Cheikh AMAR : Effectivement, il s’agit du matériel suivant :
- 100 décortiqueuses à riz
- 200 polisseurs (pour, après décorticage, donner au riz sa couleur blanche),
- 1.400 motoculteurs,
- 700 faucheuses à riz,
- 700 charrues,
- 1.400 semoirs fertiliseurs,
- 1.400 rotavators,
- 200 faucheuses fourragères destinées au ministère de l’Elevage,
- 700 remorques,
- 15 moissonneuses-batteuses.
Avec ce matériel, nous pensons que les besoins sur le terrain seront satisfaits. Des tracteurs sont aussi prévus dans ce nouveau programme. Mais il faut dire que les motoculteurs sont très utiles car ils permettent de gérer entre 10 et 15 ha en moyenne. Pour que les tracteurs soient rentables, il faut disposer d’un nombre très important de superficies agricoles, sinon cela va entraîner une consommation qui aura un impact négatif sur les rendements.
C’est pour cela d’ailleurs que le président de la République a donné des instructions pour qu’on travaille davantage sur les motoculteurs. De plus, c’est un matériel qui est très performant dans le domaine de la culture du riz.
La Dépêche Diplomatique Afrique : Quel est l’apport de la Chine dans cette acquisition de matériel agricole ?
Cheikh AMAR : Ce que la Chine a donné se compose de :
- 700 motoculteurs,
- 700 charrues,
- 700 rotavators,
- 700 semoirs fertiliseurs.
La Dépêche Diplomatique Afrique : Par rapport à la GOANA I, où également un lot important de matériel (tracteurs, décortiqueuses, etc) avait été remis aux paysans, quelles sont les perspectives qui s’offrent pour la présente campagne ?
Cheikh AMAR : La GOANA I avait bien réussi du fait du matériel mis en place, et surtout à cause aussi du fait que le président Wade avait subventionné les semences et les engrais. On a eu à l’époque une production record.
Pour la GOANA III, à la différence des tracteurs, les motoculteurs sont plus mobiles et suffisent largement aux paysans pour une bonne exploitation de leurs périmètres agricoles. Ainsi, avec 1400 motoculteurs équipés, nous sommes très confiants quant à la réussite de la présente campagne.
La Dépêche Diplomatique Afrique : Comment s’effectue la répartition du matériel ?
Cheikh AMAR : Pour cette répartition, le président a décidé de remettre le matériel au syndicat des paysans. Maintenant, le syndicat va travailler avec nous, on va immatriculer le matériel pour que conformément à la volonté du président, le matériel puisse être sécurisé, qu’on ne le retrouve pas hors de nos frontières.
Je pense que des GIE seront créés pour recevoir le matériel qui sera ensuite bien réparti entre les principaux bénéficiaires.
La Dépêche Diplomatique Afrique : Quel serait le message fort que vous délivrez aux autorités, aux bénéficiaires de ce matériel et d’une manière générale aux populations ?
Cheikh AMAR : Ce message est que l’Etat du Sénégal fait des efforts importants, le chef de l’Etat croit beaucoup au développement de l’Agriculture et des milliards sont investis chaque année dans le secteur.
Il reste aux paysans de bien s’occuper de leur matériel et faire comme le président de la République le recommande, c’est-à-dire se prendre en charge eux-mêmes , bien organiser les filières, comme la filière tomate par exemple. Le Sénégal étant un pays à vocation agricole, on ne peut pas se développer sans passer par l’agriculture. Si on comprend bien cela, on peut atteindre l’autosuffisance alimentaire, surtout pour le riz.
La Dépêche Diplomatique Afrique : Le chef de l’Etat vous a félicité chaleureusement en exprimant toute sa fierté d’avoir un compatriote comme vous et en vous montrant en exemple. Qu’est- ce que cela vous fait ?
Cheikh AMAR : Je le remercie beaucoup pour ses mots aimables à mon endroit. Vous savez, le président de la République a un bon cœur et il aime bien ceux qui font l’effort de travailler pour leur pays. Il a dû voir que depuis mon retour d’Europe au pays, je m’active dans l’agriculture où je déploie toute mon énergie, parce que c’est en cela que je crois.
Comme je vous l’ai dit tantôt, on ne peut pas avancer sans avoir l’autosuffisance agricole et c’est aussi la vision du président Wade qui a fait de l’Agriculture sa priorité. C’est pour cela qu’il donne souvent mon exemple en s’adressant aux jeunes et cela, naturellement, me réconforte et me pousse à œuvrer davantage pour mériter cette confiance.
Propos recueillis par Karim DIAKHATE
Source ladepechediplomatique.com
- 100 décortiqueuses à riz
- 200 polisseurs (pour, après décorticage, donner au riz sa couleur blanche),
- 1.400 motoculteurs,
- 700 faucheuses à riz,
- 700 charrues,
- 1.400 semoirs fertiliseurs,
- 1.400 rotavators,
- 200 faucheuses fourragères destinées au ministère de l’Elevage,
- 700 remorques,
- 15 moissonneuses-batteuses.
Avec ce matériel, nous pensons que les besoins sur le terrain seront satisfaits. Des tracteurs sont aussi prévus dans ce nouveau programme. Mais il faut dire que les motoculteurs sont très utiles car ils permettent de gérer entre 10 et 15 ha en moyenne. Pour que les tracteurs soient rentables, il faut disposer d’un nombre très important de superficies agricoles, sinon cela va entraîner une consommation qui aura un impact négatif sur les rendements.
C’est pour cela d’ailleurs que le président de la République a donné des instructions pour qu’on travaille davantage sur les motoculteurs. De plus, c’est un matériel qui est très performant dans le domaine de la culture du riz.
La Dépêche Diplomatique Afrique : Quel est l’apport de la Chine dans cette acquisition de matériel agricole ?
Cheikh AMAR : Ce que la Chine a donné se compose de :
- 700 motoculteurs,
- 700 charrues,
- 700 rotavators,
- 700 semoirs fertiliseurs.
La Dépêche Diplomatique Afrique : Par rapport à la GOANA I, où également un lot important de matériel (tracteurs, décortiqueuses, etc) avait été remis aux paysans, quelles sont les perspectives qui s’offrent pour la présente campagne ?
Cheikh AMAR : La GOANA I avait bien réussi du fait du matériel mis en place, et surtout à cause aussi du fait que le président Wade avait subventionné les semences et les engrais. On a eu à l’époque une production record.
Pour la GOANA III, à la différence des tracteurs, les motoculteurs sont plus mobiles et suffisent largement aux paysans pour une bonne exploitation de leurs périmètres agricoles. Ainsi, avec 1400 motoculteurs équipés, nous sommes très confiants quant à la réussite de la présente campagne.
La Dépêche Diplomatique Afrique : Comment s’effectue la répartition du matériel ?
Cheikh AMAR : Pour cette répartition, le président a décidé de remettre le matériel au syndicat des paysans. Maintenant, le syndicat va travailler avec nous, on va immatriculer le matériel pour que conformément à la volonté du président, le matériel puisse être sécurisé, qu’on ne le retrouve pas hors de nos frontières.
Je pense que des GIE seront créés pour recevoir le matériel qui sera ensuite bien réparti entre les principaux bénéficiaires.
La Dépêche Diplomatique Afrique : Quel serait le message fort que vous délivrez aux autorités, aux bénéficiaires de ce matériel et d’une manière générale aux populations ?
Cheikh AMAR : Ce message est que l’Etat du Sénégal fait des efforts importants, le chef de l’Etat croit beaucoup au développement de l’Agriculture et des milliards sont investis chaque année dans le secteur.
Il reste aux paysans de bien s’occuper de leur matériel et faire comme le président de la République le recommande, c’est-à-dire se prendre en charge eux-mêmes , bien organiser les filières, comme la filière tomate par exemple. Le Sénégal étant un pays à vocation agricole, on ne peut pas se développer sans passer par l’agriculture. Si on comprend bien cela, on peut atteindre l’autosuffisance alimentaire, surtout pour le riz.
La Dépêche Diplomatique Afrique : Le chef de l’Etat vous a félicité chaleureusement en exprimant toute sa fierté d’avoir un compatriote comme vous et en vous montrant en exemple. Qu’est- ce que cela vous fait ?
Cheikh AMAR : Je le remercie beaucoup pour ses mots aimables à mon endroit. Vous savez, le président de la République a un bon cœur et il aime bien ceux qui font l’effort de travailler pour leur pays. Il a dû voir que depuis mon retour d’Europe au pays, je m’active dans l’agriculture où je déploie toute mon énergie, parce que c’est en cela que je crois.
Comme je vous l’ai dit tantôt, on ne peut pas avancer sans avoir l’autosuffisance agricole et c’est aussi la vision du président Wade qui a fait de l’Agriculture sa priorité. C’est pour cela qu’il donne souvent mon exemple en s’adressant aux jeunes et cela, naturellement, me réconforte et me pousse à œuvrer davantage pour mériter cette confiance.
Propos recueillis par Karim DIAKHATE
Source ladepechediplomatique.com