«Au Sénégal on est présent depuis le 1er septembre 2010, on approche un peu de notre troisième année. En Afrique Emirates couvre environ 24 destinations sur le continent africain». Telle est d’emlblé »e le disours tenu par Esnest Dikoum. De cette partie de l’Afrique de l’Ouest, selon l’américain d’origine, «nous sommes présents à Abdjan, à Accra, à Lagos, au Sénégal, en Angola. Nous exploitons le continent de cette façon. Même si on n’est pas présent dans toutes les capitales, il y a le système offline qui nous permet de les exploiter». C’est à cet effet que cette compagnie a fait recours à des compagnies aériennes nationales qui, selon lui, «nous ramènent les clients jusque dans les points Online comme Dakar. Par exemple Conakry est un point Offline ou on n’a pas de siège mais on ne le néglige pas parce qu’on fait un chiffre d’affaires mensuel de 500 millions de francs Cfa pour cette destination». A l’issue de cette démarche, une collaboration a été ficelée avec les compagnies aériennes nationales comme Sénégal Airlines pour le ramassage. Profitant de cette rencontre avec les journalistes, le directeur régional éclaire le débat controversant sur le propriété et l’actionnariat. «J’en profite pour dire qu’on n’est pas propriétaire, ni actionnaire dans Sénégal Airlines. On a juste une collaboration comme on l’a avec d’autres compagnies aériennes nationales de la sous-région pour le ramassage des passagers. Tous les vols vont vers Dubaï avant d’éclater pour aller vers le réseau mondial». Revenant sur les dispositions mises en place par cette compagnie au Sénégal, dit-il : «On a des opérations passagers, on a des opérations cargos, on a commencé avec un ou deux vols cargos sur la plate-forme de Dakar, maintenant on est à huit touchées par semaine. C’est quand même important et ça veut dire que les choses vont vite dans le bons sens et généralement lorsqu’Emirates investit quelque part, c’est une vision à long terme». Malgré ces performances, «On ne peut pas parler de ces performances sans toutefois pouvoir évoquer la touche différente qu’on a quand même amenée au Sénégal. On est venu, on a pu mettre des accords en place avec l’Unacois dont on est le transporteur privilégié des membres. Les résultats sont là et on donne des avantages aux membres de l’Unacois, que ce soit par rapport à leur quota kilo et tarif ». Mais il faut tout de même noter que cette compagnie arrive tout de même à faciliter un certain nombre de choses au niveau de l’essor économique». Cette compagnie, dans son souci d’offrir une meilleure à toutes les couches de cette société dont les commerçants, «Pour un commerçant qui était obligé de passer par l’Europe pour aller en Chine et venir attendre sa marchandise après trois semaines, ces gens-là maintenant, avec notre compagnie, ont la flexibilité d’utiliser nos avions cargos et faire venir leurs marchandises mais aussi de pouvoir voyager trois à quatre fois comme c’était le cas par le passé». «Je peux dire que notre impact sur l’économie sénégalaise par an est évalué à près de 350 millions de dollars (17,5 milliards francs Cfa). Nos avions cargos n’amènent pas seulement la marchandise étrangère, mais exportent les produits et denrées sénégalais par tonnes», a-t-il fini son discours.
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