Barack Obama était en visite au Sénégal la semaine dernière. Selon vous, que représente notre pays aux yeux des Américains ?
D’abord, je commence par remercier le bon Dieu. Le séjour de Barack Obama s’est bien déroulé. Avant, pendant et après la visite du Président américain, aucun incident n’a été signalé. En plus, on ne reçoit l’homme le plus puissant du monde dans n’importe quel pays. C’est donc une fierté pour le Sénégal qui a eu l’honneur d’accueillir Obama. Nombreux sont ces pays qui veulent recevoir cet homme mais n’ont pas eu cette chance. Autre chose, quand Obama visite un pays, quelle que soit la petitesse de celui-ci, ça redonne confiance aux investisseurs. Ces derniers sauront qu’ils vont dans un pays qui a un avenir, un pays sûr, capable de recevoir d’importants investissements. Certains disent qu’Obama n’a rien apporté au Sénégal. Je leur dis qu’Obama a toujours apporté quelque chose. Je pense que l’esprit américain est très important pour le développent d’un pays comme le nôtre. L’Américain ne croit pas à autre chose qu’au travail et je pense qu’Obama nous a apporté cet esprit-là et c’est à nous de savoir l’utiliser. Moi, j’étais aux Etats-Unis durant plusieurs années. A 18 ans, l’élève ou l’étudiant américain va à l’école mais en même temps travaille pour subvenir à ses besoins. Il n’est plus à la charge de ses parents. Les Etats-Unis et le Sénégal, c’est incomparable d’accord. Tout près de chez nous, au Bénin, les jeunes élèves ont des motocyclettes et ils transportent des clients de quartier à quartier. Ils travaillent et subviennent à leurs besoins. Au Togo et en Côte d’Ivoire, c’est la même chose. Mais au Sénégal, nous aimons la facilité. Les jeunes de 20, 30 ans attendent toujours le gouvernement. On doit avoir cet esprit et savoir que seul le travail paie. Nous devons tous apporter notre pierre à l’édifice pour pouvoir développer notre pays. On ne peut pas à chaque fois attendre le gouvernement. Et encore, notre pays n’a pas de ressources naturelles extraordinaires. Par conséquent, il faut toujours aller chercher des investisseurs.
Lors de sa visite au Sénégal, Obama était accompagné de plusieurs dizaines d’investisseurs américains. Mais, aucun contrat n’a été signé avec l’Etat du Sénégal…
(Il coupe) Et pourtant on a un bureau économique aux Etats-Unis qui devait faire en sorte qu’il y ait des contacts entre les investisseurs américains et l’Etat du Sénégal. Si ce travail n’a pas été fait, je pense que ce n’est pas au président de la République d’aller dire à un homme d’affaires qu’il faut signer tel ou tel contrat. Il fallait saisir l’opportunité que représentait la venue d’Obama au Sénégal. On ne doit pas croiser les bras ; on a l’obligation d’aider Macky Sall si nous voulons qu’il réussisse sa mission à la tête du pays.
Que répondez-vous à vos adversaires qui disent qu’Obama était venu au Sénégal pour faire du tourisme ?
Ils ont le droit de dire ce qu’ils pensent. Ce que je déplore au Sénégal, c’est que du 1er janvier au 31 décembre, on ne vit que de campagne. Le parti au pouvoir, l’opposition et la société civile sont tous dans la même assiette. A quel moment les gens vont travailler ? Aux Etats-Unis, la campagne dure 15 jours et après celle-ci, tout le monde se remet au travail. Faisons la politique le moment venu, en attendant travaillons.
Devant Obama, Macky Sall a déclaré que le Sénégal n’est pas prêt à légaliser l’homosexualité. Comment comprenez-vous ces déclarations devant l’homme le plus puissant du monde ?
Macky Sall a encore prouvé son courage qui ne date pas d’aujourd’hui. Il y a quelques années, Abdoulaye Wade avait publiquement demandé à Macky Sall de démissionner de son poste de président de l’Assemblée nationale. Mais ce dernier avait répondu poliment à son ancien mentor en lui disant : « Monsieur le Président avec le tout le respect que je vous dois, je ne démissionne pas ». Il a encore dit ce qu’il pense devant Barack Obama. Macky Sall est un homme courageux et les Sénégalais doivent en être fiers.
Et pourtant certains pensent que le président de la République n’a pas été ferme dans ses déclarations.
Qu’est-ce qu’ils appellent fermeté ? Le président de la République a dit que « pour le moment le Sénégal n’est pas prêt à dépénaliser l’homosexualité ». Qui connait Macky Sall connait sa politesse, sa diplomatie. Il recevait Obama qui était l’hôte de tous les Sénégalais. Il a tenu un langage véridique et diplomatique. Sur Rfi, il a clairement dit qu’il était personnellement contre la dépénalisation de l’homosexualité. Nous devons saluer le courage de notre Président.
Avec une telle déclaration, Macky ne risque-t-il pas de provoquer la colère des puissants lobbies homosexuels ?
Qui ne risque rien n’a rien. Macky Sall a encore prouvé aux Sénégalais qu’il est un musulman profondément attaché aux principes de l’Islam. Il a relevé le défi et a dignement défendu la religion musulmane. On doit être fier et continuer à être derrière lui. C’est lui qui a été élu par les Sénégalais et à la fin de son mandat, on pourra faire le bilan. Mais au Sénégal, tout le monde est président de la République.
Parlons maintenant politique. Que pensez-vous du débat sur le mandat du président de l’Assemblée nationale ? Faut-il abroger la loi ‘’Sada Ndiaye’’ ?
Je pense que ce débat est maintenant clos. Avant Moustapha Niasse, on avait Mamadou Seck comme président de l’Assemblée nationale. Ce dernier est resté quatre ans au perchoir de cette institution sans aucun problème. M. Seck était régulièrement réélu et l’Hémicycle faisait correctement son travail. Même si le mandat du président de l’Assemblée nationale n’est pas ramené à cinq ans, il n’y aura aucune instabilité dans cette institution. Je pense aussi que mon frère Moustapha Niasse devait mettre fin à ce débat depuis le début. Il pouvait prendre le micro pour dire aux Sénégalais qu’un mandat de un ou cinq ans, c’est la même chose pour lui. M. Niasse n’a jamais voulu être député. C’est le Président Macky qui lui a proposé le poste de président de l’Assemblée nationale. Une fois le débat soulevé, il devait mettre fin à la polémique s’il n’a pas une idée derrière la tête. Un ou cinq ans, il sera bientôt réélu. Peut-être qu’il fera cinq ans. Moustapha Niasse devait mettre à l’aise le président de la République.
Pourtant Macky Sall qui se disait victime de cette loi ‘’Sada Ndiaye’’ avait promis de réparer cette injustice une fois arrivé au pouvoir.
Macky Sall a vécu une injustice. Est-ce le cas de Niasse ? Je pense que les institutions fonctionnent très bien. Le président de la République est là pour refaire l’image du Sénégal. Notre rôle est de travailler pour que le Sénégalais mange à sa faim. On ne doit pas entrer dans des débats qui ne nous mèneront nulle part.
Au sein de l’Alliance pour la République, on a noté ces temps-ci des querelles entre responsables du parti. Que se passe-t-il exactement ?
L’Apr est un parti qui est né et qui a aussitôt grandi. Moi je continue à dire que nous avions un mouvement qui avait à sa tête le Président Macky Sall qui a gagné à la dernière Présidentielle. L’Apr reste à faire et à refaire. Les problèmes sont partout, aussi bien au Sénégal qu’aux Etats-Unis où je suis. Dans peu de temps, on va procéder à la vente des cartes et à la suite de ça le parti sera structuré.
Ces querelles ne vont-elles pas plonger l’Apr dans la crise ?
Un parti qui grandit connaît toujours des tiraillements, des querelles de positionnement. C’est inévitable. Nous devons juste organiser notre parti et le rendre plus dynamique.
Comment l’Apr prépare les prochaines Locales ? Vous y allez avec la coalition Benno Bokk Yakaar ?
Nous, nous sommes des soldats. Nous attendons les ordres pour les exécuter.
Vous êtes natif de Nguidjilone, dans le département de Matam. Etes-vous candidat pour diriger cette commune ?
On ne parle pas encore de candidature. Pour le moment, on parle de massification et de structuration du parti. Je suis à un poste politique (Pcs de l’Anamo), je me dois d’aider le parti et le président de la République qui m’a fait l’honneur de me confier ses responsabilités.
A Ngudjilone, l’Apr a un adversaire qui s’appelle Sada Ndiaye. Comment est-ce que vous comptez vous organiser pour prendre le dessus sur ce puissant homme politique dans cette localité ?
Est-ce que Sada Ndiaye est candidat ? Dieu seul le sait. Sada est un grand frère à qui on doit beaucoup de respect. C’est quelqu’un qui a fait un travail énorme pour la commune. Il était là depuis plus de vingt ans et il n’avait pas d’adversaires politiques sur le terrain.
Mais l’Apr compte prendre les rênes de cette commune…
Bien sûr. On sera tous derrière le candidat de l’Apr pour éventuellement gagner la commune qui est actuellement sous délégation spéciale.
Vous êtes rentré au Sénégal. Comptez-vous rester encore à la tête de l’Apr-Usa ?
Je profite de cette occasion pour saluer tous ces amis avec qui j’ai cheminé aux Etats-Unis. Si je me retrouve aujourd’hui Pcs de l’Anamo, c’est grâce à leur engagement et à leur soutien. Seul, je n'aurais rien pu faire. Je continue de travailler avec eux. Le moment venu, c’est-à-dire après la vente des cartes, je vais céder la place. Je ne peux être au four et au moulin.
Entretien réalisé par Serigne Talla Diaw (www.leral.net)
D’abord, je commence par remercier le bon Dieu. Le séjour de Barack Obama s’est bien déroulé. Avant, pendant et après la visite du Président américain, aucun incident n’a été signalé. En plus, on ne reçoit l’homme le plus puissant du monde dans n’importe quel pays. C’est donc une fierté pour le Sénégal qui a eu l’honneur d’accueillir Obama. Nombreux sont ces pays qui veulent recevoir cet homme mais n’ont pas eu cette chance. Autre chose, quand Obama visite un pays, quelle que soit la petitesse de celui-ci, ça redonne confiance aux investisseurs. Ces derniers sauront qu’ils vont dans un pays qui a un avenir, un pays sûr, capable de recevoir d’importants investissements. Certains disent qu’Obama n’a rien apporté au Sénégal. Je leur dis qu’Obama a toujours apporté quelque chose. Je pense que l’esprit américain est très important pour le développent d’un pays comme le nôtre. L’Américain ne croit pas à autre chose qu’au travail et je pense qu’Obama nous a apporté cet esprit-là et c’est à nous de savoir l’utiliser. Moi, j’étais aux Etats-Unis durant plusieurs années. A 18 ans, l’élève ou l’étudiant américain va à l’école mais en même temps travaille pour subvenir à ses besoins. Il n’est plus à la charge de ses parents. Les Etats-Unis et le Sénégal, c’est incomparable d’accord. Tout près de chez nous, au Bénin, les jeunes élèves ont des motocyclettes et ils transportent des clients de quartier à quartier. Ils travaillent et subviennent à leurs besoins. Au Togo et en Côte d’Ivoire, c’est la même chose. Mais au Sénégal, nous aimons la facilité. Les jeunes de 20, 30 ans attendent toujours le gouvernement. On doit avoir cet esprit et savoir que seul le travail paie. Nous devons tous apporter notre pierre à l’édifice pour pouvoir développer notre pays. On ne peut pas à chaque fois attendre le gouvernement. Et encore, notre pays n’a pas de ressources naturelles extraordinaires. Par conséquent, il faut toujours aller chercher des investisseurs.
Lors de sa visite au Sénégal, Obama était accompagné de plusieurs dizaines d’investisseurs américains. Mais, aucun contrat n’a été signé avec l’Etat du Sénégal…
(Il coupe) Et pourtant on a un bureau économique aux Etats-Unis qui devait faire en sorte qu’il y ait des contacts entre les investisseurs américains et l’Etat du Sénégal. Si ce travail n’a pas été fait, je pense que ce n’est pas au président de la République d’aller dire à un homme d’affaires qu’il faut signer tel ou tel contrat. Il fallait saisir l’opportunité que représentait la venue d’Obama au Sénégal. On ne doit pas croiser les bras ; on a l’obligation d’aider Macky Sall si nous voulons qu’il réussisse sa mission à la tête du pays.
Que répondez-vous à vos adversaires qui disent qu’Obama était venu au Sénégal pour faire du tourisme ?
Ils ont le droit de dire ce qu’ils pensent. Ce que je déplore au Sénégal, c’est que du 1er janvier au 31 décembre, on ne vit que de campagne. Le parti au pouvoir, l’opposition et la société civile sont tous dans la même assiette. A quel moment les gens vont travailler ? Aux Etats-Unis, la campagne dure 15 jours et après celle-ci, tout le monde se remet au travail. Faisons la politique le moment venu, en attendant travaillons.
Devant Obama, Macky Sall a déclaré que le Sénégal n’est pas prêt à légaliser l’homosexualité. Comment comprenez-vous ces déclarations devant l’homme le plus puissant du monde ?
Macky Sall a encore prouvé son courage qui ne date pas d’aujourd’hui. Il y a quelques années, Abdoulaye Wade avait publiquement demandé à Macky Sall de démissionner de son poste de président de l’Assemblée nationale. Mais ce dernier avait répondu poliment à son ancien mentor en lui disant : « Monsieur le Président avec le tout le respect que je vous dois, je ne démissionne pas ». Il a encore dit ce qu’il pense devant Barack Obama. Macky Sall est un homme courageux et les Sénégalais doivent en être fiers.
Et pourtant certains pensent que le président de la République n’a pas été ferme dans ses déclarations.
Qu’est-ce qu’ils appellent fermeté ? Le président de la République a dit que « pour le moment le Sénégal n’est pas prêt à dépénaliser l’homosexualité ». Qui connait Macky Sall connait sa politesse, sa diplomatie. Il recevait Obama qui était l’hôte de tous les Sénégalais. Il a tenu un langage véridique et diplomatique. Sur Rfi, il a clairement dit qu’il était personnellement contre la dépénalisation de l’homosexualité. Nous devons saluer le courage de notre Président.
Avec une telle déclaration, Macky ne risque-t-il pas de provoquer la colère des puissants lobbies homosexuels ?
Qui ne risque rien n’a rien. Macky Sall a encore prouvé aux Sénégalais qu’il est un musulman profondément attaché aux principes de l’Islam. Il a relevé le défi et a dignement défendu la religion musulmane. On doit être fier et continuer à être derrière lui. C’est lui qui a été élu par les Sénégalais et à la fin de son mandat, on pourra faire le bilan. Mais au Sénégal, tout le monde est président de la République.
Parlons maintenant politique. Que pensez-vous du débat sur le mandat du président de l’Assemblée nationale ? Faut-il abroger la loi ‘’Sada Ndiaye’’ ?
Je pense que ce débat est maintenant clos. Avant Moustapha Niasse, on avait Mamadou Seck comme président de l’Assemblée nationale. Ce dernier est resté quatre ans au perchoir de cette institution sans aucun problème. M. Seck était régulièrement réélu et l’Hémicycle faisait correctement son travail. Même si le mandat du président de l’Assemblée nationale n’est pas ramené à cinq ans, il n’y aura aucune instabilité dans cette institution. Je pense aussi que mon frère Moustapha Niasse devait mettre fin à ce débat depuis le début. Il pouvait prendre le micro pour dire aux Sénégalais qu’un mandat de un ou cinq ans, c’est la même chose pour lui. M. Niasse n’a jamais voulu être député. C’est le Président Macky qui lui a proposé le poste de président de l’Assemblée nationale. Une fois le débat soulevé, il devait mettre fin à la polémique s’il n’a pas une idée derrière la tête. Un ou cinq ans, il sera bientôt réélu. Peut-être qu’il fera cinq ans. Moustapha Niasse devait mettre à l’aise le président de la République.
Pourtant Macky Sall qui se disait victime de cette loi ‘’Sada Ndiaye’’ avait promis de réparer cette injustice une fois arrivé au pouvoir.
Macky Sall a vécu une injustice. Est-ce le cas de Niasse ? Je pense que les institutions fonctionnent très bien. Le président de la République est là pour refaire l’image du Sénégal. Notre rôle est de travailler pour que le Sénégalais mange à sa faim. On ne doit pas entrer dans des débats qui ne nous mèneront nulle part.
Au sein de l’Alliance pour la République, on a noté ces temps-ci des querelles entre responsables du parti. Que se passe-t-il exactement ?
L’Apr est un parti qui est né et qui a aussitôt grandi. Moi je continue à dire que nous avions un mouvement qui avait à sa tête le Président Macky Sall qui a gagné à la dernière Présidentielle. L’Apr reste à faire et à refaire. Les problèmes sont partout, aussi bien au Sénégal qu’aux Etats-Unis où je suis. Dans peu de temps, on va procéder à la vente des cartes et à la suite de ça le parti sera structuré.
Ces querelles ne vont-elles pas plonger l’Apr dans la crise ?
Un parti qui grandit connaît toujours des tiraillements, des querelles de positionnement. C’est inévitable. Nous devons juste organiser notre parti et le rendre plus dynamique.
Comment l’Apr prépare les prochaines Locales ? Vous y allez avec la coalition Benno Bokk Yakaar ?
Nous, nous sommes des soldats. Nous attendons les ordres pour les exécuter.
Vous êtes natif de Nguidjilone, dans le département de Matam. Etes-vous candidat pour diriger cette commune ?
On ne parle pas encore de candidature. Pour le moment, on parle de massification et de structuration du parti. Je suis à un poste politique (Pcs de l’Anamo), je me dois d’aider le parti et le président de la République qui m’a fait l’honneur de me confier ses responsabilités.
A Ngudjilone, l’Apr a un adversaire qui s’appelle Sada Ndiaye. Comment est-ce que vous comptez vous organiser pour prendre le dessus sur ce puissant homme politique dans cette localité ?
Est-ce que Sada Ndiaye est candidat ? Dieu seul le sait. Sada est un grand frère à qui on doit beaucoup de respect. C’est quelqu’un qui a fait un travail énorme pour la commune. Il était là depuis plus de vingt ans et il n’avait pas d’adversaires politiques sur le terrain.
Mais l’Apr compte prendre les rênes de cette commune…
Bien sûr. On sera tous derrière le candidat de l’Apr pour éventuellement gagner la commune qui est actuellement sous délégation spéciale.
Vous êtes rentré au Sénégal. Comptez-vous rester encore à la tête de l’Apr-Usa ?
Je profite de cette occasion pour saluer tous ces amis avec qui j’ai cheminé aux Etats-Unis. Si je me retrouve aujourd’hui Pcs de l’Anamo, c’est grâce à leur engagement et à leur soutien. Seul, je n'aurais rien pu faire. Je continue de travailler avec eux. Le moment venu, c’est-à-dire après la vente des cartes, je vais céder la place. Je ne peux être au four et au moulin.
Entretien réalisé par Serigne Talla Diaw (www.leral.net)