El Hadj Alioune Barr, 36 ans, gérant de la société 2ms production, spécialisée dans l’audiovisuel, a été jugé hier pour escroquerie au jugement, au préjudice de la dame Bernadette Christine Folcons. Si le tribunal, dans son délibéré fixé au mardi 15 décembre, suit le réquisitoire du procureur, le prévenu va purger quatre mois de prison ferme. Les faits de l’espèce ont pris naissance en 2007. Au moment de rejoindre la France, la plaignante a confié la garde de son véhicule 4X4, immatriculé DK 9897 AC, d’une valeur de 20 millions 900 mille francs Cfa, au nommé El Hadj Alioune Barr. Ce dernier a confisqué le 4X4, au motif que la dame n’a pas versé le complément du prix d’achat. Devant les multiples sommations de la plaignante, le prévenu va introduire une requête aux fins de saisie conservatoire qui lui donne autorisation de la garde du véhicule. C’est sur ces entrefaites qu’il sera assigné en justice pour le délit d’escroquerie au jugement défini, selon l’article 379 du Code pénal, comme le fait de tromper la religion d’un juge pour se faire délivrer un jugement illégal. A l’interrogatoire, le mis en cause a servi une déclaration contraire à celle faite à la police. Devant le juge, il soutient, en effet, que la dame n’a versé que quatre millions. Quant la date du paiement du reliquat est arrivée à expiration, il s’est engagé lui-même à compléter le reste. D’après lui, c’est pourquoi il a confisqué le véhicule pour exiger le remboursement. Il affirme, par ailleurs, être toujours dans les liens conjugaux avec la Française.
La partie civile a brandi des documents prouvant que la dame a entièrement soldé le prix d’achat du véhicule. Sur ce, le prévenu plaide coupable en reconnaissant que la dame ne lui est redevable d’aucune somme d’argent. Pourquoi alors a-t-il attendu deux ans après son départ, pour réclamer le reliquat, s’est interrogé le juge ? A cette question, il répond clairement que Bernadette Christine Folcons voulait reprendre le véhicule, lorsqu’elle a su qu’il a pris une deuxième femme au Sénégal. Il évoque ainsi des ‘querelles de ménage’ pour justifier le conflit. Me Théophile Kayossi, avocat de la dame Folcons, absente lors du procès, a réclamé deux millions de nos francs à titre de dommages et intérêts.
’La justice est une institution qui ne doit pas être instrumentalisée, à l’heure où elle est accusée de l’être par le pouvoir. Le prévenu doit être réprimé à la hauteur de l’acte’, a soutenu le procureur qui, par la suite, va requérir 4 mois. Au final, le tribunal a mis l’affaire en délibéré jusqu’au mardi 14 décembre prochain.
Me BABA DIOP (AVOCAT DE LA DEFENSE) : ’Il n’appartient pas au procureur d’ordonner la restitution du véhicule’
’Le procureur n’a pas le droit d’ordonner la restitution du véhicule. Il n’a pas le droit de requérir une décision de justice. Cette voie de fait est une violation grave de la loi’. Tels ont été les propos introductifs de l’avocat de la défense. Me Baba Diop qui indique que le véhicule a été immobilisé à la Dic, avant d’être restitué à la dame Folcons, demande à ce que le dossier soit ramené à sa juste valeur. Il plaide ainsi la relaxe pure et simple, sans peine ni dépens de son client. Et que la partie civile soit déboutée de sa demande qu’il juge mal fondée. A sa suite, Me Babacar Cissé a soutenu que ‘le problème a été soulevé, simplement lorsque la dame Folcons a appris que son mari a pris une deuxième femme au Sénégal’.
Pape NDIAYE
Source : Walfadjri
La partie civile a brandi des documents prouvant que la dame a entièrement soldé le prix d’achat du véhicule. Sur ce, le prévenu plaide coupable en reconnaissant que la dame ne lui est redevable d’aucune somme d’argent. Pourquoi alors a-t-il attendu deux ans après son départ, pour réclamer le reliquat, s’est interrogé le juge ? A cette question, il répond clairement que Bernadette Christine Folcons voulait reprendre le véhicule, lorsqu’elle a su qu’il a pris une deuxième femme au Sénégal. Il évoque ainsi des ‘querelles de ménage’ pour justifier le conflit. Me Théophile Kayossi, avocat de la dame Folcons, absente lors du procès, a réclamé deux millions de nos francs à titre de dommages et intérêts.
’La justice est une institution qui ne doit pas être instrumentalisée, à l’heure où elle est accusée de l’être par le pouvoir. Le prévenu doit être réprimé à la hauteur de l’acte’, a soutenu le procureur qui, par la suite, va requérir 4 mois. Au final, le tribunal a mis l’affaire en délibéré jusqu’au mardi 14 décembre prochain.
Me BABA DIOP (AVOCAT DE LA DEFENSE) : ’Il n’appartient pas au procureur d’ordonner la restitution du véhicule’
’Le procureur n’a pas le droit d’ordonner la restitution du véhicule. Il n’a pas le droit de requérir une décision de justice. Cette voie de fait est une violation grave de la loi’. Tels ont été les propos introductifs de l’avocat de la défense. Me Baba Diop qui indique que le véhicule a été immobilisé à la Dic, avant d’être restitué à la dame Folcons, demande à ce que le dossier soit ramené à sa juste valeur. Il plaide ainsi la relaxe pure et simple, sans peine ni dépens de son client. Et que la partie civile soit déboutée de sa demande qu’il juge mal fondée. A sa suite, Me Babacar Cissé a soutenu que ‘le problème a été soulevé, simplement lorsque la dame Folcons a appris que son mari a pris une deuxième femme au Sénégal’.
Pape NDIAYE
Source : Walfadjri