Ismaïlia Manga est un homme public très populaire au niveau de Ziguinchor. Il est connu pour ses sorties virulentes à l’endroit de l’actuel maire, Abdoulaye Baldé, dans les réseaux sociaux. Partout, il promet que, s’il est élu, il fera mieux que son prédécesseur.
Cependant, le monsieur n’a pas que la politique dans les veines. Il est réputé être un grand « escroc ». La preuve, une plainte a été déposée depuis 2018 par des parties civiles et ce n’est que la semaine dernière qu’il a été alpagué.
Il était en cavale depuis deux ans mais puisque les pandores de la Section de recherches sont très efficaces, ils ont par la suite traqué son portable en dépit de plusieurs changements de numéros auxquels il procédait.
Quel délit a commis notre candidat maire ? Feu Lassana Mendès, décédé en France depuis le 02 janvier 2013, a laissé comme potentiels héritiers sa fille du nom de Ramata Mendès et ses frère et soeur germains, Mandou et Maimouna Mendy. Il avait laissé des biens mobiliers et immobiliers comme une villa sise aux Parcelles Assainies, actuellement occupée par le mis en cause et des locataires.
Le sieur Ismaïla Manga n’est pas le plus proche parent du défunt. Mais il s’est illustré d’une manière illégale pour s’approprier l’héritage du défunt. En effet, il s’est fait confectionner de faux jugements et autres décisions administratives, pour se prétendre représentant légal de Ramata Mendès.
Avec ses faux papiers, il a mis la main sur certains biens du défunt, notamment ses comptes bancaires et d’autres biens mobiliers. Plus grave, il a donné en location l’immeuble en question et perçoit indûment le loyer sans rendre compte à personne et sans en faire bénéficier ne serait-ce qu’au moins l’unique fille du défunt. Ces faits ont causé et continuent de causer de graves préjudices aux plaignants.
Poursuivi pour les délits d’escroquerie, de faux et usage de faux, prévus et punis par les dispositions des articles 379, 137, 138 et 147 du code pénal, Ismaïla Manga sera jugé lundi prochain devant la barre du Tribunal de Grande instance de Dakar. Les plaignants espèrent ainsi que la loi sera dite et qu’ils pourront être rétablis dans leurs droits.
Le prévenu risque cependant gros, car même si par extraordinaire il échappe à une peine de prison, il verra son avenir politique hypothéqué. Son rêve de remplacer l’actuel maire Abdoulaye Baldé risque de s’envoler comme fumée dans l’air.
Affaire à suivre.
Le Témoin
Cependant, le monsieur n’a pas que la politique dans les veines. Il est réputé être un grand « escroc ». La preuve, une plainte a été déposée depuis 2018 par des parties civiles et ce n’est que la semaine dernière qu’il a été alpagué.
Il était en cavale depuis deux ans mais puisque les pandores de la Section de recherches sont très efficaces, ils ont par la suite traqué son portable en dépit de plusieurs changements de numéros auxquels il procédait.
Quel délit a commis notre candidat maire ? Feu Lassana Mendès, décédé en France depuis le 02 janvier 2013, a laissé comme potentiels héritiers sa fille du nom de Ramata Mendès et ses frère et soeur germains, Mandou et Maimouna Mendy. Il avait laissé des biens mobiliers et immobiliers comme une villa sise aux Parcelles Assainies, actuellement occupée par le mis en cause et des locataires.
Le sieur Ismaïla Manga n’est pas le plus proche parent du défunt. Mais il s’est illustré d’une manière illégale pour s’approprier l’héritage du défunt. En effet, il s’est fait confectionner de faux jugements et autres décisions administratives, pour se prétendre représentant légal de Ramata Mendès.
Avec ses faux papiers, il a mis la main sur certains biens du défunt, notamment ses comptes bancaires et d’autres biens mobiliers. Plus grave, il a donné en location l’immeuble en question et perçoit indûment le loyer sans rendre compte à personne et sans en faire bénéficier ne serait-ce qu’au moins l’unique fille du défunt. Ces faits ont causé et continuent de causer de graves préjudices aux plaignants.
Poursuivi pour les délits d’escroquerie, de faux et usage de faux, prévus et punis par les dispositions des articles 379, 137, 138 et 147 du code pénal, Ismaïla Manga sera jugé lundi prochain devant la barre du Tribunal de Grande instance de Dakar. Les plaignants espèrent ainsi que la loi sera dite et qu’ils pourront être rétablis dans leurs droits.
Le prévenu risque cependant gros, car même si par extraordinaire il échappe à une peine de prison, il verra son avenir politique hypothéqué. Son rêve de remplacer l’actuel maire Abdoulaye Baldé risque de s’envoler comme fumée dans l’air.
Affaire à suivre.
Le Témoin