Le dernier rapport d’Amnesty international présente Macky Sall comme le sosie de Wade, qu’est-ce que ce document vous inspire ?
Ecoutez, à mon avis, comparer Macky Sall à Abdoulaye est excessif. Mais le problème qu’il y’a c’est que c’est Macky Sall qui doit comprendre que rien ne lui sera pardonné. Il doit comprendre qu’il a un destin historique. Le Chef de l’Etat actuel peut faire dans ce pays autant que des pionniers africains tels que Nelson Mandela, Kouamé Kourouma entre autres ont fait pour leurs pays. Macky Sall a été élu dans un contexte où, ce sont toutes les couches de la société sénégalaise qui se sont battues mais qui ont aussi versé de leur sang pour un changement. Je pense que tout ce sacrifice ne doit pas être vain. Aujourd’hui Macky Sall a l’opportunité historique de marquer l’histoire à jamais. Cela dit, on devrait pouvoir remettre les choses à leur place, prendre les bonnes décisions qui transcendent les clivages partisans. Il n’a pas le droit de faire moins que Wade.
Aujourd’hui le débat c’est aussi le mandat du Président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse, en tant que juriste, quelle lecture en faites-vous ?
Très honnêtement, on ne peut pas maintenir le mandat du Président de l’Assemblée nationale à un an renouvelable. Il faudrait qu’on règle très rapidement cette question et que les sénégalais passent à autre chose. L’Assemblée nationale doit être indépendante, elle doit de ce point de vue, avoir une garantie. Je suis convaincu que Macky Sall ne peut pas, ne pas le faire au risque de créer une instabilité institutionnelle. Or l’institution qu’est l’Assemblée nationale doit être autonome, indépendante pour pouvoir s’acquitter à bien de sa mission. Le président Moustapha Niasse ne doit pas être pris dans ce carcan où il est tenu de gérer les humeurs des uns et des autres dans le but de pouvoir garder son fauteuil.
Mais une commission a été mise en place et confiée à Amadou Makhtar Mbow, est-ce que selon vous c’est pour faire dans le dilatoire ?
Non, loin de là. Vous savez, je pense que c’est une bonne chose d’avoir créé une commission pour savoir et réfléchir ensemble sur quelles institutions nous voulons pour le Sénégal ? A ce sujet je pense véritablement que le choix du doyen Mbow qui est aussi le président des Assises nationales est à saluer. Je reste convaincu que beaucoup de questions institutionnelles notamment la question de la durée du mandat présidentiel qui doit être revu à la baisse, entre autres questions… D’ailleurs, pour la réforme
Idrissa Seck organise sa succession à la mairie de Thiès, êtes-vous candidat à ce poste ?
(Rires) Effectivement j’avais annoncé ma candidature pour la mairie de Thiès. Cette ville qui m’a vu naître m’intéresse au plus haut niveau. Et j’estime que pour tout ce que la ville m’a donné et les populations, je me dois bien de rendre l’ascenseur en contribuant à son développement socio-économique. Cela dit, en perspectives des prochaines élections locales, je solliciterai le vote des Thiéssois.
Entretien réalisé par la rédaction de Leral
Ecoutez, à mon avis, comparer Macky Sall à Abdoulaye est excessif. Mais le problème qu’il y’a c’est que c’est Macky Sall qui doit comprendre que rien ne lui sera pardonné. Il doit comprendre qu’il a un destin historique. Le Chef de l’Etat actuel peut faire dans ce pays autant que des pionniers africains tels que Nelson Mandela, Kouamé Kourouma entre autres ont fait pour leurs pays. Macky Sall a été élu dans un contexte où, ce sont toutes les couches de la société sénégalaise qui se sont battues mais qui ont aussi versé de leur sang pour un changement. Je pense que tout ce sacrifice ne doit pas être vain. Aujourd’hui Macky Sall a l’opportunité historique de marquer l’histoire à jamais. Cela dit, on devrait pouvoir remettre les choses à leur place, prendre les bonnes décisions qui transcendent les clivages partisans. Il n’a pas le droit de faire moins que Wade.
Aujourd’hui le débat c’est aussi le mandat du Président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse, en tant que juriste, quelle lecture en faites-vous ?
Très honnêtement, on ne peut pas maintenir le mandat du Président de l’Assemblée nationale à un an renouvelable. Il faudrait qu’on règle très rapidement cette question et que les sénégalais passent à autre chose. L’Assemblée nationale doit être indépendante, elle doit de ce point de vue, avoir une garantie. Je suis convaincu que Macky Sall ne peut pas, ne pas le faire au risque de créer une instabilité institutionnelle. Or l’institution qu’est l’Assemblée nationale doit être autonome, indépendante pour pouvoir s’acquitter à bien de sa mission. Le président Moustapha Niasse ne doit pas être pris dans ce carcan où il est tenu de gérer les humeurs des uns et des autres dans le but de pouvoir garder son fauteuil.
Mais une commission a été mise en place et confiée à Amadou Makhtar Mbow, est-ce que selon vous c’est pour faire dans le dilatoire ?
Non, loin de là. Vous savez, je pense que c’est une bonne chose d’avoir créé une commission pour savoir et réfléchir ensemble sur quelles institutions nous voulons pour le Sénégal ? A ce sujet je pense véritablement que le choix du doyen Mbow qui est aussi le président des Assises nationales est à saluer. Je reste convaincu que beaucoup de questions institutionnelles notamment la question de la durée du mandat présidentiel qui doit être revu à la baisse, entre autres questions… D’ailleurs, pour la réforme
Idrissa Seck organise sa succession à la mairie de Thiès, êtes-vous candidat à ce poste ?
(Rires) Effectivement j’avais annoncé ma candidature pour la mairie de Thiès. Cette ville qui m’a vu naître m’intéresse au plus haut niveau. Et j’estime que pour tout ce que la ville m’a donné et les populations, je me dois bien de rendre l’ascenseur en contribuant à son développement socio-économique. Cela dit, en perspectives des prochaines élections locales, je solliciterai le vote des Thiéssois.
Entretien réalisé par la rédaction de Leral