Vous aviez prédit, l’année dernière, qu’il y aurait un malheur qui allait s’abattre sur Dakar et qui ne s’est finalement pas réalisé…
Oui, c’est moi.
Que s’est-il passé ?
Vous savez, je ne suis pas là pour dire ce qui est déjà arrivé ou ce qui n’est pas encore arrivé. Je me suis propulsé dans la divination, pour la première fois, en 2009. J’étais invité par Walf Grand-Place. Le journaliste m’avait demandé ce que je pensais des élections de 2012. Je lui ai répondu que Abdoulaye Wade n’allait pas être élu ni Idrissa Seck ni Karim Wade. En 2010, j’ai fait une sortie pour dire que Balla Gaye va terrasser Modou Lô. J’ai fait une autre sortie sur Rewmi Quotidien pour dire à Macky Sall de ne pas être trop pressé, qu’il soit patient. J’avais également dit que le guide religieux, qui donnera comme consigne, à la veille de l’élection présidentielle, de voter pour Abdoulaye Wade, le regrettera. J’ai fait une sortie dans L’Observateur pour prédire la victoire de Balla Gaye 2 sur Baboye. J’avais aussi dit que c’est Macky Sall qui sera le quatrième président du Sénégal. J’avais vu que c’est la Hollande qui sera en finale de la Coupe du Monde avec l’Espagne.
Après cela, Macky Sall a envoyé un émissaire du nom de Ibrahiam Ndoye, qui était à la Rts. Il est actuellement son ministre conseiller. Ce dernier m’a dit : « On a vu que tout ce que vous aviez prédit par le passé s’est réalisé. Vous avez dit que c’est Macky Sall qui sera élu, c’est pourquoi nous sommes là ». Je lui ai répondu que je n’ai pas dit ça pour avoir une entrevue avec Macky Sall. Il m’a ensuite demandé mon numéro de téléphone et je le lui ai donné. Le 1er janvier 2011, je suis parti en voyage en Turquie. Je suis rentré le 10 mai. Mon retour a coïncidé avec le décès de Chérif Macky Sall, ancien maire de Guédiawaye. C’est, d’ailleurs, au cours des funérailles que M. Ndoye m’a appelé. Il m’a dit qu’il a essayé de me joindre à plusieurs reprises mais en vain. Je lui ai répondu que j’étais en voyage, que je m’apprêtais à repartir et qu’il n’était pas sûr que l’élection présidentielle me trouve sur le territoire national. Il m’a dit alors qu’avant de partir je devrais avoir un entretien avec le Macky Sall. Je lui ai donné mon accord et il a projeté de venir chez moi. Je lui ai donné rendez-vous le même soir à 20h. Lorsqu’il est venu, on a programmé l’entrevue pour le samedi. Mais, le mercredi suivant, il a m’a appelé pour me dire que Macky Sall ne pouvait pas attendre jusqu’au samedi. Il voulait qu’on se rencontre le même jour mais, il m’a fait savoir que M. Sall était en tournée à Thiès, précisément à Mbour 1. Il m’a donc donné des directives pour que je me rende là-bas. Lorsque je suis parti, il m’a interrogé sur mes prédictions le concernant. Je lui ai confirmé que c’est moi qui les avais faites mais que je ne cherchais aucune faveur de sa part car je n’avais dit que ce que j’avais vu. Il m’a ensuite demandé les sacrifices qu’il devait faire pour être élu. Je lui ai dit qu’il devait chercher dans les 14 régions du Sénégal des bœufs noirs qu’il devait égorger dans chacune d’entre elles. Je lui avais même recommandé de faire quatre autres sacrifices.
Il m’a ensuite demandé ce que je pensais de l’équipe nationale du Sénégal. Je lui ai répondu que je ne m’étais pas encore penché là-dessus. C’était en 2012, il m’a exhorté à m’y consacrer car, si toutefois l’équipe remportait la coupe où qu’elle accédait à un certain niveau, ça allait arranger la politique de Abdoulaye Wade. Il m’a donc demandé de faire en sorte que l’équipe ne gagne rien et que lui, de son côté, il n’allait pas baisser les bras.
Et vous, vous avez accepté le marché ?
Oui je l’ai accepté.
Vous n’êtes donc pas un patriote. Pourquoi, en tant que citoyen, vous avez accepté de travailler au détriment de l’équipe nationale au profit de l’intérêt d’une seule personne ?
Vous savez, c’est le travail. Des gens m’appelaient, par la suite, de partout pour dire que je me goure. Car, en 2010, personne ne pensait que Macky Sall allait devenir Président. Mais, il fallait que je fasse mon devoir. Il m’a ensuite demandé mon numéro et m’a donné le sien. Peu de temps après, j’ai fait une sortie dans Week-end Magazine pour dire que Macky Sall sera Président. En ce moment, les Saltigués avaient même prédit un coup d’Etat et que c’est l’Armée qui allait prendre les commandes. Je leur avais rétorqué que c’était faux mais qu’il y aurait beaucoup de sang avant l’élection.
Est-ce qu’il vous a donné de l’argent après cette entrevue ?
(Rires) Oui bien sûr, vous savez que c’est évident qu’une grande personnalité de sa trempe allait bien me donner de l’argent.
Est-ce que la somme était conséquente ?
Mais ça ce n’est pas une information. Vous connaissez bien la réponse. Ibrahima Ndoye m’a donc appelé pour me dire que Macky Sall était en tourné à l’intérieur du pays. M. Ndoye, qui n’avait pas encore lu les informations, m’a dit que Macky Sall reconnait que j’étais courageux mais il me conseillait de faire attention et de chercher des gardes du corps car on pouvait me tuer.
Maintenant, la situation de galère généralisée qui prévaut dans le pays est due au fait que le chef de l’Etat obéit à des fétiches.
Qu’entendez-vous par là ?
C’est-à-dire que ce sont les fétiches qui le commandent. Je parle en connaissance de cause. Vous vous rappelez qu’il a terminé sa campagne à Yoff Layène. C’est moi qui le lui avais recommandé.
C’est vous qui le lui aviez conseillé ?
Oui. Il y a une prière du vendredi qu’il a effectuée là-bas, c’est moi qui le lui avais recommandé. Donc, je sais bien ce que je dis.
Donc vous faisiez partie des féticheurs…
J’ai prédit son élection bien avant et beaucoup d’autres choses…
Mais, lorsque vous lui conseillez de sacrifier des bœufs noirs, de terminer sa campagne à Yoff, il ne s’agit plus uniquement de prédictions…
Si, mais c’est lui qui m’a appelé et je lui ai fait ces recommandations.
Maintenant que Macky Sall est au pouvoir quelles sont vos relations ?
J’y viens. Si on avait laissé Macky Sall gouverner de son propre chef, le pays ne serait pas dans des difficultés actuellement. Mais il est sous les ordres des fétiches. Si vous regardez bien, quand est-ce qu’on a arrêté Cheikh Béthio Thioune ? C’était en avril 2012. Karim Wade, on l’a arrêté quand ? En avril 2013. Tout cela, ce sont des choses qu’on lui a demandé de faire. Macky Sall n’en a cure de tous ceux qui s’indignent de sa gestion. Lui, il ne croit qu’aux fétiches. Pour preuve, lorsque j’ai fait mes prédictions, c’est lui qui m’a demandé les sacrifices qu’il devait faire. Donc, il avait déjà montré sa nature.
Pour la prochaine présidentielle, qu’Idrissa Seck n’accepte pas que l’élection se tienne en 2019, qu’elle soit organisée en 2017.
Quel apport la tenue de l’élection présidentielle en 2017 aura pour Idrissa Seck ? C’est lui qui sera élu ?
Non, je n’ai pas dit que c’est lui qui sera élu, mais qu’il refuse que l’élection se tienne en 2019.
Oui, c’est moi.
Que s’est-il passé ?
Vous savez, je ne suis pas là pour dire ce qui est déjà arrivé ou ce qui n’est pas encore arrivé. Je me suis propulsé dans la divination, pour la première fois, en 2009. J’étais invité par Walf Grand-Place. Le journaliste m’avait demandé ce que je pensais des élections de 2012. Je lui ai répondu que Abdoulaye Wade n’allait pas être élu ni Idrissa Seck ni Karim Wade. En 2010, j’ai fait une sortie pour dire que Balla Gaye va terrasser Modou Lô. J’ai fait une autre sortie sur Rewmi Quotidien pour dire à Macky Sall de ne pas être trop pressé, qu’il soit patient. J’avais également dit que le guide religieux, qui donnera comme consigne, à la veille de l’élection présidentielle, de voter pour Abdoulaye Wade, le regrettera. J’ai fait une sortie dans L’Observateur pour prédire la victoire de Balla Gaye 2 sur Baboye. J’avais aussi dit que c’est Macky Sall qui sera le quatrième président du Sénégal. J’avais vu que c’est la Hollande qui sera en finale de la Coupe du Monde avec l’Espagne.
Après cela, Macky Sall a envoyé un émissaire du nom de Ibrahiam Ndoye, qui était à la Rts. Il est actuellement son ministre conseiller. Ce dernier m’a dit : « On a vu que tout ce que vous aviez prédit par le passé s’est réalisé. Vous avez dit que c’est Macky Sall qui sera élu, c’est pourquoi nous sommes là ». Je lui ai répondu que je n’ai pas dit ça pour avoir une entrevue avec Macky Sall. Il m’a ensuite demandé mon numéro de téléphone et je le lui ai donné. Le 1er janvier 2011, je suis parti en voyage en Turquie. Je suis rentré le 10 mai. Mon retour a coïncidé avec le décès de Chérif Macky Sall, ancien maire de Guédiawaye. C’est, d’ailleurs, au cours des funérailles que M. Ndoye m’a appelé. Il m’a dit qu’il a essayé de me joindre à plusieurs reprises mais en vain. Je lui ai répondu que j’étais en voyage, que je m’apprêtais à repartir et qu’il n’était pas sûr que l’élection présidentielle me trouve sur le territoire national. Il m’a dit alors qu’avant de partir je devrais avoir un entretien avec le Macky Sall. Je lui ai donné mon accord et il a projeté de venir chez moi. Je lui ai donné rendez-vous le même soir à 20h. Lorsqu’il est venu, on a programmé l’entrevue pour le samedi. Mais, le mercredi suivant, il a m’a appelé pour me dire que Macky Sall ne pouvait pas attendre jusqu’au samedi. Il voulait qu’on se rencontre le même jour mais, il m’a fait savoir que M. Sall était en tournée à Thiès, précisément à Mbour 1. Il m’a donc donné des directives pour que je me rende là-bas. Lorsque je suis parti, il m’a interrogé sur mes prédictions le concernant. Je lui ai confirmé que c’est moi qui les avais faites mais que je ne cherchais aucune faveur de sa part car je n’avais dit que ce que j’avais vu. Il m’a ensuite demandé les sacrifices qu’il devait faire pour être élu. Je lui ai dit qu’il devait chercher dans les 14 régions du Sénégal des bœufs noirs qu’il devait égorger dans chacune d’entre elles. Je lui avais même recommandé de faire quatre autres sacrifices.
Il m’a ensuite demandé ce que je pensais de l’équipe nationale du Sénégal. Je lui ai répondu que je ne m’étais pas encore penché là-dessus. C’était en 2012, il m’a exhorté à m’y consacrer car, si toutefois l’équipe remportait la coupe où qu’elle accédait à un certain niveau, ça allait arranger la politique de Abdoulaye Wade. Il m’a donc demandé de faire en sorte que l’équipe ne gagne rien et que lui, de son côté, il n’allait pas baisser les bras.
Et vous, vous avez accepté le marché ?
Oui je l’ai accepté.
Vous n’êtes donc pas un patriote. Pourquoi, en tant que citoyen, vous avez accepté de travailler au détriment de l’équipe nationale au profit de l’intérêt d’une seule personne ?
Vous savez, c’est le travail. Des gens m’appelaient, par la suite, de partout pour dire que je me goure. Car, en 2010, personne ne pensait que Macky Sall allait devenir Président. Mais, il fallait que je fasse mon devoir. Il m’a ensuite demandé mon numéro et m’a donné le sien. Peu de temps après, j’ai fait une sortie dans Week-end Magazine pour dire que Macky Sall sera Président. En ce moment, les Saltigués avaient même prédit un coup d’Etat et que c’est l’Armée qui allait prendre les commandes. Je leur avais rétorqué que c’était faux mais qu’il y aurait beaucoup de sang avant l’élection.
Est-ce qu’il vous a donné de l’argent après cette entrevue ?
(Rires) Oui bien sûr, vous savez que c’est évident qu’une grande personnalité de sa trempe allait bien me donner de l’argent.
Est-ce que la somme était conséquente ?
Mais ça ce n’est pas une information. Vous connaissez bien la réponse. Ibrahima Ndoye m’a donc appelé pour me dire que Macky Sall était en tourné à l’intérieur du pays. M. Ndoye, qui n’avait pas encore lu les informations, m’a dit que Macky Sall reconnait que j’étais courageux mais il me conseillait de faire attention et de chercher des gardes du corps car on pouvait me tuer.
Maintenant, la situation de galère généralisée qui prévaut dans le pays est due au fait que le chef de l’Etat obéit à des fétiches.
Qu’entendez-vous par là ?
C’est-à-dire que ce sont les fétiches qui le commandent. Je parle en connaissance de cause. Vous vous rappelez qu’il a terminé sa campagne à Yoff Layène. C’est moi qui le lui avais recommandé.
C’est vous qui le lui aviez conseillé ?
Oui. Il y a une prière du vendredi qu’il a effectuée là-bas, c’est moi qui le lui avais recommandé. Donc, je sais bien ce que je dis.
Donc vous faisiez partie des féticheurs…
J’ai prédit son élection bien avant et beaucoup d’autres choses…
Mais, lorsque vous lui conseillez de sacrifier des bœufs noirs, de terminer sa campagne à Yoff, il ne s’agit plus uniquement de prédictions…
Si, mais c’est lui qui m’a appelé et je lui ai fait ces recommandations.
Maintenant que Macky Sall est au pouvoir quelles sont vos relations ?
J’y viens. Si on avait laissé Macky Sall gouverner de son propre chef, le pays ne serait pas dans des difficultés actuellement. Mais il est sous les ordres des fétiches. Si vous regardez bien, quand est-ce qu’on a arrêté Cheikh Béthio Thioune ? C’était en avril 2012. Karim Wade, on l’a arrêté quand ? En avril 2013. Tout cela, ce sont des choses qu’on lui a demandé de faire. Macky Sall n’en a cure de tous ceux qui s’indignent de sa gestion. Lui, il ne croit qu’aux fétiches. Pour preuve, lorsque j’ai fait mes prédictions, c’est lui qui m’a demandé les sacrifices qu’il devait faire. Donc, il avait déjà montré sa nature.
Pour la prochaine présidentielle, qu’Idrissa Seck n’accepte pas que l’élection se tienne en 2019, qu’elle soit organisée en 2017.
Quel apport la tenue de l’élection présidentielle en 2017 aura pour Idrissa Seck ? C’est lui qui sera élu ?
Non, je n’ai pas dit que c’est lui qui sera élu, mais qu’il refuse que l’élection se tienne en 2019.
Pourquoi doit-il refuser ?
Vous savez, nous ne sommes pas encore à la période de l’élection. Mais ce que je peux vous dire, c’est qu’il refuse qu’elle se tienne à cette date.
Parmi tous les hommes de l’arène politique, c’est uniquement Idrissa Seck que vous avez nommé. Pourquoi vous n’avez pas parlé de Pape Diop, ou de Tanor, ou même de Niasse mais seulement d’Idrissa Seck ?
Je voulais dresser une liste de cinq personnes qui occuperont les premières places pour la prochaine élection comme je l’avais fait en disant que Karim Wade n’aurait rien. Mais puisqu’on n’en est pas encore aux élections, je préfère attendre jusqu’à l’année prochaine.
Maintenant, revenons à vos rapports avec Macky Sall… Depuis son accession au pouvoir vous n’avez plus de contact ?
J’ai des contacts avec des membres du gouvernement. Je peux dire que j’ai joué à 5% dans la formation de la coalition Macky 2012. Car, beaucoup de personnes, qui se sont coalisées avec lui, venaient me voir pour me demander de leur dire, entre Niasse, Tanor, Idy et Macky, celui qui peut leur porter chance. Dieu sait que je ne consultais même pas ! Je leur disais automatiquement d’accompagner Macky Sall. Je l’ai fait pour beaucoup de personnes, mais j’ai arrêté. Parce qu’un jour, quelqu’un est revenu me voir. Je lui ai demandé ce que Macky lui a dit, il m’a répondu qu’il lui a promis, une fois élu, de l’aider à conquérir sa localité. Quelques temps après, un autre vient me dire la même chose alors qu’il est en rivalité avec le premier nommé pour la même localité. Je me suis dit : « Tiens, Macky Sall fait ça alors que je demande aux gens de rejoindre sa coalition ». Alors, j’ai arrêté.
On sait que vous pouviez voir Macky Sall avant son élection, mais maintenant qu’il est devenu Président vous ne pouvez plus. Est-ce que ce n’est pas ce qui motive votre sortie ?
Non, ce n’est pas ça. Parce que lorsqu’on se voyait, ce n’était pas moi qui allais chez lui. Quiconque veut me voir, qui que ça puisse être, vient me trouver chez moi. Je n’ai jamais demandé une audience à quelqu’un dans ma vie. Tous ceux avec qui j’ai noué des relations sont venus me voir. Et, lorsqu’on me voit chez eux, c’est qu’ils ont des funérailles ou un baptême, ou autres cérémonies. Je ne me déplace jamais pour aller voir quelqu’un.
Pourquoi alors cette sortie, en ce moment, pour parler de l’équipe nationale, etc. ?
Depuis 2009, j’ai l’habitude de faire des sorties chaque année. A chaque fois que les Xoy font leurs révélations, moi aussi je fais les miennes en embrassant ce qui s’est déjà passé entre temps.
Le 27 avril dernier, j’ai été invité à l’émission Ngonal de la Tfm. Mais le lendemain, Sanex m’a appelé pour me dire qu’ils ont fait écouter l’émission à Youssou Ndour. Mais ce dernier a demandé à ce qu’on ne la diffuse pas car il est dans le gouvernement.
Pourquoi ? Vous y avez fait de fracassantes déclarations ?
Ça a coïncidé avec l’invitation de Koromak à la Sen tv…
Il semble que vous avez un différend avec Koromak…
Non, ma rencontre avec Koromak remonte à 2009, c’était lorsqu’on a été invités à Walf Grand-Place et que je lui avais demandé de nous suspendre en l’air. Donc, ils m’ont sollicité pour faire des démonstrations moi aussi. On a alors discuté et nous sommes entrés dans certains détails. C’est par la suite qu’ils m’ont appelé pour me demander s’ils pouvaient effacer l’émission. Je leur ai donné mon accord puisque mes déclarations pouvaient leur nuire.
Vous avez fait des prédictions qui se sont réalisées mais l’année dernière vous aviez prédit des choses qui ne se sont pas produites.
Un journaliste est venu me voir l’année dernière. On était en train discuter et il m’a posé des questions. Je lui ai dit qu’il y aura un malheur à Dakar, que Benno Bokk Yakaar va se disloquer et que c’est Idrissa Seck qui sera le premier à quitter la coalition. Ensuite, il m’a dit : « On a vu que vous aviez fait des prédictions sur la Coupe du Monde 2010. Vous aviez dit que c’est la Hollande et l’Espagne qui iront en finale. Et ça s’est réalisé. Pour l’Euro, quelle est l’équipe qui va remporter le trophée ? ». Je lui ai répondu que pour l’Euro, je supportais l’Espagne. Puis, il m’a interrogé sur l’équipe nationale du Sénégal. Je lui ai rétorqué que l’équipe nationale n’ira même pas à la Can. Il m’a demandé pourquoi, je lui ai dit que je ne voulais pas encore entrer dans les détails. Il m’a alors dit que les Saltigués avaient vu la victoire des Lions à la Coupe d’Afrique. Je lui ai répliqué que ces Saltigués avaient dit ce qu’ils avaient vu mais moi aussi j’ai vu que les Lions n’allaient rien remporter et que je ne voulais pas entrer dans les détails.
Ensuite, il m’a demandé ce qu’il y avait à faire pour conjurer le mauvais sort en ce qui concerne le 18 juillet. Je lui ai dit que je connaissais le sacrifice qu’il fallait faire mais que je n’allais pas le lui dire.
Et pourquoi ?
Vous savez, quand un malheur doit arriver, certains sacrifices peuvent le repousser d’autre peuvent l’empêcher de se produire. Le sacrifice du 18 juillet permettait seulement de le repousser mais il ne pouvait aucunement pas l’empêcher de se produire. Aussi, beaucoup d’enfants vont-ils mourir. Même si on fait le sacrifice, le malheur peut ne pas s’abattre sur le pays ce jour-là mais c’est inexorable, ce qui doit arriver va arriver. Des gens comme moi ont dû le voir et avoir fait des sacrifices. Il ne s’est rien passé le 18 mais n’empêche que les malheurs continuent. Si je me mets à en parler c’est comme si je voulais me justifier ou chercher à me rectifier ou autre.
Qu’avez-vous vu pour cette année concernant l’hivernage, le Sénégal… ?
J’ai vu la victoire de Eumeu Sène sur Modou Lô, celle de Modou Anta sur Bathie Séras…
Et sur l’hivernage et le Sénégal qui est dans des difficultés, la recrudescence de la violence…, qu’avez-vous vu ?
En ce moment, le Sénégal est dans une situation inédite. Si vous avez des pouvoirs occultes, vous avez même peur car, vous voyez, en marchant dans les rues, toutes sortes de Djinns qui n’ont jamais été vus dans le pays. C’est ce qui explique les nombreux accidents que vous voyez depuis un certain temps. Pour être plus clair, si vous appelez, par exemple un Djinn qui se trouve à Saint-Louis, il va se présenter tout de suite. Mais, pour le laps de temps qu’il va mettre pour arriver, il va renverser tout sur son passage.
Entretien réalisé par la rédaction de www.leral.net
Vous savez, nous ne sommes pas encore à la période de l’élection. Mais ce que je peux vous dire, c’est qu’il refuse qu’elle se tienne à cette date.
Parmi tous les hommes de l’arène politique, c’est uniquement Idrissa Seck que vous avez nommé. Pourquoi vous n’avez pas parlé de Pape Diop, ou de Tanor, ou même de Niasse mais seulement d’Idrissa Seck ?
Je voulais dresser une liste de cinq personnes qui occuperont les premières places pour la prochaine élection comme je l’avais fait en disant que Karim Wade n’aurait rien. Mais puisqu’on n’en est pas encore aux élections, je préfère attendre jusqu’à l’année prochaine.
Maintenant, revenons à vos rapports avec Macky Sall… Depuis son accession au pouvoir vous n’avez plus de contact ?
J’ai des contacts avec des membres du gouvernement. Je peux dire que j’ai joué à 5% dans la formation de la coalition Macky 2012. Car, beaucoup de personnes, qui se sont coalisées avec lui, venaient me voir pour me demander de leur dire, entre Niasse, Tanor, Idy et Macky, celui qui peut leur porter chance. Dieu sait que je ne consultais même pas ! Je leur disais automatiquement d’accompagner Macky Sall. Je l’ai fait pour beaucoup de personnes, mais j’ai arrêté. Parce qu’un jour, quelqu’un est revenu me voir. Je lui ai demandé ce que Macky lui a dit, il m’a répondu qu’il lui a promis, une fois élu, de l’aider à conquérir sa localité. Quelques temps après, un autre vient me dire la même chose alors qu’il est en rivalité avec le premier nommé pour la même localité. Je me suis dit : « Tiens, Macky Sall fait ça alors que je demande aux gens de rejoindre sa coalition ». Alors, j’ai arrêté.
On sait que vous pouviez voir Macky Sall avant son élection, mais maintenant qu’il est devenu Président vous ne pouvez plus. Est-ce que ce n’est pas ce qui motive votre sortie ?
Non, ce n’est pas ça. Parce que lorsqu’on se voyait, ce n’était pas moi qui allais chez lui. Quiconque veut me voir, qui que ça puisse être, vient me trouver chez moi. Je n’ai jamais demandé une audience à quelqu’un dans ma vie. Tous ceux avec qui j’ai noué des relations sont venus me voir. Et, lorsqu’on me voit chez eux, c’est qu’ils ont des funérailles ou un baptême, ou autres cérémonies. Je ne me déplace jamais pour aller voir quelqu’un.
Pourquoi alors cette sortie, en ce moment, pour parler de l’équipe nationale, etc. ?
Depuis 2009, j’ai l’habitude de faire des sorties chaque année. A chaque fois que les Xoy font leurs révélations, moi aussi je fais les miennes en embrassant ce qui s’est déjà passé entre temps.
Le 27 avril dernier, j’ai été invité à l’émission Ngonal de la Tfm. Mais le lendemain, Sanex m’a appelé pour me dire qu’ils ont fait écouter l’émission à Youssou Ndour. Mais ce dernier a demandé à ce qu’on ne la diffuse pas car il est dans le gouvernement.
Pourquoi ? Vous y avez fait de fracassantes déclarations ?
Ça a coïncidé avec l’invitation de Koromak à la Sen tv…
Il semble que vous avez un différend avec Koromak…
Non, ma rencontre avec Koromak remonte à 2009, c’était lorsqu’on a été invités à Walf Grand-Place et que je lui avais demandé de nous suspendre en l’air. Donc, ils m’ont sollicité pour faire des démonstrations moi aussi. On a alors discuté et nous sommes entrés dans certains détails. C’est par la suite qu’ils m’ont appelé pour me demander s’ils pouvaient effacer l’émission. Je leur ai donné mon accord puisque mes déclarations pouvaient leur nuire.
Vous avez fait des prédictions qui se sont réalisées mais l’année dernière vous aviez prédit des choses qui ne se sont pas produites.
Un journaliste est venu me voir l’année dernière. On était en train discuter et il m’a posé des questions. Je lui ai dit qu’il y aura un malheur à Dakar, que Benno Bokk Yakaar va se disloquer et que c’est Idrissa Seck qui sera le premier à quitter la coalition. Ensuite, il m’a dit : « On a vu que vous aviez fait des prédictions sur la Coupe du Monde 2010. Vous aviez dit que c’est la Hollande et l’Espagne qui iront en finale. Et ça s’est réalisé. Pour l’Euro, quelle est l’équipe qui va remporter le trophée ? ». Je lui ai répondu que pour l’Euro, je supportais l’Espagne. Puis, il m’a interrogé sur l’équipe nationale du Sénégal. Je lui ai rétorqué que l’équipe nationale n’ira même pas à la Can. Il m’a demandé pourquoi, je lui ai dit que je ne voulais pas encore entrer dans les détails. Il m’a alors dit que les Saltigués avaient vu la victoire des Lions à la Coupe d’Afrique. Je lui ai répliqué que ces Saltigués avaient dit ce qu’ils avaient vu mais moi aussi j’ai vu que les Lions n’allaient rien remporter et que je ne voulais pas entrer dans les détails.
Ensuite, il m’a demandé ce qu’il y avait à faire pour conjurer le mauvais sort en ce qui concerne le 18 juillet. Je lui ai dit que je connaissais le sacrifice qu’il fallait faire mais que je n’allais pas le lui dire.
Et pourquoi ?
Vous savez, quand un malheur doit arriver, certains sacrifices peuvent le repousser d’autre peuvent l’empêcher de se produire. Le sacrifice du 18 juillet permettait seulement de le repousser mais il ne pouvait aucunement pas l’empêcher de se produire. Aussi, beaucoup d’enfants vont-ils mourir. Même si on fait le sacrifice, le malheur peut ne pas s’abattre sur le pays ce jour-là mais c’est inexorable, ce qui doit arriver va arriver. Des gens comme moi ont dû le voir et avoir fait des sacrifices. Il ne s’est rien passé le 18 mais n’empêche que les malheurs continuent. Si je me mets à en parler c’est comme si je voulais me justifier ou chercher à me rectifier ou autre.
Qu’avez-vous vu pour cette année concernant l’hivernage, le Sénégal… ?
J’ai vu la victoire de Eumeu Sène sur Modou Lô, celle de Modou Anta sur Bathie Séras…
Et sur l’hivernage et le Sénégal qui est dans des difficultés, la recrudescence de la violence…, qu’avez-vous vu ?
En ce moment, le Sénégal est dans une situation inédite. Si vous avez des pouvoirs occultes, vous avez même peur car, vous voyez, en marchant dans les rues, toutes sortes de Djinns qui n’ont jamais été vus dans le pays. C’est ce qui explique les nombreux accidents que vous voyez depuis un certain temps. Pour être plus clair, si vous appelez, par exemple un Djinn qui se trouve à Saint-Louis, il va se présenter tout de suite. Mais, pour le laps de temps qu’il va mettre pour arriver, il va renverser tout sur son passage.
Entretien réalisé par la rédaction de www.leral.net