Mamadou Diop a fait croire aux parties civiles qu’il pouvait leur procurer un parfum de chance, qui pouvait leur ouvrir le chemin de la félicité, en plus de ses prières. C’est son oncle Nassir qui serait en charge de concocter ce fameux «Catadalia», qui serait venu de l’Arabie Saoudite et vendu au prix fort de 800 000 FCfa.
Et le vendeur est un homme qui s’y connait dans le domaine des senteurs. Djiby vend des parfums au marché central depuis quatre décennies. Il a été attiré par l’appât du gain, puisque pour chaque parfum vendu, il a encaissé 100 000 FCfa.
«Vous savez en âme et conscience que ce Cataladia ne peut pas donner la chance. Il ne fallait pas leur faire croire cela. Vous auriez pu leur dire simplement de prier Dieu. Vous êtes ni Dieu ni prophète», ironise le président du tribunal.
Les parties civiles croyaient dur comme fer que ces parfums pouvaient leur permettre d’avoir des marchés. Pour les appâter, le charlatan parle d’un parfum venant de l’Arabie Saoudite et trouve un nom accrocheur pour le baptiser «Catadalia».
Le parquet a requis deux ans ferme contre les prévenus Mamadou, Djiby et Nassir.
«Il n’a fait que mettre son neveu Mamadou en rapport avec Djiby, qui dit exercer le métier de vendeur de parfums depuis 1983. Ce dernier a disculpé mon client, qui n’est en rien impliqué dans cette affaire», a plaidé Me Abdoulaye Talla.
«Djiby est de bonne foi. Il a simplement été attiré par l’appât de gain, mais il n’est pas de mèche avec Mamadou. C’est un homme qui a huit enfants. Je demande la clémence du tribunal», a pour sa part plaidé Me Fadel Fall.
L’affaire a été mise en délibéré pour le 12 décembre prochain.
Et le vendeur est un homme qui s’y connait dans le domaine des senteurs. Djiby vend des parfums au marché central depuis quatre décennies. Il a été attiré par l’appât du gain, puisque pour chaque parfum vendu, il a encaissé 100 000 FCfa.
«Vous savez en âme et conscience que ce Cataladia ne peut pas donner la chance. Il ne fallait pas leur faire croire cela. Vous auriez pu leur dire simplement de prier Dieu. Vous êtes ni Dieu ni prophète», ironise le président du tribunal.
Les parties civiles croyaient dur comme fer que ces parfums pouvaient leur permettre d’avoir des marchés. Pour les appâter, le charlatan parle d’un parfum venant de l’Arabie Saoudite et trouve un nom accrocheur pour le baptiser «Catadalia».
Le parquet a requis deux ans ferme contre les prévenus Mamadou, Djiby et Nassir.
«Il n’a fait que mettre son neveu Mamadou en rapport avec Djiby, qui dit exercer le métier de vendeur de parfums depuis 1983. Ce dernier a disculpé mon client, qui n’est en rien impliqué dans cette affaire», a plaidé Me Abdoulaye Talla.
«Djiby est de bonne foi. Il a simplement été attiré par l’appât de gain, mais il n’est pas de mèche avec Mamadou. C’est un homme qui a huit enfants. Je demande la clémence du tribunal», a pour sa part plaidé Me Fadel Fall.
L’affaire a été mise en délibéré pour le 12 décembre prochain.