Depuis le démarrage des programmes de la TFM, les téléspectateurs vous voient rarement à la télévision. Qu’est ce qui l’explique ?
En fait, je n’ai pas encore commencé mes plateaux. Je débute au mois de novembre. Je suis en train de tourner mes émissions et de mettre en boîte. J’ai plusieurs charges, j’en ai à la radio, en plus de la télé. Je dois donc allier les deux.
Que répondez-vous à ceux-là qui pensent que la Tfm n’est que la Rfm bis, voire une radio télévisée ?
Je pense qu’ils se trompent carrément. La Tfm ne fera jamais la même chose que la Rfm. D’ailleurs, les programmes sont si différents. Il suffit de suivre des émissions telles «Li ci Pencc Mi» ou «Wareef» avec Déguène Chimère pour se rendre compte de cette évidence. Jamais une émission n’a été présentée de la sorte dans l’histoire de la télévision au Sénégal. Prenez aussi «l’Incontournable», jamais présentation n’a été aussi bien faite. L’équipe a beaucoup réfléchi sur les concepts et s’est donné la main pour apporter une innovation. Les gens sont véritablement en train de faire un excellent boulot. Dire que c’est la Rfm, c’est voir tout faux.
Une bonne partie s’est retrouvée à la Tfm…
En fait, il y a des présentateurs-vedettes qui sont et à la radio et à la télé. Comme moi, je fais de la radio et de la télé, il y en a qui font de même. C’est l’évolution du monde qui fait que d’aucuns n’excellent qu’à la radio alors que d’autres sont plus à l’aise à la télévision. C’est une question d’aptitudes.
Aujourd’hui, quel est le défi que Boubs veut relever ?
Le défi de porter la TFM, en une année, à la tête des télévisions du Sénégal, en termes de contenus, de grands spectacles. Cela en une année.
De nombreuses critiques ont été formulées à l’endroit de la Tfm après son lancement. Quelle appréciation en faites-vous ?
Je suis d’avis que les critiques permettent toujours d’avancer. Il faut les prendre positivement. En fait, il y a eu beaucoup d’incompréhension au début, parce que nous n’avions pas dit que les programmes allaient démarrer juste après le lancement officiel. Nous avons fait ce lancement pour témoigner notre gratitude à tous ces amis, à tous ces Sénégalais, à ces deux millions de personnes qui ont signé une pétition en notre faveur. Nous en avons aussi profité pour organiser un petit pot durant le ramadan et avancer avec les prières de ce mois béni. Tout le monde pensait que les programmes allaient commencer le lendemain. Or, c’est le jour du lancement même, que le directeur des programmes, Bouba Ndour, a appris, avec tous les invités, sa nomination à ce poste. C’est valable aussi pour moi. C’est le même jour que j’ai su que j’étais responsable des variétés et de grands spectacles à la télé.
Quelles sont les émissions que Boubs prépare pour les téléspectateurs ?
Pour la télévision, je suis en train de tourner un magazine qui s’appelle «Réussite». Je réalise des interviews avec des gens qui n’en ont jamais accordé dans leur vie.
Ce ne seront pas à des célébrités que vous allez tendre pour le micro ?
Elles peuvent aussi être des célébrités. En fait, «Réussite» est un magazine qui cible des personnalités qui ont réalisé des choses palpables dans le pays, au plan économique, financier, social et sur le plan des comportements. Ce sont personnes qui ont fait avancer le pays sans jamais faire de bruits. Je viens de terminer l’interview d’Abdoul Mbaye, qui est le plus grand banquier d’Afrique. J’ai également réalisé un entretien avec Ousmane Sow, l’artiste qui va se dévoiler sous un autre jour. Idem aussi Collé Sow Ardo qui n’a jamais fait d’interview télé.
Je veux montrer aux Sénégalais qu’il est possible d’être né au Sénégal, d’être né en Afrique, d’y travailler, d’avoir des richesses en Afrique, de créer des ressources et de réaliser des choses merveilleuses. On n’a pas besoin de prendre des pirogues pour réussir. C’est cela l’idée de «Réussite» : décrocher des icônes de la réussite qui n’ont jamais fait d’interview à la télé.
Et qu’est-ce qui a poussé Boubs à vouloir réaliser une telle émission ?
J’en ai eu marre de voir que l’on continue de penser et de faire croire que l’Afrique, c’est le continent des guerres, des dictatures, que l’on ne peut pas y réussir et que pour « arriver », il faut aller en Europe, alors que ce n’est pas vrai. Les patrons de Senico, CCBM etc., ce n’est pas l’Europe. Collé Ardo est allée en Europe et puis elle a dit «je rentre chez moi». Abdoul Mbaye, c’était juste pour faire ses études et il est rentré. J’ai eu un cours d’économie magistrale avec ce dernier. Il me dit : «En Afrique, une 4x4 qui roule est une petite et moyenne entreprise. Elle devrait faire travailler au moins huit ou quinze personnes». Je n’ai jamais vu cela de ma vie. Je suis tombé sous le charme en parlant avec lui. Quelqu’un qui, à vingt-quatre ans, est devenu cadre à la Banque centrale. A vingt-neuf ans, Abdou Diouf l’appelle pour redresser la BHS. A trente deux ans, il se retrouve à la BIAO devenu CBAO qui était en perte de vitesse. Lorsqu’il vient, il trouve cent millions, il parvient à redresser la boite et l’aider à atteindre presque deux cent milliards, puis il s’en va.
Il vous a alors beaucoup marqué.
Oui, quand j’ai fini l’interview avec Abdoul Mbaye, j’avais honte car je conduis une 4x4. Cela va me faire changer d’avis.
A part votre ambition de faire de la TFM la première de télévision du Sénégal, en avez-vous d’autres personnellement ?
Je suis en train de travailler avec des professionnels pour produire d’autres émissions. J’ai une autre grande production qui se fera une fois par mois. J’ai aussi une autre grande production de téléréalité qui va faire halluciner de nombreuses personnes. Ça fait très people, téléréalité, interview, plus beaucoup de choses encore. Ça va être choc.
Beaucoup de choses de prévues ! Boubs a-t-il du temps à accorder à sa famille ?
J’ai l’apparence d’être surchargé, mais j’ai une bonne organisation, une organisation rationnelle de mon boulot. Je fais du sport très tôt le matin. Et après, je prends mon petit-déjeuner et je file à la radio. A la radio, nous avons la chance d’avoir la première émission de radio du Sénégal. Nous avons la chance d’avoir les émissions les plus sponsorisées du pays. Ça, ce n’est pas de mon ressort, c’est Dieu qui l’a voulu ainsi. Nous faisions juste que notre boulot, s’il y a de la publicité, elle profite au groupe Futurs Médias..
Donc Boubs doit être riche. Il parait même que vous êtes millionnaire. Vous gérez aussi une agence de communication et vous prêtez également votre voix à des agences publicitaires.
Non, je n’ai pas d’agence de communication. Mais , je prête ma voix à des agences publicitaires. J’ai plutôt une boîte de production.
Et ça génère des millions ?
Non, c’est juste pour faire de la télé. J’ai du matériel pour faire mes émissions de télé. Je n’ai pas encore décidé de produire d’autres personnes. C’est pour être un petit peu autonome pour faire ce dont j’ai envie de faire. Par exemple, quand tu dis à une chaîne de télévision, «voilà j’ai Abdoul Mbaye. Je veux faire l’interview au Radisson. Le Radisson va me coûter tant, le café qu’on va boire sur le plateau va coûter 12000 F etc...», les gens vont me dire : «Mais, arrête !». Moi, j’ai envie de faire des émissions de qualité et de les faire de façon autonome. J’ai envie de faire des choses, qui je pense, plairont aux téléspectateurs. Je le fais en étant à l’aise dans la production et l’organisation. J’ai une équipe de professionnels qui m’accompagne pour réaliser des choses exceptionnelles. Moi, je ne doute pas que l’émission «Réussite» et les émissions que je vais produire vont se positionner comme les premières émissions télé au Sénégal.
Le mot de la fin
J’ai des bombes qui arrivent à la télé.
Entretien réalisé par
Binetou Touré et Ndèye Rama
Source: Icone/xalimasn.com
En fait, je n’ai pas encore commencé mes plateaux. Je débute au mois de novembre. Je suis en train de tourner mes émissions et de mettre en boîte. J’ai plusieurs charges, j’en ai à la radio, en plus de la télé. Je dois donc allier les deux.
Que répondez-vous à ceux-là qui pensent que la Tfm n’est que la Rfm bis, voire une radio télévisée ?
Je pense qu’ils se trompent carrément. La Tfm ne fera jamais la même chose que la Rfm. D’ailleurs, les programmes sont si différents. Il suffit de suivre des émissions telles «Li ci Pencc Mi» ou «Wareef» avec Déguène Chimère pour se rendre compte de cette évidence. Jamais une émission n’a été présentée de la sorte dans l’histoire de la télévision au Sénégal. Prenez aussi «l’Incontournable», jamais présentation n’a été aussi bien faite. L’équipe a beaucoup réfléchi sur les concepts et s’est donné la main pour apporter une innovation. Les gens sont véritablement en train de faire un excellent boulot. Dire que c’est la Rfm, c’est voir tout faux.
Une bonne partie s’est retrouvée à la Tfm…
En fait, il y a des présentateurs-vedettes qui sont et à la radio et à la télé. Comme moi, je fais de la radio et de la télé, il y en a qui font de même. C’est l’évolution du monde qui fait que d’aucuns n’excellent qu’à la radio alors que d’autres sont plus à l’aise à la télévision. C’est une question d’aptitudes.
Aujourd’hui, quel est le défi que Boubs veut relever ?
Le défi de porter la TFM, en une année, à la tête des télévisions du Sénégal, en termes de contenus, de grands spectacles. Cela en une année.
De nombreuses critiques ont été formulées à l’endroit de la Tfm après son lancement. Quelle appréciation en faites-vous ?
Je suis d’avis que les critiques permettent toujours d’avancer. Il faut les prendre positivement. En fait, il y a eu beaucoup d’incompréhension au début, parce que nous n’avions pas dit que les programmes allaient démarrer juste après le lancement officiel. Nous avons fait ce lancement pour témoigner notre gratitude à tous ces amis, à tous ces Sénégalais, à ces deux millions de personnes qui ont signé une pétition en notre faveur. Nous en avons aussi profité pour organiser un petit pot durant le ramadan et avancer avec les prières de ce mois béni. Tout le monde pensait que les programmes allaient commencer le lendemain. Or, c’est le jour du lancement même, que le directeur des programmes, Bouba Ndour, a appris, avec tous les invités, sa nomination à ce poste. C’est valable aussi pour moi. C’est le même jour que j’ai su que j’étais responsable des variétés et de grands spectacles à la télé.
Quelles sont les émissions que Boubs prépare pour les téléspectateurs ?
Pour la télévision, je suis en train de tourner un magazine qui s’appelle «Réussite». Je réalise des interviews avec des gens qui n’en ont jamais accordé dans leur vie.
Ce ne seront pas à des célébrités que vous allez tendre pour le micro ?
Elles peuvent aussi être des célébrités. En fait, «Réussite» est un magazine qui cible des personnalités qui ont réalisé des choses palpables dans le pays, au plan économique, financier, social et sur le plan des comportements. Ce sont personnes qui ont fait avancer le pays sans jamais faire de bruits. Je viens de terminer l’interview d’Abdoul Mbaye, qui est le plus grand banquier d’Afrique. J’ai également réalisé un entretien avec Ousmane Sow, l’artiste qui va se dévoiler sous un autre jour. Idem aussi Collé Sow Ardo qui n’a jamais fait d’interview télé.
Je veux montrer aux Sénégalais qu’il est possible d’être né au Sénégal, d’être né en Afrique, d’y travailler, d’avoir des richesses en Afrique, de créer des ressources et de réaliser des choses merveilleuses. On n’a pas besoin de prendre des pirogues pour réussir. C’est cela l’idée de «Réussite» : décrocher des icônes de la réussite qui n’ont jamais fait d’interview à la télé.
Et qu’est-ce qui a poussé Boubs à vouloir réaliser une telle émission ?
J’en ai eu marre de voir que l’on continue de penser et de faire croire que l’Afrique, c’est le continent des guerres, des dictatures, que l’on ne peut pas y réussir et que pour « arriver », il faut aller en Europe, alors que ce n’est pas vrai. Les patrons de Senico, CCBM etc., ce n’est pas l’Europe. Collé Ardo est allée en Europe et puis elle a dit «je rentre chez moi». Abdoul Mbaye, c’était juste pour faire ses études et il est rentré. J’ai eu un cours d’économie magistrale avec ce dernier. Il me dit : «En Afrique, une 4x4 qui roule est une petite et moyenne entreprise. Elle devrait faire travailler au moins huit ou quinze personnes». Je n’ai jamais vu cela de ma vie. Je suis tombé sous le charme en parlant avec lui. Quelqu’un qui, à vingt-quatre ans, est devenu cadre à la Banque centrale. A vingt-neuf ans, Abdou Diouf l’appelle pour redresser la BHS. A trente deux ans, il se retrouve à la BIAO devenu CBAO qui était en perte de vitesse. Lorsqu’il vient, il trouve cent millions, il parvient à redresser la boite et l’aider à atteindre presque deux cent milliards, puis il s’en va.
Il vous a alors beaucoup marqué.
Oui, quand j’ai fini l’interview avec Abdoul Mbaye, j’avais honte car je conduis une 4x4. Cela va me faire changer d’avis.
A part votre ambition de faire de la TFM la première de télévision du Sénégal, en avez-vous d’autres personnellement ?
Je suis en train de travailler avec des professionnels pour produire d’autres émissions. J’ai une autre grande production qui se fera une fois par mois. J’ai aussi une autre grande production de téléréalité qui va faire halluciner de nombreuses personnes. Ça fait très people, téléréalité, interview, plus beaucoup de choses encore. Ça va être choc.
Beaucoup de choses de prévues ! Boubs a-t-il du temps à accorder à sa famille ?
J’ai l’apparence d’être surchargé, mais j’ai une bonne organisation, une organisation rationnelle de mon boulot. Je fais du sport très tôt le matin. Et après, je prends mon petit-déjeuner et je file à la radio. A la radio, nous avons la chance d’avoir la première émission de radio du Sénégal. Nous avons la chance d’avoir les émissions les plus sponsorisées du pays. Ça, ce n’est pas de mon ressort, c’est Dieu qui l’a voulu ainsi. Nous faisions juste que notre boulot, s’il y a de la publicité, elle profite au groupe Futurs Médias..
Donc Boubs doit être riche. Il parait même que vous êtes millionnaire. Vous gérez aussi une agence de communication et vous prêtez également votre voix à des agences publicitaires.
Non, je n’ai pas d’agence de communication. Mais , je prête ma voix à des agences publicitaires. J’ai plutôt une boîte de production.
Et ça génère des millions ?
Non, c’est juste pour faire de la télé. J’ai du matériel pour faire mes émissions de télé. Je n’ai pas encore décidé de produire d’autres personnes. C’est pour être un petit peu autonome pour faire ce dont j’ai envie de faire. Par exemple, quand tu dis à une chaîne de télévision, «voilà j’ai Abdoul Mbaye. Je veux faire l’interview au Radisson. Le Radisson va me coûter tant, le café qu’on va boire sur le plateau va coûter 12000 F etc...», les gens vont me dire : «Mais, arrête !». Moi, j’ai envie de faire des émissions de qualité et de les faire de façon autonome. J’ai envie de faire des choses, qui je pense, plairont aux téléspectateurs. Je le fais en étant à l’aise dans la production et l’organisation. J’ai une équipe de professionnels qui m’accompagne pour réaliser des choses exceptionnelles. Moi, je ne doute pas que l’émission «Réussite» et les émissions que je vais produire vont se positionner comme les premières émissions télé au Sénégal.
Le mot de la fin
J’ai des bombes qui arrivent à la télé.
Entretien réalisé par
Binetou Touré et Ndèye Rama
Source: Icone/xalimasn.com