Depuis l’arrestation de Bara Gaye, on a l’impression que l’Ujtl n’existe plus. Que se passe-t-il
Je suis désolé, mais l’Ujtl continue de mener ses activités en dépit de l’arrestation du camarade Bara Gaye. Malgré que nous sommes dans l’opposition, nous continuons à exister. Il y a son adjoint, Toussaint Manga qui dirige les activités. Il préside le bureau exécutif national (Ben). Nous sommes en train de peaufiner des stratégies pour aller de l’avant. Nous donnons nos avis sur la situation nationale soit par des conférences ou par des communiqués de presse. Donc, nous existons bien.
Les jeunes du parti au pouvoir vous traitent de poltron. Que répondez-vous ?
Ecoutez, nous sommes une jeunesse intelligente. Eux, ils ne connaissaient que la rue, ils avaient polémiqué et berné la population. Ils ont passé tous leurs temps à dire le Pds ceci, le Pds cela. Aujourd’hui, on est en train de constater la réalité sur le terrain.
Comment ?
Notre façon de s’opposer est totalement différente de celle des jeunes des autres partis politiques. Le Pds est souvent taxé de parti violent. C’est l’occasion de dire aux gens qui le disent que nous ne sommes pas violent. Cependant, lorsqu’on nous provoque on ne peut pas laisser les bras croisés. Le Sénégal entier a constaté que nous sommes opprimés tous les jours. Nous vivons une situation inconcevable depuis l’arrivée au pouvoir de ce régime. Aujourd’hui, le pouvoir de Macky Sall est en train de nous pousser à la violence. Il sera très bientôt servi. Nous sommes en train de peaufiner des stratégies pour contrecarrer ce gouvernement en lambeau.
Pour le cas Bara Gaye, est ce qu’il ne faut pas laisser la justice faire son travail ?
Bara Gaye n’a rien dit de grave qui puisse le retenir en prison. Ce qu’il a dit est très simple. Les autorités ont retiré les passeports diplomatiques aux ayants droits pour les remettre à des homosexuels. Bara Gaye est un détenu politique. Il n’y a aucune raison de le garder en prison. Et, ce n’est pas bien pour l’image du Sénégal. Macky Sall est en train d’alimenter la haine viscérale. A l’issus de notre Ben prochain, on va changer de stratégie, on va faire mal à ce régime.
Je suis sûr que si on déclenche une guérilla urbaine, ils sauront que le Sénégal n’appartient pas à la dynastie Faye-Sall-Gassama-Timbo. Nous allons poser des actes forts. Et s’il y a lieu nous allons rendre ce pays ingouvernable. Macky Sall et son régime doivent arrêter leur chasse aux sorcières et se concentrer sur les questions de l’heure. Les sénégalais sont fatigués. Ils ne se focalisent que sur la traque dite des biens mal acquis qui est un dossier vide (…) Ils ont arrêté Abdoul Aziz Diop pour un dossier qui date de 2006 alors que ce dernier a été nommé en 2010. C’est inamissible ce qui se passe présentement au Sénégal.
Et si on parlait de votre de licenciement à l’Ajeb ?
J’ai été licencié tout simplement parce que je dérange. Je suis le secrétaire général de l’Ujtl. Il paraît que c’est sur instruction de Macky Sall que j’ai été chassé de mon poste. On lui a dit que je faisais des conférences de presse pour s’en prendre à son régime. Mais, j’ai l’impression que Macky Sall n’est pas au courant de ce qui se passe à l’Ajeb. Parce qu’on lui raconte des contrevérités pour le pousser à la dérive. Au lieu de recruter les jeunes, il les licencie de façon arbitraire. Tout simplement parce qu’ils ne sont pas de l’Apr.
Mais, il paraît que vous vous êtes absenté sans motif valable ?
J’étais malade. J'ai justifié mon absence à travers un certificat médical dûment signé par un médecin connu de la place. D’ailleurs, avant mon licenciement, une des chargés de communication de l’Ajeb avait dit ouvertement dans une radio de la place qu’on allait me chasser de l’Ajeb parce que je critiquais Macky Sall. Donc c’est une chose bien préparée. Je les gênais. Pape Gorgui Ndong (Dg de l’Ajeb) m’a plusieurs fois invité à rejoindre les rangs de l’Apr. J’ai refusé. Il pense qu’en me licenciant, je vais me plier à sa demande. Je pense qu’il se trompe. Je ne suis pas ce type d’homme politique qui se rabaisse aussi facilement quand le climat n’est pas favorable.
Je suis désolé, mais l’Ujtl continue de mener ses activités en dépit de l’arrestation du camarade Bara Gaye. Malgré que nous sommes dans l’opposition, nous continuons à exister. Il y a son adjoint, Toussaint Manga qui dirige les activités. Il préside le bureau exécutif national (Ben). Nous sommes en train de peaufiner des stratégies pour aller de l’avant. Nous donnons nos avis sur la situation nationale soit par des conférences ou par des communiqués de presse. Donc, nous existons bien.
Les jeunes du parti au pouvoir vous traitent de poltron. Que répondez-vous ?
Ecoutez, nous sommes une jeunesse intelligente. Eux, ils ne connaissaient que la rue, ils avaient polémiqué et berné la population. Ils ont passé tous leurs temps à dire le Pds ceci, le Pds cela. Aujourd’hui, on est en train de constater la réalité sur le terrain.
Comment ?
Notre façon de s’opposer est totalement différente de celle des jeunes des autres partis politiques. Le Pds est souvent taxé de parti violent. C’est l’occasion de dire aux gens qui le disent que nous ne sommes pas violent. Cependant, lorsqu’on nous provoque on ne peut pas laisser les bras croisés. Le Sénégal entier a constaté que nous sommes opprimés tous les jours. Nous vivons une situation inconcevable depuis l’arrivée au pouvoir de ce régime. Aujourd’hui, le pouvoir de Macky Sall est en train de nous pousser à la violence. Il sera très bientôt servi. Nous sommes en train de peaufiner des stratégies pour contrecarrer ce gouvernement en lambeau.
Pour le cas Bara Gaye, est ce qu’il ne faut pas laisser la justice faire son travail ?
Bara Gaye n’a rien dit de grave qui puisse le retenir en prison. Ce qu’il a dit est très simple. Les autorités ont retiré les passeports diplomatiques aux ayants droits pour les remettre à des homosexuels. Bara Gaye est un détenu politique. Il n’y a aucune raison de le garder en prison. Et, ce n’est pas bien pour l’image du Sénégal. Macky Sall est en train d’alimenter la haine viscérale. A l’issus de notre Ben prochain, on va changer de stratégie, on va faire mal à ce régime.
Je suis sûr que si on déclenche une guérilla urbaine, ils sauront que le Sénégal n’appartient pas à la dynastie Faye-Sall-Gassama-Timbo. Nous allons poser des actes forts. Et s’il y a lieu nous allons rendre ce pays ingouvernable. Macky Sall et son régime doivent arrêter leur chasse aux sorcières et se concentrer sur les questions de l’heure. Les sénégalais sont fatigués. Ils ne se focalisent que sur la traque dite des biens mal acquis qui est un dossier vide (…) Ils ont arrêté Abdoul Aziz Diop pour un dossier qui date de 2006 alors que ce dernier a été nommé en 2010. C’est inamissible ce qui se passe présentement au Sénégal.
Et si on parlait de votre de licenciement à l’Ajeb ?
J’ai été licencié tout simplement parce que je dérange. Je suis le secrétaire général de l’Ujtl. Il paraît que c’est sur instruction de Macky Sall que j’ai été chassé de mon poste. On lui a dit que je faisais des conférences de presse pour s’en prendre à son régime. Mais, j’ai l’impression que Macky Sall n’est pas au courant de ce qui se passe à l’Ajeb. Parce qu’on lui raconte des contrevérités pour le pousser à la dérive. Au lieu de recruter les jeunes, il les licencie de façon arbitraire. Tout simplement parce qu’ils ne sont pas de l’Apr.
Mais, il paraît que vous vous êtes absenté sans motif valable ?
J’étais malade. J'ai justifié mon absence à travers un certificat médical dûment signé par un médecin connu de la place. D’ailleurs, avant mon licenciement, une des chargés de communication de l’Ajeb avait dit ouvertement dans une radio de la place qu’on allait me chasser de l’Ajeb parce que je critiquais Macky Sall. Donc c’est une chose bien préparée. Je les gênais. Pape Gorgui Ndong (Dg de l’Ajeb) m’a plusieurs fois invité à rejoindre les rangs de l’Apr. J’ai refusé. Il pense qu’en me licenciant, je vais me plier à sa demande. Je pense qu’il se trompe. Je ne suis pas ce type d’homme politique qui se rabaisse aussi facilement quand le climat n’est pas favorable.
On vous accuse de tenir des propos discourtois sur les réseaux sociaux contre le Président Macky Sall. Est-ce vrai ?
C’est faux ! Je ne donne que mes avis sur des sujets d’actualité. Je suis un jeune lucide bien éduqué. Je suis issu Adiène et Diambone (ethnie diola et sérère) qui éduquent bien leurs enfants. Je dis que Macky Sall est en train de rétrograder le Sénégal. Et je le réitère.
Comment avez-vous été recruté à l’Ajeb ?
C’est nous les jeunes leaders de la Banlieue qui avions créé le Foba qui est devenu plus tard l’Ofejban (Office pour l’emploi des jeunes de la banlieue). C’est quand, Macky Sall est arrivé au pouvoir qu’il l’a remplacé par l’Ajeb (l'Agence pour l'emploi des jeunes des banlieues). Malgré qu’il soit une structure nationale, les moyens ne suffisent pas. Nous avons toujours fait des plaidoyers pour que les jeunes puissent retrouver du travail. Aujourd’hui, l’Ajeb est comme un véhicule sans conducteur. Les dettes de l’organisation sociale ont atteint un niveau extraordinaire. Les cotisations à l’Ipres sont chiffrées de 88 millions à 100 millions de FCfa et n’ont jamais été versées. Idem pour les cotisations à la Caisse de sécurité sociale. Il faut aussi, signaler que 40 jeunes ont été injustement licenciés par l’actuel Directeur. Je demande au Président Macky Sall de revoir sa politique au niveau de la banlieue…
Que pensez-vous des retrouvailles annoncées de la famille libérale ?
Des retrouvailles de la famille libérale? Moi je n’y crois pas. D’ailleurs, je ne suis pas intéressé. C’est l’Apr qui doit venir vers le Pds et non le contraire.
Depuis la perte du pouvoir, beaucoup de vos responsables ont quitté le parti. Qu'en pensez-vous ?
Moi, j’ai l’impression que le Pds est devenu plus fort. Parce que certains départs sont même salutaires. Lorsqu’on était au pouvoir, on nous taxait d’être arrogants. Maintenant, on n'en parle plus. Parce que tout simplement les larbins qui nous fatiguaient sont partis. On leur dit bon vent.
Mais le problème demeure toujours au Pds.
Il y a des gens qui s’agitent alors qu’ils n’ont aucune base politique. Je profite de l’occasion pour demander au Président Wade de rentrer au Sénégal. Il est l’heure parce que sa famille est traquée, malmenée jusqu’à Tambacounda. D’autres sont injustement licenciés, ou sont envoyés en prison de façon arbitraire. Il est temps qu’il revienne au bercail.
Que peut-il faire une fois au pays ?
Sa présence à nos côtés nous réconforte et ça dérange Macky Sall.
Seulement ça ?
Non, nous avons aussi besoin de ses conseils pour aller de l’avant.
Le coordonnateur du Pds, Oumar Sarr est de plus en plus contesté par certains responsables. Qu'en pensez-vous ?
Je pense que c’est à la suite d’un meeting à Saint Louis que quelques-uns qui hésitent de leur destiné future ont tenté de lui jeter de l’opprobre. S’ils veulent quitter le Pds, ils n’ont qu’à partir et non chercher un prétexte du genre c’est Oumar Sarr. Oumar Sarr c’est un homme pondéré qui s’est toujours battu pour le parti. Maintenant, s’il y a des gens qui s’agitent pour ternir l’image du parti, nous n’allons pas l’accepter. Que les gens arrêtent de se focaliser sur sa personne.
Entretien réalisé par Mamadou Lamine Diedhiou (www.leral.net)
C’est faux ! Je ne donne que mes avis sur des sujets d’actualité. Je suis un jeune lucide bien éduqué. Je suis issu Adiène et Diambone (ethnie diola et sérère) qui éduquent bien leurs enfants. Je dis que Macky Sall est en train de rétrograder le Sénégal. Et je le réitère.
Comment avez-vous été recruté à l’Ajeb ?
C’est nous les jeunes leaders de la Banlieue qui avions créé le Foba qui est devenu plus tard l’Ofejban (Office pour l’emploi des jeunes de la banlieue). C’est quand, Macky Sall est arrivé au pouvoir qu’il l’a remplacé par l’Ajeb (l'Agence pour l'emploi des jeunes des banlieues). Malgré qu’il soit une structure nationale, les moyens ne suffisent pas. Nous avons toujours fait des plaidoyers pour que les jeunes puissent retrouver du travail. Aujourd’hui, l’Ajeb est comme un véhicule sans conducteur. Les dettes de l’organisation sociale ont atteint un niveau extraordinaire. Les cotisations à l’Ipres sont chiffrées de 88 millions à 100 millions de FCfa et n’ont jamais été versées. Idem pour les cotisations à la Caisse de sécurité sociale. Il faut aussi, signaler que 40 jeunes ont été injustement licenciés par l’actuel Directeur. Je demande au Président Macky Sall de revoir sa politique au niveau de la banlieue…
Que pensez-vous des retrouvailles annoncées de la famille libérale ?
Des retrouvailles de la famille libérale? Moi je n’y crois pas. D’ailleurs, je ne suis pas intéressé. C’est l’Apr qui doit venir vers le Pds et non le contraire.
Depuis la perte du pouvoir, beaucoup de vos responsables ont quitté le parti. Qu'en pensez-vous ?
Moi, j’ai l’impression que le Pds est devenu plus fort. Parce que certains départs sont même salutaires. Lorsqu’on était au pouvoir, on nous taxait d’être arrogants. Maintenant, on n'en parle plus. Parce que tout simplement les larbins qui nous fatiguaient sont partis. On leur dit bon vent.
Mais le problème demeure toujours au Pds.
Il y a des gens qui s’agitent alors qu’ils n’ont aucune base politique. Je profite de l’occasion pour demander au Président Wade de rentrer au Sénégal. Il est l’heure parce que sa famille est traquée, malmenée jusqu’à Tambacounda. D’autres sont injustement licenciés, ou sont envoyés en prison de façon arbitraire. Il est temps qu’il revienne au bercail.
Que peut-il faire une fois au pays ?
Sa présence à nos côtés nous réconforte et ça dérange Macky Sall.
Seulement ça ?
Non, nous avons aussi besoin de ses conseils pour aller de l’avant.
Le coordonnateur du Pds, Oumar Sarr est de plus en plus contesté par certains responsables. Qu'en pensez-vous ?
Je pense que c’est à la suite d’un meeting à Saint Louis que quelques-uns qui hésitent de leur destiné future ont tenté de lui jeter de l’opprobre. S’ils veulent quitter le Pds, ils n’ont qu’à partir et non chercher un prétexte du genre c’est Oumar Sarr. Oumar Sarr c’est un homme pondéré qui s’est toujours battu pour le parti. Maintenant, s’il y a des gens qui s’agitent pour ternir l’image du parti, nous n’allons pas l’accepter. Que les gens arrêtent de se focaliser sur sa personne.
Entretien réalisé par Mamadou Lamine Diedhiou (www.leral.net)