que tout le monde aime. Et je ne regrette pas de passer six mois à travailler ce single
Depuis la sortie de ce single, qu’est ce qui a changé en vous ?
Peut-être le train-train du quotidien avec les rendez-vous, les interviews, les émissions télévisées, voilà c’était le but recherché, parce que ce n’est pas facile de sortir un single pour la première fois et que les médias apprécient ce que vous faites. Quand vous présentez un produit, on vous cale un rendez-vous. J’en profite pour remercier les gens qui m’ont aidée à réaliser ce projet. A part cela, tout va bien, j’ai toujours les mêmes amis, parce que c’est grâce à eux que j’ai réalisé tout ça « lila djigue doko bayi » comme on dit en wolof
Est-ce que vous confirmez que vous resterez toujours avec vos amis malgré le succès qui vous attend ?
Bien sûr ! Parce que je vais vous dire quelque chose, j’étais candidate à l’élection Miss Oscar des vacances en 2006 et j’avais terminé comme deuxième dauphine, on m’appelait de partout pour me proposer des publicités, d’être présentatrice télé. Mais comme je vous disais j’ai toujours été obéissante envers mes parents parce que tout ce qui les intéressait c'était les études. Mes amis aussi c’était la même chose. Je peux affirmer que je ne vais pas changer, parce que jusqu’à présent j'ai bénéficié de la grâce du Seigneur. A présent c’est ça ma vie, à part la musique, rester humble, avoir les mêmes amis, fréquenter les mêmes personnes, en dehors d'eux ça sera purement dans le cadre professionnel.
Nous avons constaté qu’il y a des artistes qui vous ont devancé, est ce qu’il y en a qui vous inspirent ?
Moi, j’ai un artiste que j’admire personnellement, c’est Souleymane Faye, c’est mon idole, je peux dire que c’est un vrai artiste.
Qu’est-ce que vous voyez en lui ?
C’est son côté artistique, c’est vraiment une star, parce qu’il est simple humble tout en vivant son art, il ne se la « pète » pas excusez-moi du terme, mais vraiment c’est un artiste au sens complet. C’est le seul artiste qui ose montrer vraiment ce qu’il est. Il n’a pas besoin de se mettre en costume cravate, il montre réellement qu’il est artiste. A part lui, au niveau international, c’est Beyonce.
Venons-en à vous, à votre côté fashion. Etes-vous une fashion victime ? Est-ce que vous ne pensez pas que votre beauté à un rôle à jouer dans votre musique ?
Je ne suis pas une fashion victime comme vous le dites. Je m’habille en fonction du temps parce qu’il faut suivre le temps mais aussi il faut parfois savoir reculer, il faut être juste sur le tempo comme on le dit. Je suis jeune, il faut que je sois fashion, mais pas victime quand même (rires).
Est-ce que la beauté a une grande importance pour la carrière d’une artiste comme vous ?
Je peux dire que oui, parce que l’art c’est la beauté avant tout, donc je peux dire que la beauté compte vraiment. A part la beauté on peut dire qu’il faut être humble, il faut être ouvert à tous les horizons. Pour répondre à votre question, je dirais, personnellement, que la beauté compte, on peut interpréter la beauté de plusieurs manières mais pour moi ce n’est pas avoir seulement un beau visage, mais faire des choses qui sont belles. La beauté y participe, car il faut d’abord avoir une beauté artistique, faire de belles choses, comme je l’ai fait dans mon clip, apporter de l’innovation.
Justement vous avez réalisé un clip au style bling bling est ce que c’est pour faire vendre ?
Pas pour faire vendre uniquement. Dans le clip c’est bling bling comme c’est du pop-mbalax donc, on a fait la chorégraphie en mode américaine. On a des sonorités africaines, mais on a dansé à l’américaine, c’est pour pousser le monde extérieur, quand il verra mon clip où on danse du « tiakhagoune », à le danser à sa manière. Les gens sauront que cette sonorité vient d’Afrique et c’est très important.
Des projets en perspective ?
Je prépare mon album, en ce moment je suis en studio, je fais aussi la promotion de ce single. On a prévu des concerts, comme jusqu’à présent je suis étudiante en communication, on a prévu de faire des tournées dans les écoles pas juste pour chanter mais aussi pour passer un message, c’est-à-dire, dire aux jeunes de ne pas abandonner leur rêve, mais que leurs études doivent primer. Le faire tôt, le finir tôt avant d’entamer leur passion.
Je ne suis pas une fashion victime comme vous le dites. Je m’habille en fonction du temps parce qu’il faut suivre le temps mais aussi il faut parfois savoir reculer, il faut être juste sur le tempo comme on le dit. Je suis jeune, il faut que je sois fashion, mais pas victime quand même (rires).
Est-ce que la beauté a une grande importance pour la carrière d’une artiste comme vous ?
Je peux dire que oui, parce que l’art c’est la beauté avant tout, donc je peux dire que la beauté compte vraiment. A part la beauté on peut dire qu’il faut être humble, il faut être ouvert à tous les horizons. Pour répondre à votre question, je dirais, personnellement, que la beauté compte, on peut interpréter la beauté de plusieurs manières mais pour moi ce n’est pas avoir seulement un beau visage, mais faire des choses qui sont belles. La beauté y participe, car il faut d’abord avoir une beauté artistique, faire de belles choses, comme je l’ai fait dans mon clip, apporter de l’innovation.
Justement vous avez réalisé un clip au style bling bling est ce que c’est pour faire vendre ?
Pas pour faire vendre uniquement. Dans le clip c’est bling bling comme c’est du pop-mbalax donc, on a fait la chorégraphie en mode américaine. On a des sonorités africaines, mais on a dansé à l’américaine, c’est pour pousser le monde extérieur, quand il verra mon clip où on danse du « tiakhagoune », à le danser à sa manière. Les gens sauront que cette sonorité vient d’Afrique et c’est très important.
Des projets en perspective ?
Je prépare mon album, en ce moment je suis en studio, je fais aussi la promotion de ce single. On a prévu des concerts, comme jusqu’à présent je suis étudiante en communication, on a prévu de faire des tournées dans les écoles pas juste pour chanter mais aussi pour passer un message, c’est-à-dire, dire aux jeunes de ne pas abandonner leur rêve, mais que leurs études doivent primer. Le faire tôt, le finir tôt avant d’entamer leur passion.
Interview réalisée par Cheikh Coka Camara