Depuis le 15 juillet et le sacre de l'équipe de France lors de la Coupe du monde en Russie, Didier Deschamps est devenu intouchable aux yeux de nombreux fans tricolores, reconnaissants à son égard.
Discret dans les médias depuis cette victoire historique, le sélectionneur des Bleus, invité de RMC ce vendredi, est revenu sur de nombreux sujets en rapport à la compétition.
Rabiot va avoir du mal à retrouver les Bleus
A commencer par Adrien Rabiot (23 ans). Le milieu de terrain, écarté par le Paris Saint-Germain en raison de son refus de prolonger, a posé un lapin à l'homme de 50 ans, quelques jours avant le début du Mondial, déclinant sa proposition de figurer parmi les suppléants. Un épisode qui irrite toujours autant Deschamps. «Ce n'est pas une question de "pardon" , mais une question de compétitivité et de concurrence. J'ai pris d'autres joueurs qui ont fait ce qu'il fallait faire. Et entre-temps, j'en ai appelés d'autres qui ont répondu aussi à mes attentes» , a soutenu le coach français, sous-entendant que Rabiot a largement chuté dans la hiérarchie des milieux.
«Sa situation actuelle sera-t-elle la même dans deux mois au PSG ? Ce n'est pas la même qu'il y a trois mois. Ce n'est pas une question de pardonner ou de punir, mais une question de concurrence. Et il y en a beaucoup, surtout à ce poste-là. Ce n'est pas pour en faire un cas particulier, même si c'est une grosse erreur. Il n'aurait pas dû faire ça. Pour lui et vis-à-vis de ses partenaires et des autres joueurs. Il est jeune, j'espère que cela lui servira de leçon» , a expliqué le Basque, qui s'il n'en fait pas une montagne, n'est pas près d'ouvrir la porte au Parisien, très loin d'avoir le comportement adéquat pour réintégrer un groupe vainqueur qui vit très bien.
Au diable la possession
Autre sujet sur lequel est revenu Deschamps, la Belgique. A l'issue de la victoire des Bleus en demi-finale (1-0), les Diables Rouges ont multiplié les critiques à l'encontre de l'équipe de France, jugée trop frileuse. Un avis que ne partage pas le double champion du monde. «Vous avez regardé le quart de finale contre le Brésil ? Ils ont passé la dernière demi-heure à défendre. C'est un rapport de force. Je pense que sur ce match-là, on a trop défendu mais on a très, très bien défendu. On a fait 6 fautes, lors d'une demi-finale de Coupe du monde. Alors ils ont eu la possession. Après si faire des passes entre les 3 défenseurs centraux, c'est de la possession…» , a rectifié l'ancien milieu de terrain.
Pour Deschamps, pas question de faire des cadeaux à ses adversaires. Pour celui qui ne vise que la victoire, être efficace en défense comme en attaque, est la seule chose qui compte. «Certes, ils ont eu plus le ballon mais on peut regarder les chiffres aussi. On a frappé deux fois plus au but qu'eux. Je préfère l'avoir le ballon, mais c'est un rapport de force. Tu sais que si tu joues l'Espagne, l'Allemagne, la Belgique, il y a de très fortes possibilités que tu ne l'aies pas, donc il faut s'adapter et être efficace. Et surtout ne pas rester entre les deux zones ou trop bas» , a terminé le tacticien français. Des mises au point claires.
Source: Maxifoot
Discret dans les médias depuis cette victoire historique, le sélectionneur des Bleus, invité de RMC ce vendredi, est revenu sur de nombreux sujets en rapport à la compétition.
Rabiot va avoir du mal à retrouver les Bleus
A commencer par Adrien Rabiot (23 ans). Le milieu de terrain, écarté par le Paris Saint-Germain en raison de son refus de prolonger, a posé un lapin à l'homme de 50 ans, quelques jours avant le début du Mondial, déclinant sa proposition de figurer parmi les suppléants. Un épisode qui irrite toujours autant Deschamps. «Ce n'est pas une question de "pardon" , mais une question de compétitivité et de concurrence. J'ai pris d'autres joueurs qui ont fait ce qu'il fallait faire. Et entre-temps, j'en ai appelés d'autres qui ont répondu aussi à mes attentes» , a soutenu le coach français, sous-entendant que Rabiot a largement chuté dans la hiérarchie des milieux.
«Sa situation actuelle sera-t-elle la même dans deux mois au PSG ? Ce n'est pas la même qu'il y a trois mois. Ce n'est pas une question de pardonner ou de punir, mais une question de concurrence. Et il y en a beaucoup, surtout à ce poste-là. Ce n'est pas pour en faire un cas particulier, même si c'est une grosse erreur. Il n'aurait pas dû faire ça. Pour lui et vis-à-vis de ses partenaires et des autres joueurs. Il est jeune, j'espère que cela lui servira de leçon» , a expliqué le Basque, qui s'il n'en fait pas une montagne, n'est pas près d'ouvrir la porte au Parisien, très loin d'avoir le comportement adéquat pour réintégrer un groupe vainqueur qui vit très bien.
Au diable la possession
Autre sujet sur lequel est revenu Deschamps, la Belgique. A l'issue de la victoire des Bleus en demi-finale (1-0), les Diables Rouges ont multiplié les critiques à l'encontre de l'équipe de France, jugée trop frileuse. Un avis que ne partage pas le double champion du monde. «Vous avez regardé le quart de finale contre le Brésil ? Ils ont passé la dernière demi-heure à défendre. C'est un rapport de force. Je pense que sur ce match-là, on a trop défendu mais on a très, très bien défendu. On a fait 6 fautes, lors d'une demi-finale de Coupe du monde. Alors ils ont eu la possession. Après si faire des passes entre les 3 défenseurs centraux, c'est de la possession…» , a rectifié l'ancien milieu de terrain.
Pour Deschamps, pas question de faire des cadeaux à ses adversaires. Pour celui qui ne vise que la victoire, être efficace en défense comme en attaque, est la seule chose qui compte. «Certes, ils ont eu plus le ballon mais on peut regarder les chiffres aussi. On a frappé deux fois plus au but qu'eux. Je préfère l'avoir le ballon, mais c'est un rapport de force. Tu sais que si tu joues l'Espagne, l'Allemagne, la Belgique, il y a de très fortes possibilités que tu ne l'aies pas, donc il faut s'adapter et être efficace. Et surtout ne pas rester entre les deux zones ou trop bas» , a terminé le tacticien français. Des mises au point claires.
Source: Maxifoot