Et ce, avec une forte avancée de la mer qui a gagné en 40 ans plus de 100 m sur la terre ferme, selon les estimations des populations des îles touchées par le phénomène. Une situation guère reluisante et compromettante pour le développement économique de la région naturelle de Casamance dont font pourtant abstraction les autorités compétentes.
Tout le contraire des communautés riveraines qui, de Diembéring à Kafountine, en passant par Nikine, Carabane, Diogué, etc., ont engagé, face à la montée des périls, la croisade contre l’érosion côtière.
En Casamance, le phénomène de l’érosion a pris, hier plus qu’aujourd’hui, des proportions inquiétantes et n’épargne aucune localité côtière dont les nombreuses îles des communes de Diembéring et de Kafountine. Une progression fulgurante des vagues vers la terre ferme qui a aujourd’hui pour conséquences la perte de rizières et la baisse des rendements agricoles, la perte d’infrastructures hôtelières et celle de l’attractivité touristique ; bref une menace sur la survie des communautés côtières.
Autant de menaces qui ont poussé les populations, lasses d’attirer l’attention sur un tel danger qui hante leur sommeil, à s’investir dans le cadre du reboisement, à mener des plaidoyers auprès des autorités étatiques et de partenaires et à tirer la sonnette d’alarme.
Et c’est des communautés insulaires inquiètes de voir leurs plaintes et complaintes restées sans suite qui s’alarment plus que jamais de voir leurs localités rayées un jour de la carte.
Le Quotidien
Tout le contraire des communautés riveraines qui, de Diembéring à Kafountine, en passant par Nikine, Carabane, Diogué, etc., ont engagé, face à la montée des périls, la croisade contre l’érosion côtière.
En Casamance, le phénomène de l’érosion a pris, hier plus qu’aujourd’hui, des proportions inquiétantes et n’épargne aucune localité côtière dont les nombreuses îles des communes de Diembéring et de Kafountine. Une progression fulgurante des vagues vers la terre ferme qui a aujourd’hui pour conséquences la perte de rizières et la baisse des rendements agricoles, la perte d’infrastructures hôtelières et celle de l’attractivité touristique ; bref une menace sur la survie des communautés côtières.
Autant de menaces qui ont poussé les populations, lasses d’attirer l’attention sur un tel danger qui hante leur sommeil, à s’investir dans le cadre du reboisement, à mener des plaidoyers auprès des autorités étatiques et de partenaires et à tirer la sonnette d’alarme.
Et c’est des communautés insulaires inquiètes de voir leurs plaintes et complaintes restées sans suite qui s’alarment plus que jamais de voir leurs localités rayées un jour de la carte.
Le Quotidien