Bombardier, après votre sortie victorieuse face à Thiek, vous avez été accueilli en héros par les Mbourois. Comment l’appréciez-vous ?
Permettez-moi d’abord, de rendre grâce à Dieu. C’est un sentiment de satisfaction qui m’anime. Et, vraiment, je ne trouve pas le mot qui sied pour qualifier cet accueil qui me va droit au cœur. Je ne remercierai jamais assez les Mbourois qui, depuis que ce combat est annoncé, n’ont cessé de m’encourager, de me soutenir. Je n’ai vraiment pas fait des choses extraordinaires jusqu’à ce que tous les Mbourois, à l’unisson, me réservent cette forte mobilisation qui n’est rien d’autre qu’une générosité de leur part.
Un tel accueil n’était pas évident, si on sait que vous reveniez d’une défaite face à Gris Bordeaux…
C’est vrai que je sortais d’une défaite, et que mes supporters pouvaient être découragés, mais ils ne l’ont pas été. Ils ont partagé avec moi les moments les plus sombres de ma carrière et ont fait de ce combat leur propre affaire. Je tiens à dire à mes fans et aux amateurs, avec qui je partage cette victoire, que je suis toujours là, respectant toujours les entraînements. Qu’ils sachent que j’ai toujours ma place dans l’arène et je leur promets d’autres sorties victorieuses. Je sais d’où je viens et où je veux aller. Je vais travailler en conséquence pour pouvoir continuer à leur faire plaisir. Qu’ils sachent, et mes prochains adversaires également, que je suis jeune et qu’il me reste encore du chemin à faire dans la lutte. Je demande tout simplement aux fans, aux Mbourois, de continuer à me supporter, en faisant comme si je venais de démarrer ma carrière. Car ma carrière ne se limite pas à ce combat (face à Thiek). Le plus important reste à venir parce que nous avons un long chemin à parcourir dans la lutte. Je sais que si je gagne, c’est grâce aux Mbourois, et que si je perds, c’est dur pour les Mbourois. Et vu leur forte mobilisation, je ne pouvais pas ne pas leur offrir cette victoire, en attendant, bien sûr, d’autres succès. Car je suis encore jeune pour pouvoir leur apporter d’autres satisfactions.
Comment avez-vous préparé ce combat, que d’aucuns croyaient trop risqué pour la suite de votre carrière ?
Ce combat était très important pour moi, mais aussi pour tous les lutteurs de notre écurie qui, individuellement, m’ont avoué que ce n’est pas seulement mon combat, mais que c’était leur affaire à eux. Ils ont joint l’acte à la parole en ne ménageant aucun effort pour que je sois dans les meilleures conditions physiques, techniques et mentales, pour pouvoir aborder ce combat. Je leur en remercie très sincèrement. Cela a été très dur mais nous avons eu le résultat escompté, en remportant ce combat. Le soutien de tous les lutteurs de l’écurie prouve tout simplement qu’il y a de l’unité en notre sein, et que si cela continue, rien ne nous sera plus impossible. Si les cœurs restent unis, nous sortirons toujours vainqueurs.
Au cours de ce combat, on a constaté un réel changement, aussi bien au niveau de votre staff que dans votre façon de combattre. Quelle explication en faites-vous ?
Je suis quelqu’un qui respecte sa parole, ses engagements et les conseils. Les gens ont l’habitude de dire que je ne m’entoure que de personnes inexpérimentées, que mon staff n’est composé que de jeunes. Ils pensaient que c’est à cause de cela que je commettais des erreurs dans mes différents combats. Après introspection, je me suis rendu compte que c’était vrai. Partant de ces critiques-là, j’ai compris ce qui me manquait véritablement. C’est pourquoi, je suis allé rencontrer d’anciens lutteurs, comme Mamady Thior, Aly Ndoye Boye, Boye Diouf et autres, à qui j’ai fait appel. Ils ont répondu à mon appel et font maintenant partie de mon encadrement et me prodiguent des conseils. Bref, nous avons opéré des changements. Ceux qui ont vu ce combat savent maintenant qu’il y a une énorme différence par rapport à ce que je faisais avant. Maintenant, sur le plan de la stratégie, je suis plus posé et plus prudent quand il s’agit d’attaquer mon adversaire. La manière dont j’ai battu Thiek l’a prouvé.
Avant le coup de sifflet de l’arbitre, vous avez échangé quelques mots avec votre adversaire. De quoi avez-vous parlé ?
De beaucoup de choses. C’est comme ce que nous avions fait lors de la signature du contrat. Il y a des choses que je considère comme étant des détails entre lutteurs. Genre, si je te tiens, je te ferai ceci ou cela. Mais tout cela n’a point d’importance. J’avais dit que ce combat comptait beaucoup pour moi…
C’est pourquoi vous n’avez pas lésiné sur les moyens en optant pour la bagarre, avec au bout un Ko…
Ce combat ne pouvait pas du tout être facile comme beaucoup le croyait, et que je préfère mourir que de le perdre. D’ailleurs, je n’ai jamais pensé qu’il allait être facile. C’était un combat pour lequel mon staff et moi avions préparé la bagarre, mais aussi le corps à corps, puisqu’il (Thiek) avait dit qu’il était prêt à tout pour avoir la victoire. Aucun combat ne peut être facile pour moi et j’en suis parfaitement conscient. C’est pourquoi, je faisais trois séances d’entraînement par jour. Le résultat est là, parce que seul le travail paie.
Aujourd’hui il est question de votre combat face à Yakhya Diop «Yékini» et on avance même la date du 26 juillet. Qu’en dites-vous ?
Je n’ai pas de problème d’adversaire et je l’ai toujours martelé. La lutte est mon seul et unique gagne-pain, parce que j’ai abandonné tout ce que je faisais pour me consacrer à cette discipline sportive. D’ailleurs, dès ce mardi (aujourd’hui), je reprends les entraînements et si un promoteur vient me donner une avance, je suis prêt à lutter avec n’importe quel lutteur, y compris «Yékini». Même si c’est dans un mois.
Quels sont vos projets ?
Mon projet le plus important consiste à aider les jeunes lutteurs avec qui je travaille dans mon écurie. Moi je suis déjà connu et mon nom restera gravé dans les annales de la lutte sénégalaise. Pour moi, le plus important, c’est de venir en aide aux jeunes lutteurs qui sont derrière moi et qui ont besoin d’être connus. Le début d’une carrière de lutteur est très difficile parce qu’on est parfois confronté à la réticence des parents qui, parfois, ne veulent pas voir leur fils embrasser une carrière de lutteur, entre autres difficultés. Mais, au bout de quelques temps, si on parvient à faire des résultats, ils vont être obligés d’accepter le choix de leur progéniture. C’est pour toutes ces raisons et tant d’autres, que je me suis engagé à aider ces jeunes qui sont avec moi. Je veux les aider à avoir des combats dans l’arène afin qu’ils puissent arriver là où nous sommes aujourd’hui.
source le quotidien
Permettez-moi d’abord, de rendre grâce à Dieu. C’est un sentiment de satisfaction qui m’anime. Et, vraiment, je ne trouve pas le mot qui sied pour qualifier cet accueil qui me va droit au cœur. Je ne remercierai jamais assez les Mbourois qui, depuis que ce combat est annoncé, n’ont cessé de m’encourager, de me soutenir. Je n’ai vraiment pas fait des choses extraordinaires jusqu’à ce que tous les Mbourois, à l’unisson, me réservent cette forte mobilisation qui n’est rien d’autre qu’une générosité de leur part.
Un tel accueil n’était pas évident, si on sait que vous reveniez d’une défaite face à Gris Bordeaux…
C’est vrai que je sortais d’une défaite, et que mes supporters pouvaient être découragés, mais ils ne l’ont pas été. Ils ont partagé avec moi les moments les plus sombres de ma carrière et ont fait de ce combat leur propre affaire. Je tiens à dire à mes fans et aux amateurs, avec qui je partage cette victoire, que je suis toujours là, respectant toujours les entraînements. Qu’ils sachent que j’ai toujours ma place dans l’arène et je leur promets d’autres sorties victorieuses. Je sais d’où je viens et où je veux aller. Je vais travailler en conséquence pour pouvoir continuer à leur faire plaisir. Qu’ils sachent, et mes prochains adversaires également, que je suis jeune et qu’il me reste encore du chemin à faire dans la lutte. Je demande tout simplement aux fans, aux Mbourois, de continuer à me supporter, en faisant comme si je venais de démarrer ma carrière. Car ma carrière ne se limite pas à ce combat (face à Thiek). Le plus important reste à venir parce que nous avons un long chemin à parcourir dans la lutte. Je sais que si je gagne, c’est grâce aux Mbourois, et que si je perds, c’est dur pour les Mbourois. Et vu leur forte mobilisation, je ne pouvais pas ne pas leur offrir cette victoire, en attendant, bien sûr, d’autres succès. Car je suis encore jeune pour pouvoir leur apporter d’autres satisfactions.
Comment avez-vous préparé ce combat, que d’aucuns croyaient trop risqué pour la suite de votre carrière ?
Ce combat était très important pour moi, mais aussi pour tous les lutteurs de notre écurie qui, individuellement, m’ont avoué que ce n’est pas seulement mon combat, mais que c’était leur affaire à eux. Ils ont joint l’acte à la parole en ne ménageant aucun effort pour que je sois dans les meilleures conditions physiques, techniques et mentales, pour pouvoir aborder ce combat. Je leur en remercie très sincèrement. Cela a été très dur mais nous avons eu le résultat escompté, en remportant ce combat. Le soutien de tous les lutteurs de l’écurie prouve tout simplement qu’il y a de l’unité en notre sein, et que si cela continue, rien ne nous sera plus impossible. Si les cœurs restent unis, nous sortirons toujours vainqueurs.
Au cours de ce combat, on a constaté un réel changement, aussi bien au niveau de votre staff que dans votre façon de combattre. Quelle explication en faites-vous ?
Je suis quelqu’un qui respecte sa parole, ses engagements et les conseils. Les gens ont l’habitude de dire que je ne m’entoure que de personnes inexpérimentées, que mon staff n’est composé que de jeunes. Ils pensaient que c’est à cause de cela que je commettais des erreurs dans mes différents combats. Après introspection, je me suis rendu compte que c’était vrai. Partant de ces critiques-là, j’ai compris ce qui me manquait véritablement. C’est pourquoi, je suis allé rencontrer d’anciens lutteurs, comme Mamady Thior, Aly Ndoye Boye, Boye Diouf et autres, à qui j’ai fait appel. Ils ont répondu à mon appel et font maintenant partie de mon encadrement et me prodiguent des conseils. Bref, nous avons opéré des changements. Ceux qui ont vu ce combat savent maintenant qu’il y a une énorme différence par rapport à ce que je faisais avant. Maintenant, sur le plan de la stratégie, je suis plus posé et plus prudent quand il s’agit d’attaquer mon adversaire. La manière dont j’ai battu Thiek l’a prouvé.
Avant le coup de sifflet de l’arbitre, vous avez échangé quelques mots avec votre adversaire. De quoi avez-vous parlé ?
De beaucoup de choses. C’est comme ce que nous avions fait lors de la signature du contrat. Il y a des choses que je considère comme étant des détails entre lutteurs. Genre, si je te tiens, je te ferai ceci ou cela. Mais tout cela n’a point d’importance. J’avais dit que ce combat comptait beaucoup pour moi…
C’est pourquoi vous n’avez pas lésiné sur les moyens en optant pour la bagarre, avec au bout un Ko…
Ce combat ne pouvait pas du tout être facile comme beaucoup le croyait, et que je préfère mourir que de le perdre. D’ailleurs, je n’ai jamais pensé qu’il allait être facile. C’était un combat pour lequel mon staff et moi avions préparé la bagarre, mais aussi le corps à corps, puisqu’il (Thiek) avait dit qu’il était prêt à tout pour avoir la victoire. Aucun combat ne peut être facile pour moi et j’en suis parfaitement conscient. C’est pourquoi, je faisais trois séances d’entraînement par jour. Le résultat est là, parce que seul le travail paie.
Aujourd’hui il est question de votre combat face à Yakhya Diop «Yékini» et on avance même la date du 26 juillet. Qu’en dites-vous ?
Je n’ai pas de problème d’adversaire et je l’ai toujours martelé. La lutte est mon seul et unique gagne-pain, parce que j’ai abandonné tout ce que je faisais pour me consacrer à cette discipline sportive. D’ailleurs, dès ce mardi (aujourd’hui), je reprends les entraînements et si un promoteur vient me donner une avance, je suis prêt à lutter avec n’importe quel lutteur, y compris «Yékini». Même si c’est dans un mois.
Quels sont vos projets ?
Mon projet le plus important consiste à aider les jeunes lutteurs avec qui je travaille dans mon écurie. Moi je suis déjà connu et mon nom restera gravé dans les annales de la lutte sénégalaise. Pour moi, le plus important, c’est de venir en aide aux jeunes lutteurs qui sont derrière moi et qui ont besoin d’être connus. Le début d’une carrière de lutteur est très difficile parce qu’on est parfois confronté à la réticence des parents qui, parfois, ne veulent pas voir leur fils embrasser une carrière de lutteur, entre autres difficultés. Mais, au bout de quelques temps, si on parvient à faire des résultats, ils vont être obligés d’accepter le choix de leur progéniture. C’est pour toutes ces raisons et tant d’autres, que je me suis engagé à aider ces jeunes qui sont avec moi. Je veux les aider à avoir des combats dans l’arène afin qu’ils puissent arriver là où nous sommes aujourd’hui.
source le quotidien