Qui est vraiment Dji Dieng ?
Bonjour les internautes de Leral. Je m’appelle Dji Dieng, je suis sénégalaise de nationalité française originaire de Thiès. J’ai grandi en France ou je faisais des études de droit jusqu’à ce qu’on me repère pour le mannequinat. Dji Dieng c’est une « Yaay Fall » qui mène une vie simple sans problème qui aime et s’entend avec tout le monde que ce soit du plus petit au plus grand.
Racontez-nous vos débuts dans le mannequinat...
Je suis entrée dans le mannequinat il y a de cela 8 ans. Ma première agence s’appelle Métropolitain, C’est une très grande agence de Paris ou beaucoup de top model sont sortis. C’est eux qui m’ont repérée dans les rues de Paris ou je faisais du shopping. A l’issu de ça, le gars m’a dit « je ne te lâche pas, tu vas signer le contrat ». Une semaine après, j’ai fait un casting pour un make-up que j’ai finalement remporté pour une campagne publicitaire. Ce jour-là quand je suis partie, j’ai rencontré presque toutes les stars de la mode. Je me disais qu’est-ce que je fais là en les voyants dans la salle. J’avais le numéro 367 après la dame m’a demandé mon press book et je lui ai dit que je n’en ai pas, même une photo et que cela fait une semaine que je suis devenue mannequin. Dix jours après l’agence m’appelle pour m’annoncer que j’ai gagné la campagne publicitaire devant toutes ces grandes vedettes. Je l’ai dit « Merci c’est gentil ». Elle m’a dit encore « Quoi ! Tu te fous de nous ou quoi ? Tu ne sautes pas de joie ! » Je lui ai fait savoir que moi, je suis une personne calme. Moi-même J’étais très surprise de rester trop calme et zen. C’est comme ça que ma carrière a débuté.
Bonjour les internautes de Leral. Je m’appelle Dji Dieng, je suis sénégalaise de nationalité française originaire de Thiès. J’ai grandi en France ou je faisais des études de droit jusqu’à ce qu’on me repère pour le mannequinat. Dji Dieng c’est une « Yaay Fall » qui mène une vie simple sans problème qui aime et s’entend avec tout le monde que ce soit du plus petit au plus grand.
Racontez-nous vos débuts dans le mannequinat...
Je suis entrée dans le mannequinat il y a de cela 8 ans. Ma première agence s’appelle Métropolitain, C’est une très grande agence de Paris ou beaucoup de top model sont sortis. C’est eux qui m’ont repérée dans les rues de Paris ou je faisais du shopping. A l’issu de ça, le gars m’a dit « je ne te lâche pas, tu vas signer le contrat ». Une semaine après, j’ai fait un casting pour un make-up que j’ai finalement remporté pour une campagne publicitaire. Ce jour-là quand je suis partie, j’ai rencontré presque toutes les stars de la mode. Je me disais qu’est-ce que je fais là en les voyants dans la salle. J’avais le numéro 367 après la dame m’a demandé mon press book et je lui ai dit que je n’en ai pas, même une photo et que cela fait une semaine que je suis devenue mannequin. Dix jours après l’agence m’appelle pour m’annoncer que j’ai gagné la campagne publicitaire devant toutes ces grandes vedettes. Je l’ai dit « Merci c’est gentil ». Elle m’a dit encore « Quoi ! Tu te fous de nous ou quoi ? Tu ne sautes pas de joie ! » Je lui ai fait savoir que moi, je suis une personne calme. Moi-même J’étais très surprise de rester trop calme et zen. C’est comme ça que ma carrière a débuté.
Quelle a été la suite après que Métropolitain vous ait lancée ?
Après j’ai fait la campagne pour le maquillage For Ever. J’ai commencé la haute couture dans les villes comme Paris, New York, Londres, Milan et autres. A ce moment J’étais novice et je ne me maquillais pas, j’étais très maigre aussi (Rire !!). J’ai défilé pour les grandes maisons de couture comme Gautier, Dior, Saint-Laurent, Calvin… Après j’ai fait la couverture des magazines et beaucoup de pubs.
Est-ce que vous aviez eu peur au début ?
Au début, comme que je suis une personne très timide, j’étais un peu effacée, tout le monde disait que c’est la nouvelle Naomi Campbell, ils disaient que j’étais sa remplaçante, et puis je prenais ça avec plaisir. Quand elle m’a vue pour la première fois, Naomi est venue m’encourager en me disant que cela lui fait plaisir d’être sa remplaçante. Elle me suit, c’est une amie. Il y avait aussi Deborah une grande dame qui m’a apporté son soutien.
Y’a-t-il une différence entre le mannequinat au Sénégal et en France ?
Nous là-bas on a des agences, moi-même qui vous parle, j’ai une agence, quand on a un défilé, c’est du sérieux, quand on doit paraitre dans un magazine, c’est du sérieux, on ne voit même pas notre argent, car il est directement viré dans notre compte. C’est tout à fait le contraire au Sénégal. J’espère que ça va changer, il faut aussi qu’on paie aux mannequins.
Vous revenez tout fraîchement du Japon, qu’est-ce que vous faisiez là-bas ?
C’est pour des raisons de l’humanitaire, j’y étais partie pour faire des catalogues et de la pub, ça va sortir d’ici deux mois. C’était vraiment extraordinaire.
Parlez-nous du prix que vous a décernée l’Unesco. C’était quoi en fait ?
J’ai eu cinq awards avec l’UNESCO, c’est le travail que je fais dans l’humanitaire, On organise des défilés dans les pays comme l’Inde, l’Indonésie, Sir Ilanka, Belgrade, Monténégro , Namibie et Afrique du Sud, c’est des défilés ou j’invite les grands mannequins et artistes internationaux qui viennent gratuitement me soutenir en jouant leur partition. Tous les fonds récoltés, sont affectés à construire des maisons, à payer des études des enfants. Et moi personnellement dans ma paie je donne des pourcentages pour des enfants défavorisés. J’aime les enfants, ils font partie de mon univers.
On vous a vu poser nue. Alors c’était quoi le message qui se cache derrière la photo ?
C’était une campagne de publicité initiée par une association, pour qu’on arrête de tuer les animaux, j’aime les animaux, j’ai des chiens, je pense qu’on ne doit pas les torturer. Lors de cette campagne photo, il y avait les Naomi Campbell, avec tous les grands topA model. Ici les gens n’ont ne l’on pas appréciée, ils m’ont insultée. J’étais de dos, les autres ont fait différemment.
Qu’est-ce que cela vous a fait lorsque vous avez reçu des critiques ?
Cela ne m’a pas vraiment touché, d’autant plus tel n’est pas le cas pour ma famille. Je leur ai expliqué le message, ils ont compris et tout est rentré dans l’ordre.
Qu’est-ce que cela vous fait de vous réveiller un jour et voir un article parlant de vous négativement ?
Cela ne me fait rien. Je pense que, quand on est artiste, il faut assumer tout ce que l’on fait. Il y a de bons journalistes comme de mauvais. Celui qui dit des conneries comme du bien pour vendre son journal, tout cela, te fait de la pub à mon avis. L’essentiel est que les gens savent qui je suis, Par exemple si quelqu’un parle du mal de moi, je pense que cela ne m’empêche pas d’avancer.
Après j’ai fait la campagne pour le maquillage For Ever. J’ai commencé la haute couture dans les villes comme Paris, New York, Londres, Milan et autres. A ce moment J’étais novice et je ne me maquillais pas, j’étais très maigre aussi (Rire !!). J’ai défilé pour les grandes maisons de couture comme Gautier, Dior, Saint-Laurent, Calvin… Après j’ai fait la couverture des magazines et beaucoup de pubs.
Est-ce que vous aviez eu peur au début ?
Au début, comme que je suis une personne très timide, j’étais un peu effacée, tout le monde disait que c’est la nouvelle Naomi Campbell, ils disaient que j’étais sa remplaçante, et puis je prenais ça avec plaisir. Quand elle m’a vue pour la première fois, Naomi est venue m’encourager en me disant que cela lui fait plaisir d’être sa remplaçante. Elle me suit, c’est une amie. Il y avait aussi Deborah une grande dame qui m’a apporté son soutien.
Y’a-t-il une différence entre le mannequinat au Sénégal et en France ?
Nous là-bas on a des agences, moi-même qui vous parle, j’ai une agence, quand on a un défilé, c’est du sérieux, quand on doit paraitre dans un magazine, c’est du sérieux, on ne voit même pas notre argent, car il est directement viré dans notre compte. C’est tout à fait le contraire au Sénégal. J’espère que ça va changer, il faut aussi qu’on paie aux mannequins.
Vous revenez tout fraîchement du Japon, qu’est-ce que vous faisiez là-bas ?
C’est pour des raisons de l’humanitaire, j’y étais partie pour faire des catalogues et de la pub, ça va sortir d’ici deux mois. C’était vraiment extraordinaire.
Parlez-nous du prix que vous a décernée l’Unesco. C’était quoi en fait ?
J’ai eu cinq awards avec l’UNESCO, c’est le travail que je fais dans l’humanitaire, On organise des défilés dans les pays comme l’Inde, l’Indonésie, Sir Ilanka, Belgrade, Monténégro , Namibie et Afrique du Sud, c’est des défilés ou j’invite les grands mannequins et artistes internationaux qui viennent gratuitement me soutenir en jouant leur partition. Tous les fonds récoltés, sont affectés à construire des maisons, à payer des études des enfants. Et moi personnellement dans ma paie je donne des pourcentages pour des enfants défavorisés. J’aime les enfants, ils font partie de mon univers.
On vous a vu poser nue. Alors c’était quoi le message qui se cache derrière la photo ?
C’était une campagne de publicité initiée par une association, pour qu’on arrête de tuer les animaux, j’aime les animaux, j’ai des chiens, je pense qu’on ne doit pas les torturer. Lors de cette campagne photo, il y avait les Naomi Campbell, avec tous les grands topA model. Ici les gens n’ont ne l’on pas appréciée, ils m’ont insultée. J’étais de dos, les autres ont fait différemment.
Qu’est-ce que cela vous a fait lorsque vous avez reçu des critiques ?
Cela ne m’a pas vraiment touché, d’autant plus tel n’est pas le cas pour ma famille. Je leur ai expliqué le message, ils ont compris et tout est rentré dans l’ordre.
Qu’est-ce que cela vous fait de vous réveiller un jour et voir un article parlant de vous négativement ?
Cela ne me fait rien. Je pense que, quand on est artiste, il faut assumer tout ce que l’on fait. Il y a de bons journalistes comme de mauvais. Celui qui dit des conneries comme du bien pour vendre son journal, tout cela, te fait de la pub à mon avis. L’essentiel est que les gens savent qui je suis, Par exemple si quelqu’un parle du mal de moi, je pense que cela ne m’empêche pas d’avancer.
Vous êtes toujours entre deux avions. Est-ce que vous pensez à vous-même ?
C’est trop difficile, on est toujours dans les hôtels 5 étoiles ou en première classe avec ma valise comme ma mère aime me dire (Rires). Cette année j’ai diminué un peu les voyages. Je pense d’ici l’année prochaine, je vais d’avantage diminuer et continuer à travailler avec l’Unesco et faire du design, parce que c’est un boulot hyper épuisant. C’est très dur, tu n’as pas le temps de vivre avec ta famille même si tu as des relations amoureuses, ça se casse vite parce que tu ne vois pas tout le temps ton partenaire. Je suis une femme, il faut que je me marie afin de fonder une famille, c’est pourquoi il faut que j’enlève un pied et laisser la place aux autres.
Vous êtes fiancée ?
Non et je n’ai pas de copain. (Elle hésite). J’ai eu un copain avec qui je sortais depuis longtemps et il y a eu des hauts et des bas comme dans tous les couples. J’espère que cette année sera le moment pour finaliser tout cela.
Vous avez parcouru tous les quatre coins du monde. Qu’est-ce que cela vous appris comme expérience ?
C’est une grande richesse, j’ai rencontré beaucoup de gens partout dans le monde que ce soit de la petite à la plus grande personnalité comme Bill Clinton… Cela m’a enseignée que la vie n’est rien, il faut être humble, simple et savoir partager. Tout ce qu’on a, on va le laisser ici. Il faut laisser de bonnes choses que de laisser de mauvaises choses dans ce monde.
Que signifie ce tatouage sur votre poitrine ?
C’est un papillon qui veut tout dire que je suis libre d’esprit, j’aime les papillons. Ils se font rares et je pense qu’il faut les sauvegarder. C’est mon animal fétiche.
Vous faites de l’humanitaire à travers le monde, à quand le tour du Sénégal ?
Je suis prête à organiser et amener du monde comme je l’ai fait en Ukraine, en organisant lors de la journée mondiale de l’eau. On a organisé le fashion live à New York, et tous mes amis sont venus me soutenir donc pourquoi ne pas le faire au Sénégal ? D’autant plus que j’ai mes dossiers au complet, il suffit de trouver des partenaires et le tout est joué. Comme on dit, on n’est pas roi chez soi. Mais sachez que j’œuvre beaucoup pour la promotion Sénégal. Partout où je vais, je parle de mon pays comme l’a toujours fait Youssou Ndour.
Quels sont vos projets ?
Faire un grand concert humanitaire, Rythm and Fashion et je veux avoir quelqu’un avec qui travailler ici, que ce soit une fondation afin de faire venir mes amis comme je l’ai fait dans d’autres pays. Quand je vais décrocher du mannequinat je veux faire du designer d’ailleurs j’ai commencé à suivre des cours à Londres. Je vais aussi continuer à aider les enfants.
Interview réalisée par Cheikh Camara Coka
C’est trop difficile, on est toujours dans les hôtels 5 étoiles ou en première classe avec ma valise comme ma mère aime me dire (Rires). Cette année j’ai diminué un peu les voyages. Je pense d’ici l’année prochaine, je vais d’avantage diminuer et continuer à travailler avec l’Unesco et faire du design, parce que c’est un boulot hyper épuisant. C’est très dur, tu n’as pas le temps de vivre avec ta famille même si tu as des relations amoureuses, ça se casse vite parce que tu ne vois pas tout le temps ton partenaire. Je suis une femme, il faut que je me marie afin de fonder une famille, c’est pourquoi il faut que j’enlève un pied et laisser la place aux autres.
Vous êtes fiancée ?
Non et je n’ai pas de copain. (Elle hésite). J’ai eu un copain avec qui je sortais depuis longtemps et il y a eu des hauts et des bas comme dans tous les couples. J’espère que cette année sera le moment pour finaliser tout cela.
Vous avez parcouru tous les quatre coins du monde. Qu’est-ce que cela vous appris comme expérience ?
C’est une grande richesse, j’ai rencontré beaucoup de gens partout dans le monde que ce soit de la petite à la plus grande personnalité comme Bill Clinton… Cela m’a enseignée que la vie n’est rien, il faut être humble, simple et savoir partager. Tout ce qu’on a, on va le laisser ici. Il faut laisser de bonnes choses que de laisser de mauvaises choses dans ce monde.
Que signifie ce tatouage sur votre poitrine ?
C’est un papillon qui veut tout dire que je suis libre d’esprit, j’aime les papillons. Ils se font rares et je pense qu’il faut les sauvegarder. C’est mon animal fétiche.
Vous faites de l’humanitaire à travers le monde, à quand le tour du Sénégal ?
Je suis prête à organiser et amener du monde comme je l’ai fait en Ukraine, en organisant lors de la journée mondiale de l’eau. On a organisé le fashion live à New York, et tous mes amis sont venus me soutenir donc pourquoi ne pas le faire au Sénégal ? D’autant plus que j’ai mes dossiers au complet, il suffit de trouver des partenaires et le tout est joué. Comme on dit, on n’est pas roi chez soi. Mais sachez que j’œuvre beaucoup pour la promotion Sénégal. Partout où je vais, je parle de mon pays comme l’a toujours fait Youssou Ndour.
Quels sont vos projets ?
Faire un grand concert humanitaire, Rythm and Fashion et je veux avoir quelqu’un avec qui travailler ici, que ce soit une fondation afin de faire venir mes amis comme je l’ai fait dans d’autres pays. Quand je vais décrocher du mannequinat je veux faire du designer d’ailleurs j’ai commencé à suivre des cours à Londres. Je vais aussi continuer à aider les enfants.
Interview réalisée par Cheikh Camara Coka