Étudiant dans un institut privé de formation en santé de la capitale de la Petite Côte, le jeune M. L. Badiane semble avoir été pris à son propre jeu, au propre comme au figuré. Adepte du jeu de paris sportifs 1XBET, il a joué et perdu, doublement.
Sur les faits qui ont valu au prévenu sa comparution devant la barre du Tribunal de grande instance (Tgi) de Mbour hier, il ressort que l’étudiant est un client assidu du service de transfert d’argent tenu par la dame D. Sène.
La confiance s’étant établie, le jeune Badiane a, dans un premier temps, sollicité auprès de la gérante, un dépôt de 300.000 FCfa, sous forme de crédit pour pouvoir faire des paris. Le marché est conclu sans difficulté mais le rêve du parieur va vite se briser. Ayant misé toute la somme, le joueur tourne la roue de l’infortune et perd tout.
Un adage n’enseigne-t-il pas d’ailleurs qu’on peut tout gagner comme on peut tout perdre au jeu ? Pour notre étudiant, c’est la dernière probabilité qui s’est confirmée. Voulant se racheter sans doute, l’étudiant, choqué par sa mésaventure, requiert le lendemain auprès de son « associée »? un autre dépôt de 4 millions FCfa et obtient gain de cause.
Poursuivi pour escroquerie, Mamadou Lamine Badiane a soutenu à la barre du tribunal de Mbour, que la dame Dieynaba Sène était sa complice. Pour sa défense, il a mis en avant un accord qui le lierait à la gérante : « Elle savait que c’était pour miser. Car à chaque fois que je gagnais au jeu, je lui donnais sa part. C’est en connaissance de cause qu’elle m’a fait les dépôts », a-t-il fait valoir.
Mais Dieynaba Sène, elle, a balayé d’un revers de la main toutes les accusations de son client. « Il m’a dit qu’il est le président d’une amicale d’étudiants et qu’à ce titre, il est chargé de distribuer aux membres leurs bourses. Il voulait que je lui fasse le dépôt pour qu’il puisse envoyer aux étudiants leur argent. Il m’a dit qu’il devait recevoir la somme de 15 millions FCfa vers 15h, via une banque, après quoi il allait me payer», a expliqué pour sa part la gérante du point de transfert d’argent
C’est ainsi que, poursuit la gérante désabusée, après avoir pris l’aval de sa patronne, elle accepte de faire à son client deux dépôts, de 2 millions chacun. Cependant, au terme du délai accordé au client joueur, la gérante n’a pas pu rentrer dans ses fonds. C’est alors que Dieynaba Sène a pressé son débiteur pour qu’il la rembourse. Au lieu de s’exécuter, l’étudiant doublement infortuné, se met à tergiverser, guettant le moment opportun pour prendre la fuite.
C’est après la coupure du jeûne le jour convenu, que l’étudiant a tenté de mettre en marche son plan diabolique, mais il sera confronté à un échec cuisant. En effet, il sera rattrapé par la propriétaire de l’agence, Mme Jeanne Marie Yama Sène, qui épiait ses moindres faits et gestes.
Appelé à défendre les intérêts du prévenu, Me Sakho affirme sans flancher, que son client était de connivence avec la gérante. Quant à la propriétaire du service Wave, Jeanne Marie Yama Sène, elle a réclamé le remboursement des 4 300 000 FCfa et 2. 000. 000 FCfa en sus, en guise de dommages et intérêts. Car depuis lors, soutient-elle, elle n’a plus travaillé.
Le procureur, dans son réquisitoire, a demandé que Mamadou Lamine Badiane soit condamné à une peine de six mois ferme. Ayant déjà raté son examen du premier semestre, du fait de cette affaire qui lui a valu une détention provisoire, le jeune étudiant en santé sera fixé sur son sort le 23 avril prochain.
Le Témoin
Sur les faits qui ont valu au prévenu sa comparution devant la barre du Tribunal de grande instance (Tgi) de Mbour hier, il ressort que l’étudiant est un client assidu du service de transfert d’argent tenu par la dame D. Sène.
La confiance s’étant établie, le jeune Badiane a, dans un premier temps, sollicité auprès de la gérante, un dépôt de 300.000 FCfa, sous forme de crédit pour pouvoir faire des paris. Le marché est conclu sans difficulté mais le rêve du parieur va vite se briser. Ayant misé toute la somme, le joueur tourne la roue de l’infortune et perd tout.
Un adage n’enseigne-t-il pas d’ailleurs qu’on peut tout gagner comme on peut tout perdre au jeu ? Pour notre étudiant, c’est la dernière probabilité qui s’est confirmée. Voulant se racheter sans doute, l’étudiant, choqué par sa mésaventure, requiert le lendemain auprès de son « associée »? un autre dépôt de 4 millions FCfa et obtient gain de cause.
Poursuivi pour escroquerie, Mamadou Lamine Badiane a soutenu à la barre du tribunal de Mbour, que la dame Dieynaba Sène était sa complice. Pour sa défense, il a mis en avant un accord qui le lierait à la gérante : « Elle savait que c’était pour miser. Car à chaque fois que je gagnais au jeu, je lui donnais sa part. C’est en connaissance de cause qu’elle m’a fait les dépôts », a-t-il fait valoir.
Mais Dieynaba Sène, elle, a balayé d’un revers de la main toutes les accusations de son client. « Il m’a dit qu’il est le président d’une amicale d’étudiants et qu’à ce titre, il est chargé de distribuer aux membres leurs bourses. Il voulait que je lui fasse le dépôt pour qu’il puisse envoyer aux étudiants leur argent. Il m’a dit qu’il devait recevoir la somme de 15 millions FCfa vers 15h, via une banque, après quoi il allait me payer», a expliqué pour sa part la gérante du point de transfert d’argent
C’est ainsi que, poursuit la gérante désabusée, après avoir pris l’aval de sa patronne, elle accepte de faire à son client deux dépôts, de 2 millions chacun. Cependant, au terme du délai accordé au client joueur, la gérante n’a pas pu rentrer dans ses fonds. C’est alors que Dieynaba Sène a pressé son débiteur pour qu’il la rembourse. Au lieu de s’exécuter, l’étudiant doublement infortuné, se met à tergiverser, guettant le moment opportun pour prendre la fuite.
C’est après la coupure du jeûne le jour convenu, que l’étudiant a tenté de mettre en marche son plan diabolique, mais il sera confronté à un échec cuisant. En effet, il sera rattrapé par la propriétaire de l’agence, Mme Jeanne Marie Yama Sène, qui épiait ses moindres faits et gestes.
Appelé à défendre les intérêts du prévenu, Me Sakho affirme sans flancher, que son client était de connivence avec la gérante. Quant à la propriétaire du service Wave, Jeanne Marie Yama Sène, elle a réclamé le remboursement des 4 300 000 FCfa et 2. 000. 000 FCfa en sus, en guise de dommages et intérêts. Car depuis lors, soutient-elle, elle n’a plus travaillé.
Le procureur, dans son réquisitoire, a demandé que Mamadou Lamine Badiane soit condamné à une peine de six mois ferme. Ayant déjà raté son examen du premier semestre, du fait de cette affaire qui lui a valu une détention provisoire, le jeune étudiant en santé sera fixé sur son sort le 23 avril prochain.
Le Témoin