C’est avec une mobilité réduite qu’Aboubakry Sarr a fait face hier au juge des flagrants délits de Dakar, pour répondre du chef d’escroquerie. Le chef du protocole de l’ancien ministre de la justice a quitté le box, aidé d’une personne, pour venir s’asseoir sur une chaise face aux juges.
A cause des douleurs qu’il ressentait, le juge lui a proposé de renvoyer le dossier jusqu’à ce qu’il se sente mieux. Mais il a choisi d’être jugé. La cinquantaine sonnée, habitant Guédiawaye, le prévenu nie être un escroc. Il reconnaît avoir reçu plus de deux millions FCfa de la part du plaignant, Assane Fall. Selon lui, il devait lui confectionner un passeport diplomatique.
« C’est un ami qui m’a informé qu’il avait un quota d’acquisition de deux passeports diplomatiques. Il m’a montré d’autres passeports que j’ai montrés à Assane Fall pour le convaincre de s’engager. Il a fini par accorder du crédit à mon réseau au ministère de la Justice. M. Fall m’a remis 2 millions 500 mille francs que j’ai transférés à mon ami. Ce dernier m’a induit en erreur, même si j’étais le chef du protocole de l’ancien ministre de la justice », dit le prévenu.
« Sur quelle base doit-on avoir un passeport diplomatique ? », interroge le juge.
Le mis en cause dit ignorer le processus mais il croyait que son ami avait la possibilité de le faire alors que c’était archi faux. Pour le substitut du procureur, les faits sont constants et sollicitent l’application de la loi.
De l’avis du conseil de la défense, Me Diongue, son client n’a aucune compétence pour faire le passeport, d’autant plus qu’il ne travaille pas au bureau des passeports.
« Mon client le regrette car il est malade. Son état de santé n’est pas compatible avec la prison », a plaidé la défense. Au finish, le prévenu a été déclaré coupable et condamné à 3 mois assortis du sursis. Les intérêts civils du plaignant sont réservés.
Après le verdict, Aboubakry Sarr a fondu en larmes.
L’As
A cause des douleurs qu’il ressentait, le juge lui a proposé de renvoyer le dossier jusqu’à ce qu’il se sente mieux. Mais il a choisi d’être jugé. La cinquantaine sonnée, habitant Guédiawaye, le prévenu nie être un escroc. Il reconnaît avoir reçu plus de deux millions FCfa de la part du plaignant, Assane Fall. Selon lui, il devait lui confectionner un passeport diplomatique.
« C’est un ami qui m’a informé qu’il avait un quota d’acquisition de deux passeports diplomatiques. Il m’a montré d’autres passeports que j’ai montrés à Assane Fall pour le convaincre de s’engager. Il a fini par accorder du crédit à mon réseau au ministère de la Justice. M. Fall m’a remis 2 millions 500 mille francs que j’ai transférés à mon ami. Ce dernier m’a induit en erreur, même si j’étais le chef du protocole de l’ancien ministre de la justice », dit le prévenu.
« Sur quelle base doit-on avoir un passeport diplomatique ? », interroge le juge.
Le mis en cause dit ignorer le processus mais il croyait que son ami avait la possibilité de le faire alors que c’était archi faux. Pour le substitut du procureur, les faits sont constants et sollicitent l’application de la loi.
De l’avis du conseil de la défense, Me Diongue, son client n’a aucune compétence pour faire le passeport, d’autant plus qu’il ne travaille pas au bureau des passeports.
« Mon client le regrette car il est malade. Son état de santé n’est pas compatible avec la prison », a plaidé la défense. Au finish, le prévenu a été déclaré coupable et condamné à 3 mois assortis du sursis. Les intérêts civils du plaignant sont réservés.
Après le verdict, Aboubakry Sarr a fondu en larmes.
L’As