Le congrès du Parti de l’Indépendance et du Travail (Pit) s’est ouvert ce matin au stadium Lat Dior de Thiès. Déjà à 11 heures beaucoup de leaders de la coalition Bennoo Siggil Senegaal plus les militants qui arboraient des foulards rouges aux couleurs du parti étaient déjà présents. A 12h 06mn, le préposé au micro annonce l’arrivée du doyen Amath Dansokho, c’est l’apothéose dans la stade. Amath Dansokho qui marchait à peine était soutenu par le professeur Maguette Thiam. Après son installation la cérémonie peut commencer. Mais elle sera perturbée par l’arrivée du leader de l’Afp Moustapha Niasse. A peine que le maitre de cérémonie, le professeur Maguèye Kassé commençait à donner la parole aux délégations, le leader de l’’Apr arrive. Après son installation Talla Sylla peut prendre la parole au nom de la coalition Bennoo Siggil Senegaal. Après lui ont tour à tour pris la parole : Moustapha Sy Djamil, Macky Sall, Moustapha Niasse, le représentant du parti communiste de France, le représentant du parti de gauche Allemand, les délégations mauritaniennes, les sages du Pit, le professeur Moustapha Kassé. Après ces interventions, Dansokho peut prendre la parole. Mais le protocole sera encore bousculé car c’est à ce moment que le secrétaire général du Parti Socialiste a fait son apparition dans la salle. Le leader du Pit va donc encore patienter car Tanor va prendre la parole. Bennoo (unité) oblige.
Dansokho : « Je demande à Baldé de faire attention »
Comme à son habitude, le secrétaire général du Pit n’a pas été tendre avec le chef de l’Etat Me Wade. « Il (Me Wade) a introduit un curseur à l’intérieur de la constitution qui lui permet de manipuler comme il veut la loi fondamentale. Il est animé de l’ambition de s’approprier le Sénégal. Mais il n’a aucune force pour parvenir à sa fin », a d’emblée précisé le secrétaire général sortant du Pit. Qui ajoute, « Il ne peut plus être candidat aux prochaines élections, parce que c’est la constitution qui le lui interdit et c’est lui qui a écrit la constitution. Il n’a aucune disposition qui lui permet d’être candidat, nous nous opposerons résolument à toute tentative de coup d’Etat politique et je le dis haut et fort et si celui qui est à la tête des forces armées, par le biais de nomination attaque le droit des sénégalais garantie par la constitution il saura que les protecteurs du Sénégal ce sont les citoyens ». A cet effet le communiste en chef demande à Baldé de faire attention. « Donc je dis à Abdoulaye Baldé de faire attention. Qu’il sache que les élections législatives que nous avons boycotté, l’armée la police, la gendarmerie ont boycotté en parfaite phase avec l’opposition. 80% des hommes de tenus ont boycotté malgré la pression ». Très en verve, Dansokho de souligner, « Que Wade sache donc qu’il n’aura pas de coup d’Etat dans ce pays ». « J’ai le droit en tant que citoyen de dire aux soldats de la République, aux officiers de la République de rejeter l’aventure de Me Wade et de son fils », a-t-il poursuivi. Estimant que la clameur est devenue nationale, le leader du Pit demande au chef de l’Etat de partir. « A Bennoo, nous avons de la sagesse, nous ne voulons pas embarquer notre pays dans des situations incommensurables, parce que nous avons choisi la paix civile mais cela ne veut pas dire que nous allons rester les bras croisés face aux prédateurs et aux aventuriers », a-t-il conclu.
Biram NDIAYE (envoyé spécial à Thiès)
Source Sununews.com
Dansokho : « Je demande à Baldé de faire attention »
Comme à son habitude, le secrétaire général du Pit n’a pas été tendre avec le chef de l’Etat Me Wade. « Il (Me Wade) a introduit un curseur à l’intérieur de la constitution qui lui permet de manipuler comme il veut la loi fondamentale. Il est animé de l’ambition de s’approprier le Sénégal. Mais il n’a aucune force pour parvenir à sa fin », a d’emblée précisé le secrétaire général sortant du Pit. Qui ajoute, « Il ne peut plus être candidat aux prochaines élections, parce que c’est la constitution qui le lui interdit et c’est lui qui a écrit la constitution. Il n’a aucune disposition qui lui permet d’être candidat, nous nous opposerons résolument à toute tentative de coup d’Etat politique et je le dis haut et fort et si celui qui est à la tête des forces armées, par le biais de nomination attaque le droit des sénégalais garantie par la constitution il saura que les protecteurs du Sénégal ce sont les citoyens ». A cet effet le communiste en chef demande à Baldé de faire attention. « Donc je dis à Abdoulaye Baldé de faire attention. Qu’il sache que les élections législatives que nous avons boycotté, l’armée la police, la gendarmerie ont boycotté en parfaite phase avec l’opposition. 80% des hommes de tenus ont boycotté malgré la pression ». Très en verve, Dansokho de souligner, « Que Wade sache donc qu’il n’aura pas de coup d’Etat dans ce pays ». « J’ai le droit en tant que citoyen de dire aux soldats de la République, aux officiers de la République de rejeter l’aventure de Me Wade et de son fils », a-t-il poursuivi. Estimant que la clameur est devenue nationale, le leader du Pit demande au chef de l’Etat de partir. « A Bennoo, nous avons de la sagesse, nous ne voulons pas embarquer notre pays dans des situations incommensurables, parce que nous avons choisi la paix civile mais cela ne veut pas dire que nous allons rester les bras croisés face aux prédateurs et aux aventuriers », a-t-il conclu.
Biram NDIAYE (envoyé spécial à Thiès)
Source Sununews.com