Que pensez-vous la démission Mouhamed Samb de la Convergence démocratique Bokk Gis Gis qui claque la porte un mois après le départ de Thierno Lô ?
C’est un non événement parce que chaque jour, il y a de nouveaux adhérents. La Convergence démocratique Bokk Gis Gis, se porte bien malgré ces départs dont vous faites allusion. Les jeunes se réunissent tous les vendredis au siège. Tous les jours, également, le Président Pape Diop accorde des audiences aux délégations qui viennent soit de l’intérieur du pays soit de la diaspora.
Mais, ce sont des responsables très connus dans le champ politique...
Concernant, Mouhamed Samb tout le monde sait que c’est un activiste qui n’a pas de base politique. Par contre, pour ce qui est de ThiernoLô, honnêtement, je n’ai pas d’information sur les raisons de son départ. Mais, je pense que c’est un regret pour nous.
Il semble qu’il ne sentait plus la démarche de la structure. Et que celle-ci s’éloignerait de la voie démocratique?
Thierno Lô et le Président Pape Diop entretiennent de très bonnes relations d’amitié. Et, j’avoue qu’à Cd/BGG, il y a la démocratie interne. Chacun est libre de dire ce qu’il pense sur les orientations du parti. Les réunions se tiennent régulièrement. On ne rencontre aucune difficulté pour rencontrer le Président Pape Diop à qui on rend compte des suggestions et des amendements.
Donc, pour vous rien ne peut expliquer son départ ?
Comme je vous l’ai dit, je n’ai pas toutes les informations au sujet de son départ. Quand nous créions ce parti, nous avions opté pour la rupture. Peut-être que certains ne peuvent pas se débarrasser de leurs anciennes habitudes, et ont, de ce fait, décidé de partir. Mais je vous assure qu’à Bokk Gis Gis, il y a la démocratie interne et les gens se réunissent régulièrement. Chaque jour le Président Pape Diop reçoit les nouveaux adhérents. Dans les jours à venir, nous allons procéder au montage des secteurs. Prochainement, il y aura le secrétariat national, et nous allons y réfléchir sur les prochaines élections à venir et sur la vie du parti.
Votre parti est-il suffisamment structuré avant de penser à aller aux élections ?
Comme je l’ai toujours dit, la Cd/ Bokk Gis Gis est un parti jeune certes, mais, il y a des responsables qui ont toujours participé à des élections. Donc, nous préparons ces élections dans de très bonnes conditions dans la mesure où dans les coins et recoins des 14 régions du Sénégal, nous comptons des représentants. Nous sommes sur le terrain à travers des visites de proximité et des manifestations politiques. Nous essayons de convaincre les populations à adhérer à notre parti et à notre cause.
Pape Diop sera-t-il candidat ?
Naturellement, il sera candidat pour la ville de Dakar.
Pensez-vous qu’il va réussir vu les réalisations de son successeur ?
Il n’y a pas de comparaison possible. Les populations de Dakar savent qui de Pape Diop ou de Khalifa Sall a plus fait pour cette ville.
Que voulez-vous dire ?
Le Président Pape Diop a transformé Dakar en capitale moderne. C’est sous le Président Pape Diop que des postes de santé ont été construits dans les différentes communes d’arrondissement. C’est lui également qui a créé des SAMU Municipaux, des centres culturels et a renforcé l’éclairage public entre autres. Avant le budget de la ville de Dakar, on ne parlait que des millions. C’est le Président Pape Diop qui l’a amené à des milliards. Sur le plan social, l’aide durant les fêtes religieuses musulmanes et chrétiennes et les secours ont été augmentés à hauteur de 100 millions. Khalifa Sall est entré dans le cirque. Tous les programmes qu’il est en train de dérouler sont de Pape Diop. Tout ça, pour vous dire qu’il n’y a pas de comparaison possible entre lui et Pape Diop. Aujourd’hui, le souhait des Dakarois, c’est le retour de Pape Diop pour qu’il puisse terminer ses réalisations concernant le pavage que l’actuel maire est en train de faire. Parce que c’est son programme.
Serez-vous candidat aux élections locales ?
Oui, pour la mairie de Grand-Dakar.
Que pensez-vous des réformes institutionnelles initiées par l’actuel régime ?
Je pense que c’est toujours les Assises nationales. Entre les deux tours de la présidentielle de 2012, Macky Sall, alors candidat, a signé (ndlr, sous réserve) les conclusions de ces Assises. Donc, qu’est-ce qu’il attend pour les appliquer? Maintenant vouloir dire aux Sénégalais qu’il va réformer les institutions, je pense que c’est de la diversion. Il cherche à faire oublier les Sénégalais la cherté de la vie… Nous prenons acte de tout cela, et nous veillerons à ce qu’il ne touche pas à la Constitution et que le calendrier électorale soit maintenu. S’il tente de reculer les locales à cause de ces prétendues réformes, le Sénégal restera ingouvernable parce que nous allons occuper la rue. Et ce serait pire que ce qui s’est passé le 23 juin 2011.
Qu’est-ce que vous dites du débat sur le mandat du Président de l’Assemblée nationale ?
Que ça soi un an ou cinq ans, ça nous importe peu. Le Président Macky Sall avait dit qu’il était victime de complot. Je pense que, en arrivant au pourvoir, la première mesure qu’il devait prendre c’est de ramener le mandant à cinq ans. Ce qu’il faut retenir c’est que, entre Macky et Niasse, il n’y a pas la confiance.
Entretien réalisé par Serigne Diaw, www.leral.net
C’est un non événement parce que chaque jour, il y a de nouveaux adhérents. La Convergence démocratique Bokk Gis Gis, se porte bien malgré ces départs dont vous faites allusion. Les jeunes se réunissent tous les vendredis au siège. Tous les jours, également, le Président Pape Diop accorde des audiences aux délégations qui viennent soit de l’intérieur du pays soit de la diaspora.
Mais, ce sont des responsables très connus dans le champ politique...
Concernant, Mouhamed Samb tout le monde sait que c’est un activiste qui n’a pas de base politique. Par contre, pour ce qui est de ThiernoLô, honnêtement, je n’ai pas d’information sur les raisons de son départ. Mais, je pense que c’est un regret pour nous.
Il semble qu’il ne sentait plus la démarche de la structure. Et que celle-ci s’éloignerait de la voie démocratique?
Thierno Lô et le Président Pape Diop entretiennent de très bonnes relations d’amitié. Et, j’avoue qu’à Cd/BGG, il y a la démocratie interne. Chacun est libre de dire ce qu’il pense sur les orientations du parti. Les réunions se tiennent régulièrement. On ne rencontre aucune difficulté pour rencontrer le Président Pape Diop à qui on rend compte des suggestions et des amendements.
Donc, pour vous rien ne peut expliquer son départ ?
Comme je vous l’ai dit, je n’ai pas toutes les informations au sujet de son départ. Quand nous créions ce parti, nous avions opté pour la rupture. Peut-être que certains ne peuvent pas se débarrasser de leurs anciennes habitudes, et ont, de ce fait, décidé de partir. Mais je vous assure qu’à Bokk Gis Gis, il y a la démocratie interne et les gens se réunissent régulièrement. Chaque jour le Président Pape Diop reçoit les nouveaux adhérents. Dans les jours à venir, nous allons procéder au montage des secteurs. Prochainement, il y aura le secrétariat national, et nous allons y réfléchir sur les prochaines élections à venir et sur la vie du parti.
Votre parti est-il suffisamment structuré avant de penser à aller aux élections ?
Comme je l’ai toujours dit, la Cd/ Bokk Gis Gis est un parti jeune certes, mais, il y a des responsables qui ont toujours participé à des élections. Donc, nous préparons ces élections dans de très bonnes conditions dans la mesure où dans les coins et recoins des 14 régions du Sénégal, nous comptons des représentants. Nous sommes sur le terrain à travers des visites de proximité et des manifestations politiques. Nous essayons de convaincre les populations à adhérer à notre parti et à notre cause.
Pape Diop sera-t-il candidat ?
Naturellement, il sera candidat pour la ville de Dakar.
Pensez-vous qu’il va réussir vu les réalisations de son successeur ?
Il n’y a pas de comparaison possible. Les populations de Dakar savent qui de Pape Diop ou de Khalifa Sall a plus fait pour cette ville.
Que voulez-vous dire ?
Le Président Pape Diop a transformé Dakar en capitale moderne. C’est sous le Président Pape Diop que des postes de santé ont été construits dans les différentes communes d’arrondissement. C’est lui également qui a créé des SAMU Municipaux, des centres culturels et a renforcé l’éclairage public entre autres. Avant le budget de la ville de Dakar, on ne parlait que des millions. C’est le Président Pape Diop qui l’a amené à des milliards. Sur le plan social, l’aide durant les fêtes religieuses musulmanes et chrétiennes et les secours ont été augmentés à hauteur de 100 millions. Khalifa Sall est entré dans le cirque. Tous les programmes qu’il est en train de dérouler sont de Pape Diop. Tout ça, pour vous dire qu’il n’y a pas de comparaison possible entre lui et Pape Diop. Aujourd’hui, le souhait des Dakarois, c’est le retour de Pape Diop pour qu’il puisse terminer ses réalisations concernant le pavage que l’actuel maire est en train de faire. Parce que c’est son programme.
Serez-vous candidat aux élections locales ?
Oui, pour la mairie de Grand-Dakar.
Que pensez-vous des réformes institutionnelles initiées par l’actuel régime ?
Je pense que c’est toujours les Assises nationales. Entre les deux tours de la présidentielle de 2012, Macky Sall, alors candidat, a signé (ndlr, sous réserve) les conclusions de ces Assises. Donc, qu’est-ce qu’il attend pour les appliquer? Maintenant vouloir dire aux Sénégalais qu’il va réformer les institutions, je pense que c’est de la diversion. Il cherche à faire oublier les Sénégalais la cherté de la vie… Nous prenons acte de tout cela, et nous veillerons à ce qu’il ne touche pas à la Constitution et que le calendrier électorale soit maintenu. S’il tente de reculer les locales à cause de ces prétendues réformes, le Sénégal restera ingouvernable parce que nous allons occuper la rue. Et ce serait pire que ce qui s’est passé le 23 juin 2011.
Qu’est-ce que vous dites du débat sur le mandat du Président de l’Assemblée nationale ?
Que ça soi un an ou cinq ans, ça nous importe peu. Le Président Macky Sall avait dit qu’il était victime de complot. Je pense que, en arrivant au pourvoir, la première mesure qu’il devait prendre c’est de ramener le mandant à cinq ans. Ce qu’il faut retenir c’est que, entre Macky et Niasse, il n’y a pas la confiance.
Entretien réalisé par Serigne Diaw, www.leral.net