Souleymane, parlons de votre premier match en Ligue des champions avec Bordeaux, mardi dernier à Chelsea. On ne peut pas dire que cette première sortie européenne va vous laisser de bons souvenirs. Comment l’avez-vous vécue ?
C’était dur ! C’était un calvaire ! (il insiste sur le mot). Vous savez, pour un premier match de Ligue des champions face à l’une des meilleures équipes d’Europe (Chelsea), c’était très difficile. En prendre 4 (buts), c’est beaucoup. Le seul regret que j’ai, c’est qu’on n’a pas joué au football. On les a plus regardés. On a été trop timides. Face à Chelsea, quand on est timide et qu’on manque d’agressivité, on le paye cash. Voilà le résultat.
Comment expliquez-vous ce relâchement, cette timidité de vos coéquipiers ?
On ne pensait qu’il y aurait ce relâchement-là. Franchement, je pensais qu’on allait jouer. Dans l’état d’esprit, je pensais qu’on allait répondre présent. Dans l’agressivité aussi. Il y a rien eu de tout cela. Après, c’est une remise en question. Il va falloir donc vite se remettre en question. Il va falloir qu’on se remette vite au travail parce que là, on part sur un mauvais chemin.
Vous pensez que c’est perdu pour la suite ?
Non ! Ce n’est pas encore fini. Ce n’est que le premier match. Mieux vaut perdre une fois quatre zéro que quatre fois un zéro. Mais voilà, on a manqué d’agressivité, comme j’ai dit pour ce match. On a été trop timide pour pouvoir prétendre faire quelque chose. Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais il y avait trop de déchets. Je ne sais pas si c’est le fait de jouer contre Chelsea, qui nous a perturbés. En tous cas, il manquait beaucoup de choses.
Vous auriez aimé sûrement jouer votre premier match en Ligue des champions à domicile ?
A Bordeaux ou pas, ce n’est pas le problème. C’est juste que j’aurais aimé qu’on montre plus d’envie, plus d’agressivité et un bon état d’esprit. Mais il n’y a rien eu de tout cela. Donc, même si c’est à Bordeaux, s’il n’y a pas d’état d’esprit, il n’y a rien. On ne peut rien faire.
La Ligue des champions a également mal débuté pour votre cousin et ami, Mamadou Niang de l’Olympique de Marseille. Déçu pour lui également ?
C’est difficile quand on part avec une défaite. Mais, ce n’est que le premier match. On essayera de réparer ce qui ne va pas.
Sera-t-il difficile de refaire surface pour la prochaine journée de Ligue 1, prévue ce samedi face à Grenoble ?
Il va falloir dès samedi face à Grenoble, montrer un autre visage. Là, ce n’était pas le vrai Bordeaux, face à Chelsea. Si on veut prétendre faire quelque chose dans le championnat, il va falloir montrer autre chose. Il faut qu’on empêche que ce doute s’installe dans l’équipe. On sait qu’on a les qualités et les capacités de montrer autre chose. On a en longuement parlé hier (mardi) quand on est rentré de Chelsea. On a fait une réunion entre nous. On en a beaucoup parlé.
La tâche risque d’être ardue devant un surprenant promu, classé en haut du classement ?
C’est clair que Grenoble c’est une très bonne équipe, super agressive, qui joue bien au ballon. Maintenant, à nous de faire en sorte qu’on ne leur donne pas confiance. Il faut qu’on leur montre dès les premières minutes, qu’on est venu pour gagner et non pas pour faire match nul.
Souleymane, vous ne souhaitez pas aborder la question de la sélection nationale, mais certainement vous avez un conseil à donner aux Lions face à la Gambie
C’est de tout faire pour reprendre les trois points tout simplement. Il n’y a pas de conseils à donner. Ils savent ce qu’ils doivent faire. Je pense qu’ils sont assez professionnels. Ils savent ce qu’il faut faire. Tout simplement. Il y a de petits détails qu’il faut gérer. Je pense qu’ils ont dû en parler entre eux pour retrouver cette solidité défensive qu’on avait. Retrouver un peu cette agressivité.
Qu’est-ce qui a changé dans la défense, selon vous, depuis votre départ qui remonte à la dernière Can 2008 ?
(Un peu agacé) Je ne sais pas ce qui a changé.
Etes vous optimiste pour ce dernier match des Lions ?
Je sais qu’ils vont tout faire pour gagner ce match. Et j’espère qu’ils vont gagner parce que l’Equipe gambienne n’est pas facile à jouer. C’est une équipe difficile à manœuvrer. Maintenant, c’est à nous de trouver la solution pour pourvoir répondre présent.
Etes-vous prêt pour être de la partie ?
Si on me convoque, je répondrais présent. Si on ne m’appelle pas, tant pis. Je me concentrerais sur Bordeaux. Je serais heureux de répondre à la sélection nationale. Au cas contraire, ce ne sera pas la fin du monde.
Et pour le cas de votre cousin et ami, Mamadou Niang ?
(Il s’énerve) Posez-lui la question !
En avez-vous parlé ?
J’ai rien discuté. C’est à lui qu’il faut demander. J’en sais rien du tout. Je ne vais pas répondre à sa place. Encore une fois, je n’ai parlé avec personne. Ecoutez, j’avais dit que je ne voulais pas parler de l’équipe nationale. Et voilà que vous commencez à poser des questions.
OK d’accord, on passe. Mais un mot sur les matches Sénégal-Gambie. Quel souvenir gardez-vous de ce derby ?
Une blessure, c’est que je retiens de mon dernier match contre la Gambie. Je n’avais pas joué ce match (Ndlr : à Dakar : 3-1) parce que j’étais blessé. Maintenant, comme j’ai dit tout à l’heure, c’est une bonne équipe. A nous de trouver la solution pour les contrer.
Autre chose, c’est sur la question des bi-nationaux. Il y a votre coéquipier en club, David Bellion, dont on dit qu’il avait manifesté le souhait de répondre à la sélection nationale. En avez-vous discuté ?
J’en avais parlé une fois avec lui, l’année dernière, Je ne sais pas s’il a entre-temps changé d’avis ou pas.
Comment avez-vous apprécié le retour de Salif Diao en sélection ?
C’est une bonne chose. Un retour de Salif Diao ne peut être qu’une bonne chose pour le Sénégal.
Il y aussi un retour qui est beaucoup agité, c’est celui de Khalilou Fadiga, comme meneur de jeu.
Ce serait très bien pour l’équipe. A ce poste-là (meneur de jeu), il n’y a pas meilleur que Fadiga au Sénégal.
Sur le plan personnel, quel est l’objectif que vous vous êtes fixé cette saison ?
C’est d’être en bonne santé. Si possible, jusqu’à la fin de ma carrière. Après, c’est faire tous les matches avec Bordeaux. Et faire une grande saison en championnat et en Ligue des champions.
Source lequotidien
C’était dur ! C’était un calvaire ! (il insiste sur le mot). Vous savez, pour un premier match de Ligue des champions face à l’une des meilleures équipes d’Europe (Chelsea), c’était très difficile. En prendre 4 (buts), c’est beaucoup. Le seul regret que j’ai, c’est qu’on n’a pas joué au football. On les a plus regardés. On a été trop timides. Face à Chelsea, quand on est timide et qu’on manque d’agressivité, on le paye cash. Voilà le résultat.
Comment expliquez-vous ce relâchement, cette timidité de vos coéquipiers ?
On ne pensait qu’il y aurait ce relâchement-là. Franchement, je pensais qu’on allait jouer. Dans l’état d’esprit, je pensais qu’on allait répondre présent. Dans l’agressivité aussi. Il y a rien eu de tout cela. Après, c’est une remise en question. Il va falloir donc vite se remettre en question. Il va falloir qu’on se remette vite au travail parce que là, on part sur un mauvais chemin.
Vous pensez que c’est perdu pour la suite ?
Non ! Ce n’est pas encore fini. Ce n’est que le premier match. Mieux vaut perdre une fois quatre zéro que quatre fois un zéro. Mais voilà, on a manqué d’agressivité, comme j’ai dit pour ce match. On a été trop timide pour pouvoir prétendre faire quelque chose. Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais il y avait trop de déchets. Je ne sais pas si c’est le fait de jouer contre Chelsea, qui nous a perturbés. En tous cas, il manquait beaucoup de choses.
Vous auriez aimé sûrement jouer votre premier match en Ligue des champions à domicile ?
A Bordeaux ou pas, ce n’est pas le problème. C’est juste que j’aurais aimé qu’on montre plus d’envie, plus d’agressivité et un bon état d’esprit. Mais il n’y a rien eu de tout cela. Donc, même si c’est à Bordeaux, s’il n’y a pas d’état d’esprit, il n’y a rien. On ne peut rien faire.
La Ligue des champions a également mal débuté pour votre cousin et ami, Mamadou Niang de l’Olympique de Marseille. Déçu pour lui également ?
C’est difficile quand on part avec une défaite. Mais, ce n’est que le premier match. On essayera de réparer ce qui ne va pas.
Sera-t-il difficile de refaire surface pour la prochaine journée de Ligue 1, prévue ce samedi face à Grenoble ?
Il va falloir dès samedi face à Grenoble, montrer un autre visage. Là, ce n’était pas le vrai Bordeaux, face à Chelsea. Si on veut prétendre faire quelque chose dans le championnat, il va falloir montrer autre chose. Il faut qu’on empêche que ce doute s’installe dans l’équipe. On sait qu’on a les qualités et les capacités de montrer autre chose. On a en longuement parlé hier (mardi) quand on est rentré de Chelsea. On a fait une réunion entre nous. On en a beaucoup parlé.
La tâche risque d’être ardue devant un surprenant promu, classé en haut du classement ?
C’est clair que Grenoble c’est une très bonne équipe, super agressive, qui joue bien au ballon. Maintenant, à nous de faire en sorte qu’on ne leur donne pas confiance. Il faut qu’on leur montre dès les premières minutes, qu’on est venu pour gagner et non pas pour faire match nul.
Souleymane, vous ne souhaitez pas aborder la question de la sélection nationale, mais certainement vous avez un conseil à donner aux Lions face à la Gambie
C’est de tout faire pour reprendre les trois points tout simplement. Il n’y a pas de conseils à donner. Ils savent ce qu’ils doivent faire. Je pense qu’ils sont assez professionnels. Ils savent ce qu’il faut faire. Tout simplement. Il y a de petits détails qu’il faut gérer. Je pense qu’ils ont dû en parler entre eux pour retrouver cette solidité défensive qu’on avait. Retrouver un peu cette agressivité.
Qu’est-ce qui a changé dans la défense, selon vous, depuis votre départ qui remonte à la dernière Can 2008 ?
(Un peu agacé) Je ne sais pas ce qui a changé.
Etes vous optimiste pour ce dernier match des Lions ?
Je sais qu’ils vont tout faire pour gagner ce match. Et j’espère qu’ils vont gagner parce que l’Equipe gambienne n’est pas facile à jouer. C’est une équipe difficile à manœuvrer. Maintenant, c’est à nous de trouver la solution pour pourvoir répondre présent.
Etes-vous prêt pour être de la partie ?
Si on me convoque, je répondrais présent. Si on ne m’appelle pas, tant pis. Je me concentrerais sur Bordeaux. Je serais heureux de répondre à la sélection nationale. Au cas contraire, ce ne sera pas la fin du monde.
Et pour le cas de votre cousin et ami, Mamadou Niang ?
(Il s’énerve) Posez-lui la question !
En avez-vous parlé ?
J’ai rien discuté. C’est à lui qu’il faut demander. J’en sais rien du tout. Je ne vais pas répondre à sa place. Encore une fois, je n’ai parlé avec personne. Ecoutez, j’avais dit que je ne voulais pas parler de l’équipe nationale. Et voilà que vous commencez à poser des questions.
OK d’accord, on passe. Mais un mot sur les matches Sénégal-Gambie. Quel souvenir gardez-vous de ce derby ?
Une blessure, c’est que je retiens de mon dernier match contre la Gambie. Je n’avais pas joué ce match (Ndlr : à Dakar : 3-1) parce que j’étais blessé. Maintenant, comme j’ai dit tout à l’heure, c’est une bonne équipe. A nous de trouver la solution pour les contrer.
Autre chose, c’est sur la question des bi-nationaux. Il y a votre coéquipier en club, David Bellion, dont on dit qu’il avait manifesté le souhait de répondre à la sélection nationale. En avez-vous discuté ?
J’en avais parlé une fois avec lui, l’année dernière, Je ne sais pas s’il a entre-temps changé d’avis ou pas.
Comment avez-vous apprécié le retour de Salif Diao en sélection ?
C’est une bonne chose. Un retour de Salif Diao ne peut être qu’une bonne chose pour le Sénégal.
Il y aussi un retour qui est beaucoup agité, c’est celui de Khalilou Fadiga, comme meneur de jeu.
Ce serait très bien pour l’équipe. A ce poste-là (meneur de jeu), il n’y a pas meilleur que Fadiga au Sénégal.
Sur le plan personnel, quel est l’objectif que vous vous êtes fixé cette saison ?
C’est d’être en bonne santé. Si possible, jusqu’à la fin de ma carrière. Après, c’est faire tous les matches avec Bordeaux. Et faire une grande saison en championnat et en Ligue des champions.
Source lequotidien
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