Serigne Mboup (à ne pas confondre avec le patron du CCBM, mais il s’agit plutôt de son jeune frère), le directeur de la société Bara Mboup electronics, a été victime d’escroquerie portant sur 13 795 727 FCFA. L’affaire sera jugée par le tribunal des flagrants délits. Le prévenu, un certain Ahmadou Bouya Diaw, a été conduit dans les locaux de la Sureté urbaine de Dakar, le 27 février dernier, par le plaignant qui n’en peut plus de courir derrière son argent.
Dans sa plainte, Serigne Mboup explique que courant 2017, le prévenu s’est présenté à lui comme le directeur de la société Diaw Global consulting (DGC).
A ce titre, le sieur Diaw a exprimé le besoin de nouer une convention portant sur la fourniture de matériel électroménager constitués de réfrigérateurs, téléviseurs, congélateurs, climatiseurs et divers pour un montant de 13 795 727 FCFA. Le prévenu lui avait fait croire que les bénéficiaires étaient des employés de sa société et la dette serait soldée définitivement le 31 décembre 2017.
Convaincu de la solvabilité du contractant, Serigne Mboup junior n’a pas craché sur l’affaire. Ainsi, pour les besoins de la convention, Diaw a constitué des dossiers de demandes de crédit avec cession sur salaires. De ce fait, le matériel était livré, selon les besoins exprimés par les supposés demandeurs.
Seulement, jusqu’à la fin de l’échéance, le frangin de Serigne Mboup n’a pas reçu un kopeck. A l’en croire, le contractant ne cessait de le renvoyer. Pis, les bénéficiaires qui auraient apposé leurs signatures, sont restés injoignables. Ne pouvant recouvrer son argent, il a mis la pression sur Diaw. Ce dernier, déclare Serigne Mboup, lui a remis un chèque revenu impayé, car le compte était clôturé.
Ce faisant, il a usé de subterfuges pour faire arrêter le mis en cause. Pour lui éviter la prison, ses parents ont donné un acompte de 3,7 millions F CFA. Il reste devoir la somme reliquataire de 10 095 727 F CFA. Ce qu’il n’a pas contesté, mais prétend que l’argent se trouve entre les mains des bénéficiaires qui, entre-temps, ont été débauchés par d’autres sociétés. Concernant le chèque, le patron de DGC a déclaré aux enquêteurs qu’il ignorait que le compte était clôturé au moment où il l’émettait.
Enquête
Dans sa plainte, Serigne Mboup explique que courant 2017, le prévenu s’est présenté à lui comme le directeur de la société Diaw Global consulting (DGC).
A ce titre, le sieur Diaw a exprimé le besoin de nouer une convention portant sur la fourniture de matériel électroménager constitués de réfrigérateurs, téléviseurs, congélateurs, climatiseurs et divers pour un montant de 13 795 727 FCFA. Le prévenu lui avait fait croire que les bénéficiaires étaient des employés de sa société et la dette serait soldée définitivement le 31 décembre 2017.
Convaincu de la solvabilité du contractant, Serigne Mboup junior n’a pas craché sur l’affaire. Ainsi, pour les besoins de la convention, Diaw a constitué des dossiers de demandes de crédit avec cession sur salaires. De ce fait, le matériel était livré, selon les besoins exprimés par les supposés demandeurs.
Seulement, jusqu’à la fin de l’échéance, le frangin de Serigne Mboup n’a pas reçu un kopeck. A l’en croire, le contractant ne cessait de le renvoyer. Pis, les bénéficiaires qui auraient apposé leurs signatures, sont restés injoignables. Ne pouvant recouvrer son argent, il a mis la pression sur Diaw. Ce dernier, déclare Serigne Mboup, lui a remis un chèque revenu impayé, car le compte était clôturé.
Ce faisant, il a usé de subterfuges pour faire arrêter le mis en cause. Pour lui éviter la prison, ses parents ont donné un acompte de 3,7 millions F CFA. Il reste devoir la somme reliquataire de 10 095 727 F CFA. Ce qu’il n’a pas contesté, mais prétend que l’argent se trouve entre les mains des bénéficiaires qui, entre-temps, ont été débauchés par d’autres sociétés. Concernant le chèque, le patron de DGC a déclaré aux enquêteurs qu’il ignorait que le compte était clôturé au moment où il l’émettait.
Enquête