Le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, a révélé, jeudi 22 avril, à l’occasion de l’ouverture de la foire économique de Ziguinchor, que l’Etat du Sénégal est prêt à aller à la table des négociations avec le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc). Comment vous appréciez cette volonté gouvernementale ?
Cette annonce de l’ouverture du dialogue entre le gouvernement et le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc) est la bienvenue. Je crois que c’est une vérité si forte que cette région regorge de potentialités les plus riches au Sénégal, mais leur exploitation est empêchée par la situation de ni guerre ni paix. Nous félicitons beaucoup Monsieur le Premier ministre, bien sûr Monsieur le président de la République, Me Abdoulaye Wade et toutes les parties qui vont participer dans cet effort de mettre en route ces potentialités de la Casamance.
On sait que votre pays, les Usa, intervient dans le développement de la Casamance. Est-ce une manière pour lui de s’investir dans la recherche d’une paix définitive dans la région Sud du Sénégal ?
Je voudrais simplement souligner que mon pays a beaucoup investi ici en Casamance. Nous avons pas mal de programmes de l’Usaid, y compris comment préparer les gens pour le dialogue, sans compter les projets de la santé, de l’éducation. Et l’investissement le plus important aujourd’hui est le Millennium Challenge Corporation (MCC). Ce n’est pas notre idée, je dois le souligner,nous demandons toujours aux pays de proposer les projets. Mais je peux vous dire que nous étions si heureux lorsque nous avons appris que le gouvernement du Sénégal avait décidé de prendre une bonne partie de cet investissement pour le mettre dans le développement de la Casamance. Il s’agit de la réhabilitation de la route nationale 6, appelée « La route du Sud » et d’autres pistes qui aura nécessaire de l’impact sur la santé, l’éducation, le commerce, bref dans tous les domaines d’activités des populations. A titre d’exemple, plus de la moitié des 541 millions de dollars sera injectée dans la construction ou la réhabilitation de « La route du Sud » qui part de Ziguinchor à Kolda, en traversant le balantacounda (fief des balantes). Nous voulons aussi trouver d’autres projets pour investir ici en Casamance. Mais pour moi le plus important est de vous aider à trouver des investisseurs et le marché.
En tant que pays frère, est-ce que les Etats-Unis d’Amériques sont prêts à prendre des initiatives dans ces négociations ?
Nous avons déjà fait beaucoup avec les radios communautaires en travaillant avec toutes les parties en les renforçant au niveau des techniques de dialogue et de plaidoyer, comment s’exprimer pour être clair dans les négociations. Je signale aussi que nous appuyons le gouvernement du Sénégal dans le déminage en Casamance. Nous sommes prêts, si je comprends bien votre question, à faire d’autres choses si le gouvernement du Sénégal nous le demande. Nous ne perdons pas de vue que cette question de la crise casamançaise est interne, mais nous sommes prêts à aider le gouvernement dans ce processus de recherche d’une paix définitive dans cette région.
sudonline.sn
Cette annonce de l’ouverture du dialogue entre le gouvernement et le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc) est la bienvenue. Je crois que c’est une vérité si forte que cette région regorge de potentialités les plus riches au Sénégal, mais leur exploitation est empêchée par la situation de ni guerre ni paix. Nous félicitons beaucoup Monsieur le Premier ministre, bien sûr Monsieur le président de la République, Me Abdoulaye Wade et toutes les parties qui vont participer dans cet effort de mettre en route ces potentialités de la Casamance.
On sait que votre pays, les Usa, intervient dans le développement de la Casamance. Est-ce une manière pour lui de s’investir dans la recherche d’une paix définitive dans la région Sud du Sénégal ?
Je voudrais simplement souligner que mon pays a beaucoup investi ici en Casamance. Nous avons pas mal de programmes de l’Usaid, y compris comment préparer les gens pour le dialogue, sans compter les projets de la santé, de l’éducation. Et l’investissement le plus important aujourd’hui est le Millennium Challenge Corporation (MCC). Ce n’est pas notre idée, je dois le souligner,nous demandons toujours aux pays de proposer les projets. Mais je peux vous dire que nous étions si heureux lorsque nous avons appris que le gouvernement du Sénégal avait décidé de prendre une bonne partie de cet investissement pour le mettre dans le développement de la Casamance. Il s’agit de la réhabilitation de la route nationale 6, appelée « La route du Sud » et d’autres pistes qui aura nécessaire de l’impact sur la santé, l’éducation, le commerce, bref dans tous les domaines d’activités des populations. A titre d’exemple, plus de la moitié des 541 millions de dollars sera injectée dans la construction ou la réhabilitation de « La route du Sud » qui part de Ziguinchor à Kolda, en traversant le balantacounda (fief des balantes). Nous voulons aussi trouver d’autres projets pour investir ici en Casamance. Mais pour moi le plus important est de vous aider à trouver des investisseurs et le marché.
En tant que pays frère, est-ce que les Etats-Unis d’Amériques sont prêts à prendre des initiatives dans ces négociations ?
Nous avons déjà fait beaucoup avec les radios communautaires en travaillant avec toutes les parties en les renforçant au niveau des techniques de dialogue et de plaidoyer, comment s’exprimer pour être clair dans les négociations. Je signale aussi que nous appuyons le gouvernement du Sénégal dans le déminage en Casamance. Nous sommes prêts, si je comprends bien votre question, à faire d’autres choses si le gouvernement du Sénégal nous le demande. Nous ne perdons pas de vue que cette question de la crise casamançaise est interne, mais nous sommes prêts à aider le gouvernement dans ce processus de recherche d’une paix définitive dans cette région.
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