Qu’est-ce qui vous a motivé à devenir mannequin ?
Au début je ne pensais même pas que j’allais devenir mannequin. C’est une profession que j’ai toujours aimé depuis toute petite. Ce qui m’a poussé à rentrer dans cette profession, c’est une tante à moi qui s’appelle Rose Scène, elle était mannequin. Quand j’étais petite je partais la voir chez elle. J’avais l’habitude de lui dire « Tata quand je serai grande je veux être comme toi ». C’est pourquoi le premier jour qu’elle m’a vu défiler, elle a pleuré (d’émotion). Depuis lors, elle ne cesse de me conseiller, de me dire là où je dois mettre les pieds. Et par la grâce de Dieu je m’en sors. A un moment donné mes parents ne voulaient pas, mais j’ai réussi à les convaincre.
Qu’est-ce que vos parents voulaient que vous deveniez ?
Ils voulaient que je continue mes études. Mon père voulait que je fasse le bac technique, parce qu’il me voyait dans ce domaine. Et moi j’essayais de le rassurer lui disant pourquoi pas. Du coup ça n’a pas abouti car c’était plus fort que moi.
Vous avez assisté aux 10 ans du Dakar Fashion Week. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?
C’est un événement qui m’a toujours marqué bien avant que je ne commence à défiler. C’est une très jeune dame qui a eu cette initiative, (Adama Paris) une fille battante et ambitieuse, sachant ou elle va. Ma participation à la 10 ème édition a été un grand plaisir pour moi. C’est l’un des événements majeurs au Sénégal qui m’a permis à me faire découvrir et à exprimer mon talent de mannequin.
Certains ont été impressionnés par votre caractère. Durant tout au long de l’édition. On n’a vu Sacha faire un petit sourire au public. C’est un style ?
En général je n’ai pas de problèmes. Si vous me voyez dans les coulisses avant que je ne sorte pour défiler, vous saurez que la Sacha Kara qui est dans les coulisses est différente de celle que vous voyez sur le podium. C’est deux visages différents. Je suis un peu décalée des autres filles mais cela ne veut pas dire que je suis meilleure qu’elles. Moi je crois en ma personne et à mon talent. C’est pourquoi j’essaie d’amener quelque chose de différente pour me démarquer des autres. C’est ça Sacha Kara. Quand je suis sur un podium ma personne ne compte plus. C’est le modèle que je porte qui est valorisé et non Sacha en personne. Je pense que j’e n’ai pas le droit de me mettre en valeur à plus forte raison sourire devant le public. Je ne blâme pas celles qui le font peut-être, c’est ça qui fait leur buzz. Mais moi ; ce qui fait mon buzz, c’est une Sacha neutre.
Au début je ne pensais même pas que j’allais devenir mannequin. C’est une profession que j’ai toujours aimé depuis toute petite. Ce qui m’a poussé à rentrer dans cette profession, c’est une tante à moi qui s’appelle Rose Scène, elle était mannequin. Quand j’étais petite je partais la voir chez elle. J’avais l’habitude de lui dire « Tata quand je serai grande je veux être comme toi ». C’est pourquoi le premier jour qu’elle m’a vu défiler, elle a pleuré (d’émotion). Depuis lors, elle ne cesse de me conseiller, de me dire là où je dois mettre les pieds. Et par la grâce de Dieu je m’en sors. A un moment donné mes parents ne voulaient pas, mais j’ai réussi à les convaincre.
Qu’est-ce que vos parents voulaient que vous deveniez ?
Ils voulaient que je continue mes études. Mon père voulait que je fasse le bac technique, parce qu’il me voyait dans ce domaine. Et moi j’essayais de le rassurer lui disant pourquoi pas. Du coup ça n’a pas abouti car c’était plus fort que moi.
Vous avez assisté aux 10 ans du Dakar Fashion Week. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?
C’est un événement qui m’a toujours marqué bien avant que je ne commence à défiler. C’est une très jeune dame qui a eu cette initiative, (Adama Paris) une fille battante et ambitieuse, sachant ou elle va. Ma participation à la 10 ème édition a été un grand plaisir pour moi. C’est l’un des événements majeurs au Sénégal qui m’a permis à me faire découvrir et à exprimer mon talent de mannequin.
Certains ont été impressionnés par votre caractère. Durant tout au long de l’édition. On n’a vu Sacha faire un petit sourire au public. C’est un style ?
En général je n’ai pas de problèmes. Si vous me voyez dans les coulisses avant que je ne sorte pour défiler, vous saurez que la Sacha Kara qui est dans les coulisses est différente de celle que vous voyez sur le podium. C’est deux visages différents. Je suis un peu décalée des autres filles mais cela ne veut pas dire que je suis meilleure qu’elles. Moi je crois en ma personne et à mon talent. C’est pourquoi j’essaie d’amener quelque chose de différente pour me démarquer des autres. C’est ça Sacha Kara. Quand je suis sur un podium ma personne ne compte plus. C’est le modèle que je porte qui est valorisé et non Sacha en personne. Je pense que j’e n’ai pas le droit de me mettre en valeur à plus forte raison sourire devant le public. Je ne blâme pas celles qui le font peut-être, c’est ça qui fait leur buzz. Mais moi ; ce qui fait mon buzz, c’est une Sacha neutre.
Quelle est la vraie Sacha Kara, celle des coulisses ou celle des Podiums ?
Ce sont les deux à la fois. Il y a certaines personnes à qui je parle aujourd’hui, ils ne croyaient pas quand je leur ai adressé la parole. Ils disaient que ce n’est vrai, ce n’est pas la Sacha Kara qui a toujours le visage ferme sur les podiums. Si vous ne me fréquentez pas, en me voyant pour la fois, vous vous direz que cette fille a un mauvais caractère. J’ai le visage ferme tout le temps mais tout au fond je ne suis pas comme ça. Même parfois à travers mes amis je reste dans mon coin. Je suis très simple et souriante. J’aime raconter des blagues et faire bouger les gens. C’est un plaisir pour moi de voir des gens sourire.
Parlez-nous de votre coiffure un peu spéciale que vous avez mise lors du Dakar Fashion Week. C’est quoi en fait ?
Rire ! Cela m’est venu comme ça car ce n’était pas ce que je voulais mettre. Comme j’ai l’habitude de me faire distinguer, J’ai constaté que nos coiffeuses n’avaient pas beaucoup de temps pour s’occuper de nos têtes chaque jour. Je me suis dit pourquoi ne pas simplifier les choses. Chaque événement j’ai envie de faire quelque chose de nouveau. Cette année c’est une coiffure un peu spéciale car n’oubliez pas qu’il s’agit des 10 ans du Dakar Fashion Week. Le thème est consacré à la coiffure des années 80 si je ne me trompe pas. Je me suis dit pourquoi ne pas faire une coiffure qui correspond à ce thème, tout cela pour coller à l’africanité Le premier jour je l’ai fait sous forme de Baobab et le deuxième, je l’ai détaché. D’ailleurs je ne suis pas très in avec les greffages. Mais j’en mets parfois comme toute fille. Parfois certains, en me voyant, se demandent si je suis homme ou femme mais c’est quelque chose que je l’assume.
On note une concurrence assez déloyale dans ce milieu. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Dans tout métier, il y a la concurrence. Je pense que dans la vie il faut avoir l’esprit de dépassement. C’est ce qui te permet à aller de l’avant. Il faut juste avoir cet esprit de dépassement et regarder son prochain comme si c’était soi.
Ce sont les deux à la fois. Il y a certaines personnes à qui je parle aujourd’hui, ils ne croyaient pas quand je leur ai adressé la parole. Ils disaient que ce n’est vrai, ce n’est pas la Sacha Kara qui a toujours le visage ferme sur les podiums. Si vous ne me fréquentez pas, en me voyant pour la fois, vous vous direz que cette fille a un mauvais caractère. J’ai le visage ferme tout le temps mais tout au fond je ne suis pas comme ça. Même parfois à travers mes amis je reste dans mon coin. Je suis très simple et souriante. J’aime raconter des blagues et faire bouger les gens. C’est un plaisir pour moi de voir des gens sourire.
Parlez-nous de votre coiffure un peu spéciale que vous avez mise lors du Dakar Fashion Week. C’est quoi en fait ?
Rire ! Cela m’est venu comme ça car ce n’était pas ce que je voulais mettre. Comme j’ai l’habitude de me faire distinguer, J’ai constaté que nos coiffeuses n’avaient pas beaucoup de temps pour s’occuper de nos têtes chaque jour. Je me suis dit pourquoi ne pas simplifier les choses. Chaque événement j’ai envie de faire quelque chose de nouveau. Cette année c’est une coiffure un peu spéciale car n’oubliez pas qu’il s’agit des 10 ans du Dakar Fashion Week. Le thème est consacré à la coiffure des années 80 si je ne me trompe pas. Je me suis dit pourquoi ne pas faire une coiffure qui correspond à ce thème, tout cela pour coller à l’africanité Le premier jour je l’ai fait sous forme de Baobab et le deuxième, je l’ai détaché. D’ailleurs je ne suis pas très in avec les greffages. Mais j’en mets parfois comme toute fille. Parfois certains, en me voyant, se demandent si je suis homme ou femme mais c’est quelque chose que je l’assume.
On note une concurrence assez déloyale dans ce milieu. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Dans tout métier, il y a la concurrence. Je pense que dans la vie il faut avoir l’esprit de dépassement. C’est ce qui te permet à aller de l’avant. Il faut juste avoir cet esprit de dépassement et regarder son prochain comme si c’était soi.
Un magazine annonçait récemment que vous allez mourir dans le mannequinat. Vous confirmez cela ?
Tel n’est pas le cas. Je ne voulais pas parler de cela jusqu’à ce que je rencontre la journaliste qui a écrit cet article. Il se peut qu’elle se soit trompée. D’ailleurs elle ne m’a pas interviewé. Ce n’est pas ça que je voulais dire. Je me rappelle de ce jour, J’étais invitée dans une émission en direct à Walf. Il y avait un gars qui avait appelé pour participer et s’est mal adressé à moi. Cela m’a froissée et même mes collègues avec qui j’étais sur le plateau. Vu qu’à ce moment, c’est moi qui parlait, je lui ai répondu du tic au tac, en prononçant ce terme en wolof « Konn ci lay dééh » (Donc j’en mourrai). Mais je n’ai pas dit que je vais mourir mannequin.
Quelle est votre réaction par rapport à ce qu'on dit sur les mannequins au Sénégal ?
Je pense que les mannequins sont des adultes et que ce qu’on appelle « le milieu » des mannequins est juste un ensemble de professionnels qui gagnent leur vie honnêtement. Dieu seul sait ce que nous endurons entre les castings, les essayages, les défilés etc. Nous gardons la tête haute et gardons la distance avec les gens que nous ne connaissons pas, c’est peut-être pourquoi les gens nous créent des réputations et nous accusent de tous les vices… c’est juste parce qu’ils ne nous connaissent pas. Nous sommes devenus une famille qui se protège, nous nous connaissons tous et quand quelqu’un a un problème, ça devient le problème de tous les mannequins, photographes, designers, coiffeuses, directeurs de casting etc. Qu’on nous laisse travailler avec dignité. Chacun sait d’où il vient et à quelle famille il appartient.
Est-ce que Sacha kara est mariée? Sinon à quand le mariage ?
Je ne me suis pas mariée ni fiancée, mais je suis amoureuse quand même de ma personne (Rires !). Pour le moment je ne suis pas prête et j’ai mes raisons.
Interview réalisée par Cheikh Camara COKA
Tel n’est pas le cas. Je ne voulais pas parler de cela jusqu’à ce que je rencontre la journaliste qui a écrit cet article. Il se peut qu’elle se soit trompée. D’ailleurs elle ne m’a pas interviewé. Ce n’est pas ça que je voulais dire. Je me rappelle de ce jour, J’étais invitée dans une émission en direct à Walf. Il y avait un gars qui avait appelé pour participer et s’est mal adressé à moi. Cela m’a froissée et même mes collègues avec qui j’étais sur le plateau. Vu qu’à ce moment, c’est moi qui parlait, je lui ai répondu du tic au tac, en prononçant ce terme en wolof « Konn ci lay dééh » (Donc j’en mourrai). Mais je n’ai pas dit que je vais mourir mannequin.
Quelle est votre réaction par rapport à ce qu'on dit sur les mannequins au Sénégal ?
Je pense que les mannequins sont des adultes et que ce qu’on appelle « le milieu » des mannequins est juste un ensemble de professionnels qui gagnent leur vie honnêtement. Dieu seul sait ce que nous endurons entre les castings, les essayages, les défilés etc. Nous gardons la tête haute et gardons la distance avec les gens que nous ne connaissons pas, c’est peut-être pourquoi les gens nous créent des réputations et nous accusent de tous les vices… c’est juste parce qu’ils ne nous connaissent pas. Nous sommes devenus une famille qui se protège, nous nous connaissons tous et quand quelqu’un a un problème, ça devient le problème de tous les mannequins, photographes, designers, coiffeuses, directeurs de casting etc. Qu’on nous laisse travailler avec dignité. Chacun sait d’où il vient et à quelle famille il appartient.
Est-ce que Sacha kara est mariée? Sinon à quand le mariage ?
Je ne me suis pas mariée ni fiancée, mais je suis amoureuse quand même de ma personne (Rires !). Pour le moment je ne suis pas prête et j’ai mes raisons.
Interview réalisée par Cheikh Camara COKA