Singar Mbengue alias Papa Gastro a vendu un terrain qui appartenait à son ex-petite amie Mariama Sadio Barry à deux personnes. Il s'agit de Yacine Guèye à qui il a réclamé la somme de 35 millions pour le terrain qu'il avait par la même occasion promis de vendre à Abdourahim Diagne. Ce dernier lui a remis 25 millions de francs. Mais en menant des investigations pour savoir si le terrain appartenait à son ami, il s'est rendu compte qu'il était au nom de Yacine Guèye. C’est ainsi qu’il est parti à la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane pour porter plainte contre le prévenu.
Comme un malheur ne vient jamais seul, une autre plainte s’en est suivie. Cette fois ci, c’est son ex qui nie l’avoir mandaté pour muter son terrain à son nom et le vendre. C’est pour cette raison que le mis en cause est poursuivi pour les infractions d’escroquerie, d’abus de confiance et de détention de chanvre indien.
Agé de 46 ans, emmitouflé dans un jean kaki de couleur beige et un tee-shirt blanc, Papa Gastro répondait à voix basse aux questions du juge. Incarcéré depuis le 5 octobre dernier, il déclare que c’est Mariama Barry qui lui a offert un terrain pendant leur idylle. A l'en croire, celle-ci faisait partie des victimes de la Cité Tobago. C’est dans ces circonstances qu’elle avait reçu deux terrains près de l’aéroport à titre d’indemnisation.
« Elle m’a offert une des parcelles que j’ai vendue par la suite à Yacine Guèye à 35 millions FCfa. A ce moment, le délai de 6 mois que j’avais donné à Abdourahim Diagne pour conclure la vente, s’était écoulé. Je reconnais qu’il m’a remis une avance de 25 millions de francs», a soutenu Papa Gastro pour sa défense.
Il ajoute que son ex lui a remis le terrain en guise de compensation pour l’avoir financée et aidée à construire sa maison à Diamniadio. Cependant, Singar Mbengue nie le délit de détention de chanvre indien.
De l’avis de la partie civile, Abdourahim Diagne, le prévenu doit comparaître avec son notaire, car ils sont des complices. A l’en croire, Papa Gastro lui avait promis de lui vendre la parcelle à 35 millions dont le droit réel était en son nom. « Le premier versement s’est fait devant son notaire Billot Bâ. Il devait comparaître, car il est son complice », fulmine le plaignant.
Entendue à son tour, Yacine Guèye dit avoir reçu son état de droit. Le témoin Abdou Aziz Kébé confirme que c'est Mariama qui a donné procuration au prévenu.
Défendant les intérêts de Mariama Sadio Barry, Me Iba Diagne trouve que sa cliente n’a jamais offert un terrain au mis en cause.
Me Diagne réclame 50 millions pour la réparation du préjudice. Prenant la parole, Me Amadou Mbengue demande la même somme pour sa cliente Mariama Barry.
Dans ses observations, le substitut du procureur a demandé la requalification des faits d’escroquerie, en abus de confiance et a requis 6 mois ferme.
La défense quant à elle, a plaidé à titre principal, la relaxe et à titre subsidiaire, une application bienveillante de la loi. Selon Me Souleymane Soumaré, un faux document n’a pas été exhibé dans ce dossier. Pour la détention et usage de chanvre, l’avocat plaide la relaxe car son client l’a niée.
Son confrère, Me Abdoulaye Ndiaye pense que son ex-copine a enclenché une procédure pour se venger, alors qu'elle lui avait offert ledit terrain. Me Idrissa Sakho indique : « Mariama ne pouvait pas avoir deux terrains à son nom propre pour l’indemnisation. Raison pour laquelle elle a mis le nom de mon client pour l’un des terrains ». Délibéré le 12 novembre prochain.
« L’As »
Comme un malheur ne vient jamais seul, une autre plainte s’en est suivie. Cette fois ci, c’est son ex qui nie l’avoir mandaté pour muter son terrain à son nom et le vendre. C’est pour cette raison que le mis en cause est poursuivi pour les infractions d’escroquerie, d’abus de confiance et de détention de chanvre indien.
Agé de 46 ans, emmitouflé dans un jean kaki de couleur beige et un tee-shirt blanc, Papa Gastro répondait à voix basse aux questions du juge. Incarcéré depuis le 5 octobre dernier, il déclare que c’est Mariama Barry qui lui a offert un terrain pendant leur idylle. A l'en croire, celle-ci faisait partie des victimes de la Cité Tobago. C’est dans ces circonstances qu’elle avait reçu deux terrains près de l’aéroport à titre d’indemnisation.
« Elle m’a offert une des parcelles que j’ai vendue par la suite à Yacine Guèye à 35 millions FCfa. A ce moment, le délai de 6 mois que j’avais donné à Abdourahim Diagne pour conclure la vente, s’était écoulé. Je reconnais qu’il m’a remis une avance de 25 millions de francs», a soutenu Papa Gastro pour sa défense.
Il ajoute que son ex lui a remis le terrain en guise de compensation pour l’avoir financée et aidée à construire sa maison à Diamniadio. Cependant, Singar Mbengue nie le délit de détention de chanvre indien.
De l’avis de la partie civile, Abdourahim Diagne, le prévenu doit comparaître avec son notaire, car ils sont des complices. A l’en croire, Papa Gastro lui avait promis de lui vendre la parcelle à 35 millions dont le droit réel était en son nom. « Le premier versement s’est fait devant son notaire Billot Bâ. Il devait comparaître, car il est son complice », fulmine le plaignant.
Entendue à son tour, Yacine Guèye dit avoir reçu son état de droit. Le témoin Abdou Aziz Kébé confirme que c'est Mariama qui a donné procuration au prévenu.
Défendant les intérêts de Mariama Sadio Barry, Me Iba Diagne trouve que sa cliente n’a jamais offert un terrain au mis en cause.
Me Diagne réclame 50 millions pour la réparation du préjudice. Prenant la parole, Me Amadou Mbengue demande la même somme pour sa cliente Mariama Barry.
Dans ses observations, le substitut du procureur a demandé la requalification des faits d’escroquerie, en abus de confiance et a requis 6 mois ferme.
La défense quant à elle, a plaidé à titre principal, la relaxe et à titre subsidiaire, une application bienveillante de la loi. Selon Me Souleymane Soumaré, un faux document n’a pas été exhibé dans ce dossier. Pour la détention et usage de chanvre, l’avocat plaide la relaxe car son client l’a niée.
Son confrère, Me Abdoulaye Ndiaye pense que son ex-copine a enclenché une procédure pour se venger, alors qu'elle lui avait offert ledit terrain. Me Idrissa Sakho indique : « Mariama ne pouvait pas avoir deux terrains à son nom propre pour l’indemnisation. Raison pour laquelle elle a mis le nom de mon client pour l’un des terrains ». Délibéré le 12 novembre prochain.
« L’As »