Des Sénégalais vivant en Europe se disent frustrés par vos déclarations sur le plateau de « 100% People ». Que répondez-vous à ceux-là qui pensent que vous les avez insultés ?
Je crois qu’il y a un malentendu. Comme je l’ai toujours dit, je fais du people. Mon travail, c’est d’aller fouiner et de ramener des informations people pour le public sénégalais. Je ne travaille pas pour une personne mais pour 13 millions d’habitants. Et je rappelle que je ne suis pas un photographe mais un journaliste. Nous sommes au Sénégal qui est un pays laïc qui n’appartient pas uniquement aux musulmans mais à tout le monde. Dans l’émission « 100% People », on traite tous les sujets. On a fait une émission sur le showbiz, une autre sur la presse et les tentations et le chantage dans ce milieu. Samedi dernier, j’ai fait une émission sur la vraie vie des peoples sénégalais en Europe, je parle des jet-setteurs. Je ne parle pas des immigrés travailleurs, courageux et honnêtes. Je n’ai jamais dit que tous les émigrés sénégalais qui sont en Europe sont des homosexuels ou des lesbiennes. Je faisais allusion à cette minorité qui vit en Europe et qui vient de temps en temps au pays pour des vacances. Ce sont des gens qui sont dans la jet-set et qui dépensent sans compter quand ils rentrent au pays. Je croyais que ces Sénégalais gagnaient dignement leur vie mais, une fois que je me suis rendu en Europe, j’ai su tout de suite que ce n’était pas le cas. J’étais en tournée avec Pape Diouf et comme je suis journaliste, j’en ai profité pour visiter beaucoup d’endroits et découvrir certaines choses. Là-bas, j’ai vu des peoples sénégalais qui faisaient des choses pas du tout catholiques et c’est ce que j’ai dit dans l’émission. J’ai juste relaté ce que j’ai constaté. Personne ne m’a raconté, j’ai vu de mes propres yeux ce que faisaient ces Sénégalais.
Pourquoi ne pas ramener des images et les diffuser pour mettre fin à la polémique ?
On a les images. Cependant, si on voulait les diffuser, les gens nous auraient demandé de faire preuve de sutura (discrétion). Ces peoples sénégalais ne nous démentiront jamais parce qu’ils savent que nous avons les images. Et puis, ces personnes ne se cachent pas. Encore une fois, je ne parle pas de ces honnêtes citoyens sénégalais qui ont quitté leur pays pour subvenir aux besoins de leurs familles. Certains Sénégalais qui étaient partis pour étudier sont devenus des cadres dans de grandes sociétés. Ils n’ont même pas le temps de fréquenter les milieux dans lesquels j’étais. Je respecte tous ces émigrés qui se battent jour et nuit pour nourrir leurs familles. Ces derniers n’ont même pas le temps de fréquenter des milieux « indices ». Je n’insulterai jamais les émigrés sénégalais qui font tout pour leur pays. Ce sont des gens honnêtes qui travaillent très dur. Dans l’émission « 100% People », je n’ai pas généralisé. Maintenant, ceux qui m’insultent ont été atteints par mes propos car qui se sent morveux se mouche. C’est très facile d’être devant son ordinateur et d’insulter une personne. Mais si cent personnes m’ont insulté, sachez que plus de mille autres, qui sont en Europe, m’ont soutenu avec des messages. Ces derniers ont confirmé mes propos. Auparavant, les Sénégalais étaient très respectés en Europe mais ce n’est plus le cas aujourd’hui à cause du comportement regrettable de certains. Encore une fois, je ne dirai jamais du mal à ces vaillants émigrés sénégalais. Moi qui vous parle, j’ai beaucoup de parents en Europe, par conséquent, je ne peux pas dénigrer mes compatriotes qui sont là-bas. Ce sont des Européens qui m’appelaient pour me demander d’aborder certains sujets dans mon émission. Et quand je suis parti en Europe, ils m’ont amené dans des endroits où des Sénégalais faisaient de vilaines choses. Personnellement, je ne connaissais pas ces milieux.
Je crois qu’il y a un malentendu. Comme je l’ai toujours dit, je fais du people. Mon travail, c’est d’aller fouiner et de ramener des informations people pour le public sénégalais. Je ne travaille pas pour une personne mais pour 13 millions d’habitants. Et je rappelle que je ne suis pas un photographe mais un journaliste. Nous sommes au Sénégal qui est un pays laïc qui n’appartient pas uniquement aux musulmans mais à tout le monde. Dans l’émission « 100% People », on traite tous les sujets. On a fait une émission sur le showbiz, une autre sur la presse et les tentations et le chantage dans ce milieu. Samedi dernier, j’ai fait une émission sur la vraie vie des peoples sénégalais en Europe, je parle des jet-setteurs. Je ne parle pas des immigrés travailleurs, courageux et honnêtes. Je n’ai jamais dit que tous les émigrés sénégalais qui sont en Europe sont des homosexuels ou des lesbiennes. Je faisais allusion à cette minorité qui vit en Europe et qui vient de temps en temps au pays pour des vacances. Ce sont des gens qui sont dans la jet-set et qui dépensent sans compter quand ils rentrent au pays. Je croyais que ces Sénégalais gagnaient dignement leur vie mais, une fois que je me suis rendu en Europe, j’ai su tout de suite que ce n’était pas le cas. J’étais en tournée avec Pape Diouf et comme je suis journaliste, j’en ai profité pour visiter beaucoup d’endroits et découvrir certaines choses. Là-bas, j’ai vu des peoples sénégalais qui faisaient des choses pas du tout catholiques et c’est ce que j’ai dit dans l’émission. J’ai juste relaté ce que j’ai constaté. Personne ne m’a raconté, j’ai vu de mes propres yeux ce que faisaient ces Sénégalais.
Pourquoi ne pas ramener des images et les diffuser pour mettre fin à la polémique ?
On a les images. Cependant, si on voulait les diffuser, les gens nous auraient demandé de faire preuve de sutura (discrétion). Ces peoples sénégalais ne nous démentiront jamais parce qu’ils savent que nous avons les images. Et puis, ces personnes ne se cachent pas. Encore une fois, je ne parle pas de ces honnêtes citoyens sénégalais qui ont quitté leur pays pour subvenir aux besoins de leurs familles. Certains Sénégalais qui étaient partis pour étudier sont devenus des cadres dans de grandes sociétés. Ils n’ont même pas le temps de fréquenter les milieux dans lesquels j’étais. Je respecte tous ces émigrés qui se battent jour et nuit pour nourrir leurs familles. Ces derniers n’ont même pas le temps de fréquenter des milieux « indices ». Je n’insulterai jamais les émigrés sénégalais qui font tout pour leur pays. Ce sont des gens honnêtes qui travaillent très dur. Dans l’émission « 100% People », je n’ai pas généralisé. Maintenant, ceux qui m’insultent ont été atteints par mes propos car qui se sent morveux se mouche. C’est très facile d’être devant son ordinateur et d’insulter une personne. Mais si cent personnes m’ont insulté, sachez que plus de mille autres, qui sont en Europe, m’ont soutenu avec des messages. Ces derniers ont confirmé mes propos. Auparavant, les Sénégalais étaient très respectés en Europe mais ce n’est plus le cas aujourd’hui à cause du comportement regrettable de certains. Encore une fois, je ne dirai jamais du mal à ces vaillants émigrés sénégalais. Moi qui vous parle, j’ai beaucoup de parents en Europe, par conséquent, je ne peux pas dénigrer mes compatriotes qui sont là-bas. Ce sont des Européens qui m’appelaient pour me demander d’aborder certains sujets dans mon émission. Et quand je suis parti en Europe, ils m’ont amené dans des endroits où des Sénégalais faisaient de vilaines choses. Personnellement, je ne connaissais pas ces milieux.
Tange avec Pape Diouf
Dites-nous concrètement ce que vous avez vu dans ces milieux-là.
J’ai assisté au concours de la fille la plus sexy à Keur Samba, à Paris. Savez-vous qui l’a remporté ? Une Sénégalaise et je la connais très bien. Elle s’est mise sur le podium, elle a dansé une musique techno, elle s'est déshabillée complètement et le Blanc qui a organisé le concours, a touché ses seins. La fille a empoché la somme de 2000 euros (Plus d’1,3 million de francs Cfa). Ce sont ces genres-là qui n’honorent pas le Sénégal, ils nous font honte. L’émission « 100% People » de samedi passé a été consacrée à ces gens-là. Je ne cherche pas à être connu, je veux juste informer juste et vrai. Si maintenant tout le monde parle de Tange, c’est la volonté divine. En tant que Sénégalais, je défendrai toujours l’image de mon pays. Je veux que le Sénégal soit respecté dans le monde entier. Je travaille pour la vérité. Toutes ces personnes qui se sont battues pour faire éclater la vérité n’ont pas vécu longtemps. Si je meurs jeune, cela ne me surprendra pas.
Vous étiez en tournée avec Pape Diouf. Est-ce que c’est lui qui finance vos voyages ?
C’est la deuxième fois que j’accompagne Pape Diouf en Europe. Ce dernier est plus qu’un ami, c’est un frère. Ce n’est pas le métier qui nous lie. Pour mes voyages, c’est moi qui vais à l’Ambassade déposer mes dossiers, payer mes assurances pour obtenir mon visa. J’accompagne Pape Diouf pour découvrir ce que le chanteur fait à l’étranger. Mon photographe, Gomis, est venu en Europe alors que Pape Diouf n’était même pas au courant de son voyage. Nous avons voyagé avec notre propre argent.
Comment est-ce que Tange a obtenu tout cet argent ?
Tange travaille. J’ai un magazine, « Vip News ». Gomis et moi avons travaillé durant huit années dans la presse. On a collaboré avec des sites web, des magazines. On a économisé de l’argent pour démarrer notre propre magazine. Avec nos relations, on a mis sur pied une structure qui nous permet de voyager.
Certains disent que « Vip News » est entièrement financé par Kader Ndiaye. Qu’en est-il exactement ?
Je vais vous dire quelque chose : Personne n’est derrière « Vip News ». Il faut que ça soit clair. C’est notre argent, Gomis et moi, qui finance le magazine. Je peux rester des mois sans parler à Kader Ndiaye (Ndlr : Petit frère du milliardaire Cheikh Amar) au téléphone. Je n’ai même pas son numéro. S’il était notre bailleur, je devrais parler avec lui régulièrement. Tange a galéré dans sa vie. J’ai été ouvrier. Les habitants de Nord Foire et de Fadia en savent quelque chose. Je travaillais durant les vacances scolaires pour subvenir à mes besoins.
Comment Tange est entré dans le journalisme ?
J’ai eu mon bac B en 1997 au lycée Seydina Limamou Laye de Guédiawaye. J’ai fait six mois à la Faculté des sciences économiques et de gestion de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. J’ai arrêté parce que les conditions étaient très difficiles. Je me suis inscrit en comptabilité et j’ai eu mon BTS dans cette matière. L’année suivante, je suis revenu pour m’inscrire en marketing communication. En ce moment, je travaillais à la radio Dunya Thiès. J’ai aussi été à Dunya Tamba, Dunya Kaolack, à Sud Fm Thiès avec Alioune Diarra et à Walf Thiès. J’ai travaillé à Océan Fm en tant qu’animateur. J’ai développé mon expérience en presse écrite avec Station One. Je me suis inscrit à l’Educatel. J’ai fait un an de journalisme avec des cours par correspondance et j’ai mon attestation.
Pourquoi avoir opté pour le people ?
J’ai commencé à animer dans les « Fourël » en 1992 dans le Fouta, en Casamance, à Tambacounda. J’ai été en Guinée et en Guinée Bissau. J’étais dans le comité d’organisation de Miss Sénégal. Je connaissais le showbiz.. C’est la raison pour laquelle j’ai opté pour le people. J’ai travaillé dans l’ombre pendant de très longues années. Mes collègues et mes camarades savent qui je suis. J’ai toujours été objectif. Les Sénégalais commencent à me connaître avec mon émission télé. Mais avant la télé, Tange a abattu un travail colossal avant d’en arriver là.
www.leral.net
J’ai assisté au concours de la fille la plus sexy à Keur Samba, à Paris. Savez-vous qui l’a remporté ? Une Sénégalaise et je la connais très bien. Elle s’est mise sur le podium, elle a dansé une musique techno, elle s'est déshabillée complètement et le Blanc qui a organisé le concours, a touché ses seins. La fille a empoché la somme de 2000 euros (Plus d’1,3 million de francs Cfa). Ce sont ces genres-là qui n’honorent pas le Sénégal, ils nous font honte. L’émission « 100% People » de samedi passé a été consacrée à ces gens-là. Je ne cherche pas à être connu, je veux juste informer juste et vrai. Si maintenant tout le monde parle de Tange, c’est la volonté divine. En tant que Sénégalais, je défendrai toujours l’image de mon pays. Je veux que le Sénégal soit respecté dans le monde entier. Je travaille pour la vérité. Toutes ces personnes qui se sont battues pour faire éclater la vérité n’ont pas vécu longtemps. Si je meurs jeune, cela ne me surprendra pas.
Vous étiez en tournée avec Pape Diouf. Est-ce que c’est lui qui finance vos voyages ?
C’est la deuxième fois que j’accompagne Pape Diouf en Europe. Ce dernier est plus qu’un ami, c’est un frère. Ce n’est pas le métier qui nous lie. Pour mes voyages, c’est moi qui vais à l’Ambassade déposer mes dossiers, payer mes assurances pour obtenir mon visa. J’accompagne Pape Diouf pour découvrir ce que le chanteur fait à l’étranger. Mon photographe, Gomis, est venu en Europe alors que Pape Diouf n’était même pas au courant de son voyage. Nous avons voyagé avec notre propre argent.
Comment est-ce que Tange a obtenu tout cet argent ?
Tange travaille. J’ai un magazine, « Vip News ». Gomis et moi avons travaillé durant huit années dans la presse. On a collaboré avec des sites web, des magazines. On a économisé de l’argent pour démarrer notre propre magazine. Avec nos relations, on a mis sur pied une structure qui nous permet de voyager.
Certains disent que « Vip News » est entièrement financé par Kader Ndiaye. Qu’en est-il exactement ?
Je vais vous dire quelque chose : Personne n’est derrière « Vip News ». Il faut que ça soit clair. C’est notre argent, Gomis et moi, qui finance le magazine. Je peux rester des mois sans parler à Kader Ndiaye (Ndlr : Petit frère du milliardaire Cheikh Amar) au téléphone. Je n’ai même pas son numéro. S’il était notre bailleur, je devrais parler avec lui régulièrement. Tange a galéré dans sa vie. J’ai été ouvrier. Les habitants de Nord Foire et de Fadia en savent quelque chose. Je travaillais durant les vacances scolaires pour subvenir à mes besoins.
Comment Tange est entré dans le journalisme ?
J’ai eu mon bac B en 1997 au lycée Seydina Limamou Laye de Guédiawaye. J’ai fait six mois à la Faculté des sciences économiques et de gestion de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. J’ai arrêté parce que les conditions étaient très difficiles. Je me suis inscrit en comptabilité et j’ai eu mon BTS dans cette matière. L’année suivante, je suis revenu pour m’inscrire en marketing communication. En ce moment, je travaillais à la radio Dunya Thiès. J’ai aussi été à Dunya Tamba, Dunya Kaolack, à Sud Fm Thiès avec Alioune Diarra et à Walf Thiès. J’ai travaillé à Océan Fm en tant qu’animateur. J’ai développé mon expérience en presse écrite avec Station One. Je me suis inscrit à l’Educatel. J’ai fait un an de journalisme avec des cours par correspondance et j’ai mon attestation.
Pourquoi avoir opté pour le people ?
J’ai commencé à animer dans les « Fourël » en 1992 dans le Fouta, en Casamance, à Tambacounda. J’ai été en Guinée et en Guinée Bissau. J’étais dans le comité d’organisation de Miss Sénégal. Je connaissais le showbiz.. C’est la raison pour laquelle j’ai opté pour le people. J’ai travaillé dans l’ombre pendant de très longues années. Mes collègues et mes camarades savent qui je suis. J’ai toujours été objectif. Les Sénégalais commencent à me connaître avec mon émission télé. Mais avant la télé, Tange a abattu un travail colossal avant d’en arriver là.
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