La même presse bien gloutonnée est confinée dans son rôle de mercenaire incorrigible depuis des
lustres, la même après avoir mangé dans tous les râteliers, change maintenant son fusil d’épaule et
mute tel un serpent. Harouna dia, vice-président : une diversion grotesque. Rien ne change
maintenant. C’est bien la république des Al pulaar et des griots, convertis en courtisans-débauchage
pénétration à l’infini. Qu’en est-il du mandat du président de l’assemblée nationale ? Réforme du
mandat président de l’assemblée nationale pour le rétablir de nouveau à 5 ans, à l’instar des grandes
démocraties : motus et bouche cousue. Culte de personnalité : utilisation du journal à fric au service de
l’escroquerie. Il n’y a rien qui tienne. Sobriété d’une bonne gouvernance, un discours creux et verbeux
au nom d’une rupture des mots.
Que dire des audits audibles à haut débit et à géométrie variable ?
Et karim wade, sindjéli, courant librement sur la planète entière, alors que de petits larcins sont trainés
à la boue ? La montagne a-t-elle donc accouché d’une souris, alors que les effets annonces ne suivent
nullement les actions sur le terrain ?
« Souleymane Ndéné Ndiaye, est-il un intouchable ? »
Souleymane ndéné Ndiaye, accusé de collectionneur de voiture de luxe et d’une kyrielle de châteaux à
la pelle, en l’espace de moins de 6 ans, très bavard, est-il donc un intouchable, au point de vouloir
défier la justice apparemment libre et libérée de l’ancien régime ? Est-il sous la protection d’un philtre
magique, imparable ? Les sénégalais ne comprendraient pas le silence sur la richesse rapide d’un
homme, qui n’a jamais hérité d’aucune fortune connue, roule sur de rutilantes voitures. Le moins
qu’on puisse dire, c’est qu’il très loquace ces derniers jours, comme s’il cherche quelque chose.
Provocation ou mauvaise humeur passagère ? Détient-il exclusivement des secrets hautement gardés ?
Ce qui est sûr, c’est qu’il a été nommément cité dans la longue liste des nouveaux riches de
l’alternance, en décembre 2011, puisqu’il fait partie de ceux qui possèdent des villas de luxe. Cette
pièce à conviction-vidéos à l’appui- est toujours disponible dans notre site internet. Le Procureur
suspend les Auditions De Syndjély, Souleymane Ndéné, Me Madické Niang, Ousmane Masseck
Ndiaye…Souleymane Ndéné Ndiaye, Ousmane Masseck Ndiaye, Syndjély Wade, Madické Niang... ne seront
pas auditées. Cette décision fait suite aux instructions du procureur de la République, Ousmane
Diagne.
En fonction de la bonne météo politique, on se met à jointure de la bonne posture, en accusant le
perdant par des mots peu discourtois. Que dirait-il de Macky s’il perdrait demain en 2017 ? Alors
venir nous dire que les 26 pages sont totalement gratuites, c’est nous prendre pour ce que nous ne
sommes jamais. Pour cette raison, Macky reste bien le clone du wadisme débridé pour avoir emprunté
le même chemin que son prédécesseur. En Afrique de la démocratie tyrannique, le pouvoir est une
affaire de clans, car le meilleur président est toujours celui qui est aux commandes. Dés qu’il est
aux manettes, il perd ses repères et personnalise son pouvoir pour sa propre gloire personnelle
qu’il semble tirer d’un legs divin, en y tenant comme à la prunelle de ses yeux.
7 mois après une investiture exceptionnellement célébrée à haut débit très audible par
l’entregent d’un saupoudrage titanesque, excessif, aux contours éminemment ethno
centristes, avec à la pelle des nominations obscures, que rien ne justifie, si ce n’est la même
boulimie mimétique qu’il a héritée de son maître, sans compter les reniements suffocants à
répétitions sur fond de propagande répugnante, aussi pires que le régime défunt décrié, place
maintenant à un gouvernement budgétivore, aux éloquences élastiques, hystériques à l’infini,
au nom d’une bamboula clanique de l’abondance surannée au service d’un exécutif électrisé,
juge et partie. Une éternelle campagne de supercheries grotesques, ostensiblement
insultantes. Un comble ! Comme si cela ne suffisait pas encore, on assiste à une fuite en
avant d’une politique certifiée conforme des années 2000. C’est bien les preuves matérielles
des odeurs de mauvaise cuisine d’une présidence à défaut et par dépit, sans répit. Une
sarabande de moutons tondus, décomplexés, convertibles, serviles et achetables à la pelle pour
un sou, dont la compétence se résume exclusivement aux dithyrambiques surréalistes. Voilà
donc le spectacle de mauvais goût auquel sont habitués les sénégalais pris comme des gueux.
Comme d’habitude, ils sont grugés et tombent sous l’escarcelle des marchands d’illusions. Le
vote libre n’est nullement rationnel, au contraire, il est sur commande recommandée de la
mécanique de l’esbroufe. Plus c’est gros, mieux ça rapporte. C’est la règle générale depuis
2000.
Pendant qu’ils tirent le diable par la queue, le sorcier imaginaire élu dans des circonstances
exceptionnelles, continue de recruter librement des godillots malléables, créables, crevables et
corvéables convenablement confinés dans leur rôle de pantins à merci pour son renforcer propre
pouvoir et prolonger son mandat en 2017.
Qui peut parler de rupture, de sobriété, de bonne gouvernance, de transparence, sans tomber dans le
ridicule le plus loufoque ? Parlons donc de l’inamovible directeur de la RST1, Babacar Diagne, le griot décrié de wade est
devenu étrangement le bras armé de Macky Sall, omniprésent et omnipotent de la machine à
propagande à merveilles. Comme du temps des wade, rebelote, indiscutablement, la RTS est sous la
coupe couplée du couple présidentiel ubiquitaire, le tout dans un culte de personnalité effrayant. Où est
donc la rupture ? C’est bien la rupture dans la continuité. Dans ce pays inintelligible, le dernier venu
aux commandes est toujours le meilleur. L'hyperbole est une figure de style qui rapporte plus que la
vérité. Point n’est besoin d’avoir un background propre. Il faut maquiller la posture et inverser les
rôles et éblouir les électeurs et distiller les contre- vérités par presse interposée de l’abondance servile,
toujours prompte à rendre des services à n’importe quel prix. Et le tour est ainsi joué. Pour cela, les
lobbies calés au diapason, font le reste, maquillent les faits comme si rien n’était. Macky Sall,
candidat des élections présidentielles de 2012, n’a pas dérogé à la règle, il a utilisé le symbole
révélateur du cheval qui va plus vite que le vent. Une filouterie imparable, car les électeurs n’y
comprennent rien des rapines politiques. Puisque la fin justifie les moyens.
Et Harouna Dia, « vice-président » ou simple exutoire ? Parlons-en donc !
Aux yeux de l’opinion nationale, il est le principal bailleur de fonds du parti et de la campagne du
président sénégalais Macky Sall, l'homme d'affaires Harouna Dia est considéré comme le viceprésident. Mais qui est donc cet ingénieur en hydraulique de formation à qui l’on prête le poste
de vice-président, l’homme paraît être à la fois le confident de premier plan, les oreilles, les
yeux et la chaussure de Macky ? Bref, il est bien l’homme de l’ombre et la machine à penser
de l’illustre élu à défaut et par dépit. Il a fait fortune en vendant du poisson fumé dans la sous
région. Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, l’homme vivait totalement dans
l’anonymat malgré ses supposés mds, pis encore; il restait un inconnu de l’échiquier politique
avant les élections présidentielles de 2012. Macky pouvait très bien se passer des sous du
milliardaire puisqu’il en avait suffisamment pour battre campagne. Peut être, pour faire taire
les rumeurs d’un enrichissement rapide, il était nécessaire de faire appel « au philanthrope »
pour se couvrir. C’est ce que nous croyons dans notre intime conviction. N’est-ce pas le
même homme dans JA déclarait : « mieux vaut ne rien dire et cacher son patrimoine » ?
Selon JA, leur compagnonnage est récent. C'est Wade qui les a fait se rencontrer. Nous sommes en
2007. Macky Sall dirige la campagne électorale de Gorgui (« le vieux » en wolof) et Dia est chargé par
le parti libéral de mobiliser la communauté sénégalaise au Burkina Faso, où il s'est installé en 1986 et
où il a fait fortune (son entreprise est leader sur les principaux marchés du poisson congelé dans la
sous-région).
Alors, lors de sa descente aux enfers, il a utilisé le vieux réflexe ethnique; un fonds de commerce
aussi rentable, en pactisant avec son frère de sang, en l’occurrence, Harouna Dia, pour prendre sa
revanche. A ce prisme là, il est devenu un opposant de circonstance et non point un adversaire
politique réel, puisqu’il a été poussé à la porte par la machine tyrannique wadiste après l’avoir bien
servi. N’est-ce pas lui qui avait voté sans la moindre pièce d’identité en 2007 ? Voilà la réalité. Dire
le contraire, relève de la mauvaise foi. Chassez le naturel, il revient toujours au galop.
Lors des élections législatives de juillet dernier, nous avions dénoncé vigoureusement les
agissements inacceptables de ce milliardaire concernant les confections des « Listes de Bennoo Bokk
Yaakaar- l’Etat APR ».Composition des listes de Benno Bokk Yaakaar ou le retour de l’ascenseur d’un parti d’apparence
clanique, revigorée ? Oui, bien sûr. Retour sur investissements, conformément à la litanie politique
bling -bling made bokk yakaar . Ou s’agit-il tout simplement de convergences absolues, taillées sur
mesure, bien partagées à l’aune d’un même parti pris, boulimique, sur fond d’obscurité totalement
opaque ?
Qui se cache donc derrière ce micmac aux allures rocambolesques, titanesques ? Eh bien, il n’y a rien
à chercher, ailleurs, il s’agit bien de la main sombre du magnat sénégalais, ubiquitaire, en
l’occurrence, Harouna Dia, dont les accointances avec le premier magistrat du pays, constituent,
assurément, un secret de polichinelle.
Harouna dia, justement, l’argentier, cette icône inconnue jusque là, fait le buzz, sans discontinuité,
depuis des mois. Vous comprendrez pourquoi. Il débarque au bon moment et n’y va pas sur le dos de
la cuillère, après avoir arrosé largement son mentor, monte les surenchères avec un taux d’adrénaline,
démesuré, au-delà des limites autorisées. Un scandale. Et la machine des rapines politiques s’offre
naturellement en spectacle, puisque le pape du sopi est maîtrisé. Malgré les dénégations stériles et les
niaiseries éternelles, rien n’y fera, puisque les sénégalais, dans leur majorité, constatent les faits amers.
La revanche tranquille s’installe en lieu et place de la devise républicaine, et tant pis pour les aigris.
C’est la règle de l’incivisme politique, qui rime avec la démocratie triomphante des coups de briques.
A chacun son tour chez le coiffeur, dit-on. Ce que l’on croyait révolu, revient en surface. Peu importe
que les uns soient sur le quai, c’est le sauve- qui- peut. Nous ne laissons rien penser qui puisse
admettre l’arbitraire dans nos discours que nous martelons. Simplement, nous sommes des opposants
libres de conscience pour que notre cher pays aille de l’avant, à l’instar des grandes démocraties. Les
vertus de la bonne gouvernance ne peuvent être négociables. Que cela soit clair !
Alors, le milliardaire, al pulaar, a-t-il vraiment tordu le bras à Macky Sall, comme le fait croire une
certaine abondance apparemment candide ?
Et macky emberlificoté ? Silence radio de ce dernier. Qui ne dit rien consent donc. Mais de quoi
s’agit-il vraiment ? La confection des listes pour les législatives fait déborder le vase. Mais l’homme
par qui le scandale arrive, est bien le très distingué Harouna Dia, la cheville ouvrière de la victoire du
vainqueur Macky. L’argentier en question imprimait sa marque mécanique.
Il a même investi son propre frère, Daouda Dia, à la 25e place, qui a été nommé au poste de premier
questeur de l'Assemblée nationale.
Et un autre ami du nom de Samba Koïta établi en France et qui se trouve à la 5e place sur la liste
nationale », dénonçait la source de Wal fadjri. Ceci, poursuit-elle, « au grand dam des grands militants
et autres alliés comme Youssou Touré qui se trouve à la 43e place, Abdou Aziz Tall du mouvement
Yamale à la 45e, et de l’ancien ministre, Moussa Touré, à la queue de la liste. Même Mouhamadou
Ngom dit Farba, ami de Harouna Dia et griot de Macky, vient à la 13e place avant Abdou Mbow le
responsable des jeunes de l’Apr. C’est à ne rien y comprendre ».
Alors, monsieur Harouna Dia aura beau à jaspiner longuement, mais quoiqu’il puisse dire, il ne pourra
pas se dédouaner des faits incriminés, aux odeurs éminemment carambouilleuses. C’est bien un Etat APR aux preuves tangibles dans son paradigme.
Non, c’est plus compliqué qu’on ne le croit, car le cynisme politique oblige tout et autorise tout. Le
rapport de force prime sur tout, quitte à perdre son âme, si on en dispose. Ici en Afrique, tout est
permis. Il faut y aller à bras raccourci. La fin justifie les moyens, le plus fort est le meilleur, sans état
d’âme. La politique est une revanche et non un sacerdoce. Tous les coups sont permis. Peu importe les
moyens pour y parvenir. Normal, dans une république où tout est anormal ou presque. Point de
discipline, encore moins d’exemplarité ; comme ailleurs. L’incongruité, seule, à son comble, reste la
valeur qui vaille.
Curieux ! Marchandage ou querelles de chapelle de la part du milliardaire précité, exigeant urbi et orbi
10 dix députés, dont son propre frère de sang ? Nous sommes bien tombés des nues lorsqu’une
certaine presse l’affirme, sans qu’elle soit démentie ni de près, ni de loin. Le moins que l’on puisse
dire, c’est que nous sommes bien obligés de croire à cette presse, qui semble vendre la mèche, à moins
que le président lui-même s’en explique. A contrario, on est bien dans une république des wade bis
dans les mêmes faits aussi têtus.
Dans ce climat asphyxiant absolu, regrettable, il y a sûrement tous les ingrédients d’un clash populaire,
demain. Le réveil sera brutal. Macky reste bien la version maquillée des wade. Il n’y a aucun doute sur
ce point là.
Dans ces conditions, nous nous interrogeons légitiment sur la différence qu’il peut y avoir entre l’apr
et le pds de wade, tous les deux sont imbus du même sang, sauf que Harouna Dia n’est pas karim
wade, mais reste le « frère jumeau de Macky Sall », dont son propre frère constitue le trait d’union
entre eux.
D’où le cordon ombilical, familial de deux frères de sang- Harouna Dia et son propre frère, en
rescousse, tendant à donner massivement une large majorité présidentielle au président de la
république, qui ne doit sa posture qu’à l’honneur de l’opposition républicaine de Bennoo Siggile
Sénégaal et de Tanor Dieng, sans oublier, bien entendu, le maire de la Cité du rail en rade, républicain
tout de même.
Même si la question est taboue, il y a bien une défaillance de la démocratie dans laquelle le vainqueur
des leurres se taille, aujourd’hui, la part du lion, compte de sa posture, grâce à la diligence des
sentinelles des preuves bien fournies. Force est de reconnaître que la démocratie en prend un sacré
coup. Et pour cause. Rien d’étonnant dans ce pays à la renverse, qui a bien perdu ses propres valeurs
d’antan et pour longtemps encore, tant qu’il continue d’emprunter les mêmes schémas d’hier et
aujourd’hui, qu’on maquille. C’est ce que nous appelons le changement dans la continuité.
Nous devons avouer que nous sommes totalement déçus de la mainmise d’un soi-disant philanthrope,
qui n’en est pas un tel, du moins, dans sa manière de faire. Derrière cet arrosage de briques infinies,
sans retenue, se cachaient, en réalité, des ambitions politiques, très soutenues, inavouées. Pour
l’instant, dans l’échiquier politique, les apprentis sorciers et les plus illuminés d’entre eux, arrivent
toujours à leur fin sombre ».
Le combat continue !Ahmadou Diop
lustres, la même après avoir mangé dans tous les râteliers, change maintenant son fusil d’épaule et
mute tel un serpent. Harouna dia, vice-président : une diversion grotesque. Rien ne change
maintenant. C’est bien la république des Al pulaar et des griots, convertis en courtisans-débauchage
pénétration à l’infini. Qu’en est-il du mandat du président de l’assemblée nationale ? Réforme du
mandat président de l’assemblée nationale pour le rétablir de nouveau à 5 ans, à l’instar des grandes
démocraties : motus et bouche cousue. Culte de personnalité : utilisation du journal à fric au service de
l’escroquerie. Il n’y a rien qui tienne. Sobriété d’une bonne gouvernance, un discours creux et verbeux
au nom d’une rupture des mots.
Que dire des audits audibles à haut débit et à géométrie variable ?
Et karim wade, sindjéli, courant librement sur la planète entière, alors que de petits larcins sont trainés
à la boue ? La montagne a-t-elle donc accouché d’une souris, alors que les effets annonces ne suivent
nullement les actions sur le terrain ?
« Souleymane Ndéné Ndiaye, est-il un intouchable ? »
Souleymane ndéné Ndiaye, accusé de collectionneur de voiture de luxe et d’une kyrielle de châteaux à
la pelle, en l’espace de moins de 6 ans, très bavard, est-il donc un intouchable, au point de vouloir
défier la justice apparemment libre et libérée de l’ancien régime ? Est-il sous la protection d’un philtre
magique, imparable ? Les sénégalais ne comprendraient pas le silence sur la richesse rapide d’un
homme, qui n’a jamais hérité d’aucune fortune connue, roule sur de rutilantes voitures. Le moins
qu’on puisse dire, c’est qu’il très loquace ces derniers jours, comme s’il cherche quelque chose.
Provocation ou mauvaise humeur passagère ? Détient-il exclusivement des secrets hautement gardés ?
Ce qui est sûr, c’est qu’il a été nommément cité dans la longue liste des nouveaux riches de
l’alternance, en décembre 2011, puisqu’il fait partie de ceux qui possèdent des villas de luxe. Cette
pièce à conviction-vidéos à l’appui- est toujours disponible dans notre site internet. Le Procureur
suspend les Auditions De Syndjély, Souleymane Ndéné, Me Madické Niang, Ousmane Masseck
Ndiaye…Souleymane Ndéné Ndiaye, Ousmane Masseck Ndiaye, Syndjély Wade, Madické Niang... ne seront
pas auditées. Cette décision fait suite aux instructions du procureur de la République, Ousmane
Diagne.
En fonction de la bonne météo politique, on se met à jointure de la bonne posture, en accusant le
perdant par des mots peu discourtois. Que dirait-il de Macky s’il perdrait demain en 2017 ? Alors
venir nous dire que les 26 pages sont totalement gratuites, c’est nous prendre pour ce que nous ne
sommes jamais. Pour cette raison, Macky reste bien le clone du wadisme débridé pour avoir emprunté
le même chemin que son prédécesseur. En Afrique de la démocratie tyrannique, le pouvoir est une
affaire de clans, car le meilleur président est toujours celui qui est aux commandes. Dés qu’il est
aux manettes, il perd ses repères et personnalise son pouvoir pour sa propre gloire personnelle
qu’il semble tirer d’un legs divin, en y tenant comme à la prunelle de ses yeux.
7 mois après une investiture exceptionnellement célébrée à haut débit très audible par
l’entregent d’un saupoudrage titanesque, excessif, aux contours éminemment ethno
centristes, avec à la pelle des nominations obscures, que rien ne justifie, si ce n’est la même
boulimie mimétique qu’il a héritée de son maître, sans compter les reniements suffocants à
répétitions sur fond de propagande répugnante, aussi pires que le régime défunt décrié, place
maintenant à un gouvernement budgétivore, aux éloquences élastiques, hystériques à l’infini,
au nom d’une bamboula clanique de l’abondance surannée au service d’un exécutif électrisé,
juge et partie. Une éternelle campagne de supercheries grotesques, ostensiblement
insultantes. Un comble ! Comme si cela ne suffisait pas encore, on assiste à une fuite en
avant d’une politique certifiée conforme des années 2000. C’est bien les preuves matérielles
des odeurs de mauvaise cuisine d’une présidence à défaut et par dépit, sans répit. Une
sarabande de moutons tondus, décomplexés, convertibles, serviles et achetables à la pelle pour
un sou, dont la compétence se résume exclusivement aux dithyrambiques surréalistes. Voilà
donc le spectacle de mauvais goût auquel sont habitués les sénégalais pris comme des gueux.
Comme d’habitude, ils sont grugés et tombent sous l’escarcelle des marchands d’illusions. Le
vote libre n’est nullement rationnel, au contraire, il est sur commande recommandée de la
mécanique de l’esbroufe. Plus c’est gros, mieux ça rapporte. C’est la règle générale depuis
2000.
Pendant qu’ils tirent le diable par la queue, le sorcier imaginaire élu dans des circonstances
exceptionnelles, continue de recruter librement des godillots malléables, créables, crevables et
corvéables convenablement confinés dans leur rôle de pantins à merci pour son renforcer propre
pouvoir et prolonger son mandat en 2017.
Qui peut parler de rupture, de sobriété, de bonne gouvernance, de transparence, sans tomber dans le
ridicule le plus loufoque ? Parlons donc de l’inamovible directeur de la RST1, Babacar Diagne, le griot décrié de wade est
devenu étrangement le bras armé de Macky Sall, omniprésent et omnipotent de la machine à
propagande à merveilles. Comme du temps des wade, rebelote, indiscutablement, la RTS est sous la
coupe couplée du couple présidentiel ubiquitaire, le tout dans un culte de personnalité effrayant. Où est
donc la rupture ? C’est bien la rupture dans la continuité. Dans ce pays inintelligible, le dernier venu
aux commandes est toujours le meilleur. L'hyperbole est une figure de style qui rapporte plus que la
vérité. Point n’est besoin d’avoir un background propre. Il faut maquiller la posture et inverser les
rôles et éblouir les électeurs et distiller les contre- vérités par presse interposée de l’abondance servile,
toujours prompte à rendre des services à n’importe quel prix. Et le tour est ainsi joué. Pour cela, les
lobbies calés au diapason, font le reste, maquillent les faits comme si rien n’était. Macky Sall,
candidat des élections présidentielles de 2012, n’a pas dérogé à la règle, il a utilisé le symbole
révélateur du cheval qui va plus vite que le vent. Une filouterie imparable, car les électeurs n’y
comprennent rien des rapines politiques. Puisque la fin justifie les moyens.
Et Harouna Dia, « vice-président » ou simple exutoire ? Parlons-en donc !
Aux yeux de l’opinion nationale, il est le principal bailleur de fonds du parti et de la campagne du
président sénégalais Macky Sall, l'homme d'affaires Harouna Dia est considéré comme le viceprésident. Mais qui est donc cet ingénieur en hydraulique de formation à qui l’on prête le poste
de vice-président, l’homme paraît être à la fois le confident de premier plan, les oreilles, les
yeux et la chaussure de Macky ? Bref, il est bien l’homme de l’ombre et la machine à penser
de l’illustre élu à défaut et par dépit. Il a fait fortune en vendant du poisson fumé dans la sous
région. Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, l’homme vivait totalement dans
l’anonymat malgré ses supposés mds, pis encore; il restait un inconnu de l’échiquier politique
avant les élections présidentielles de 2012. Macky pouvait très bien se passer des sous du
milliardaire puisqu’il en avait suffisamment pour battre campagne. Peut être, pour faire taire
les rumeurs d’un enrichissement rapide, il était nécessaire de faire appel « au philanthrope »
pour se couvrir. C’est ce que nous croyons dans notre intime conviction. N’est-ce pas le
même homme dans JA déclarait : « mieux vaut ne rien dire et cacher son patrimoine » ?
Selon JA, leur compagnonnage est récent. C'est Wade qui les a fait se rencontrer. Nous sommes en
2007. Macky Sall dirige la campagne électorale de Gorgui (« le vieux » en wolof) et Dia est chargé par
le parti libéral de mobiliser la communauté sénégalaise au Burkina Faso, où il s'est installé en 1986 et
où il a fait fortune (son entreprise est leader sur les principaux marchés du poisson congelé dans la
sous-région).
Alors, lors de sa descente aux enfers, il a utilisé le vieux réflexe ethnique; un fonds de commerce
aussi rentable, en pactisant avec son frère de sang, en l’occurrence, Harouna Dia, pour prendre sa
revanche. A ce prisme là, il est devenu un opposant de circonstance et non point un adversaire
politique réel, puisqu’il a été poussé à la porte par la machine tyrannique wadiste après l’avoir bien
servi. N’est-ce pas lui qui avait voté sans la moindre pièce d’identité en 2007 ? Voilà la réalité. Dire
le contraire, relève de la mauvaise foi. Chassez le naturel, il revient toujours au galop.
Lors des élections législatives de juillet dernier, nous avions dénoncé vigoureusement les
agissements inacceptables de ce milliardaire concernant les confections des « Listes de Bennoo Bokk
Yaakaar- l’Etat APR ».Composition des listes de Benno Bokk Yaakaar ou le retour de l’ascenseur d’un parti d’apparence
clanique, revigorée ? Oui, bien sûr. Retour sur investissements, conformément à la litanie politique
bling -bling made bokk yakaar . Ou s’agit-il tout simplement de convergences absolues, taillées sur
mesure, bien partagées à l’aune d’un même parti pris, boulimique, sur fond d’obscurité totalement
opaque ?
Qui se cache donc derrière ce micmac aux allures rocambolesques, titanesques ? Eh bien, il n’y a rien
à chercher, ailleurs, il s’agit bien de la main sombre du magnat sénégalais, ubiquitaire, en
l’occurrence, Harouna Dia, dont les accointances avec le premier magistrat du pays, constituent,
assurément, un secret de polichinelle.
Harouna dia, justement, l’argentier, cette icône inconnue jusque là, fait le buzz, sans discontinuité,
depuis des mois. Vous comprendrez pourquoi. Il débarque au bon moment et n’y va pas sur le dos de
la cuillère, après avoir arrosé largement son mentor, monte les surenchères avec un taux d’adrénaline,
démesuré, au-delà des limites autorisées. Un scandale. Et la machine des rapines politiques s’offre
naturellement en spectacle, puisque le pape du sopi est maîtrisé. Malgré les dénégations stériles et les
niaiseries éternelles, rien n’y fera, puisque les sénégalais, dans leur majorité, constatent les faits amers.
La revanche tranquille s’installe en lieu et place de la devise républicaine, et tant pis pour les aigris.
C’est la règle de l’incivisme politique, qui rime avec la démocratie triomphante des coups de briques.
A chacun son tour chez le coiffeur, dit-on. Ce que l’on croyait révolu, revient en surface. Peu importe
que les uns soient sur le quai, c’est le sauve- qui- peut. Nous ne laissons rien penser qui puisse
admettre l’arbitraire dans nos discours que nous martelons. Simplement, nous sommes des opposants
libres de conscience pour que notre cher pays aille de l’avant, à l’instar des grandes démocraties. Les
vertus de la bonne gouvernance ne peuvent être négociables. Que cela soit clair !
Alors, le milliardaire, al pulaar, a-t-il vraiment tordu le bras à Macky Sall, comme le fait croire une
certaine abondance apparemment candide ?
Et macky emberlificoté ? Silence radio de ce dernier. Qui ne dit rien consent donc. Mais de quoi
s’agit-il vraiment ? La confection des listes pour les législatives fait déborder le vase. Mais l’homme
par qui le scandale arrive, est bien le très distingué Harouna Dia, la cheville ouvrière de la victoire du
vainqueur Macky. L’argentier en question imprimait sa marque mécanique.
Il a même investi son propre frère, Daouda Dia, à la 25e place, qui a été nommé au poste de premier
questeur de l'Assemblée nationale.
Et un autre ami du nom de Samba Koïta établi en France et qui se trouve à la 5e place sur la liste
nationale », dénonçait la source de Wal fadjri. Ceci, poursuit-elle, « au grand dam des grands militants
et autres alliés comme Youssou Touré qui se trouve à la 43e place, Abdou Aziz Tall du mouvement
Yamale à la 45e, et de l’ancien ministre, Moussa Touré, à la queue de la liste. Même Mouhamadou
Ngom dit Farba, ami de Harouna Dia et griot de Macky, vient à la 13e place avant Abdou Mbow le
responsable des jeunes de l’Apr. C’est à ne rien y comprendre ».
Alors, monsieur Harouna Dia aura beau à jaspiner longuement, mais quoiqu’il puisse dire, il ne pourra
pas se dédouaner des faits incriminés, aux odeurs éminemment carambouilleuses. C’est bien un Etat APR aux preuves tangibles dans son paradigme.
Non, c’est plus compliqué qu’on ne le croit, car le cynisme politique oblige tout et autorise tout. Le
rapport de force prime sur tout, quitte à perdre son âme, si on en dispose. Ici en Afrique, tout est
permis. Il faut y aller à bras raccourci. La fin justifie les moyens, le plus fort est le meilleur, sans état
d’âme. La politique est une revanche et non un sacerdoce. Tous les coups sont permis. Peu importe les
moyens pour y parvenir. Normal, dans une république où tout est anormal ou presque. Point de
discipline, encore moins d’exemplarité ; comme ailleurs. L’incongruité, seule, à son comble, reste la
valeur qui vaille.
Curieux ! Marchandage ou querelles de chapelle de la part du milliardaire précité, exigeant urbi et orbi
10 dix députés, dont son propre frère de sang ? Nous sommes bien tombés des nues lorsqu’une
certaine presse l’affirme, sans qu’elle soit démentie ni de près, ni de loin. Le moins que l’on puisse
dire, c’est que nous sommes bien obligés de croire à cette presse, qui semble vendre la mèche, à moins
que le président lui-même s’en explique. A contrario, on est bien dans une république des wade bis
dans les mêmes faits aussi têtus.
Dans ce climat asphyxiant absolu, regrettable, il y a sûrement tous les ingrédients d’un clash populaire,
demain. Le réveil sera brutal. Macky reste bien la version maquillée des wade. Il n’y a aucun doute sur
ce point là.
Dans ces conditions, nous nous interrogeons légitiment sur la différence qu’il peut y avoir entre l’apr
et le pds de wade, tous les deux sont imbus du même sang, sauf que Harouna Dia n’est pas karim
wade, mais reste le « frère jumeau de Macky Sall », dont son propre frère constitue le trait d’union
entre eux.
D’où le cordon ombilical, familial de deux frères de sang- Harouna Dia et son propre frère, en
rescousse, tendant à donner massivement une large majorité présidentielle au président de la
république, qui ne doit sa posture qu’à l’honneur de l’opposition républicaine de Bennoo Siggile
Sénégaal et de Tanor Dieng, sans oublier, bien entendu, le maire de la Cité du rail en rade, républicain
tout de même.
Même si la question est taboue, il y a bien une défaillance de la démocratie dans laquelle le vainqueur
des leurres se taille, aujourd’hui, la part du lion, compte de sa posture, grâce à la diligence des
sentinelles des preuves bien fournies. Force est de reconnaître que la démocratie en prend un sacré
coup. Et pour cause. Rien d’étonnant dans ce pays à la renverse, qui a bien perdu ses propres valeurs
d’antan et pour longtemps encore, tant qu’il continue d’emprunter les mêmes schémas d’hier et
aujourd’hui, qu’on maquille. C’est ce que nous appelons le changement dans la continuité.
Nous devons avouer que nous sommes totalement déçus de la mainmise d’un soi-disant philanthrope,
qui n’en est pas un tel, du moins, dans sa manière de faire. Derrière cet arrosage de briques infinies,
sans retenue, se cachaient, en réalité, des ambitions politiques, très soutenues, inavouées. Pour
l’instant, dans l’échiquier politique, les apprentis sorciers et les plus illuminés d’entre eux, arrivent
toujours à leur fin sombre ».
Le combat continue !Ahmadou Diop