Que dire ? Macky Sall, en décidant à renoncer à se présenter à la Présidentielle prochaine, va mettre en off plusieurs personnalités et mouvements politiques. Par exemple, Mimi Touré qui a du mal à avaler qu’elle n’ait pas été choisie à la tête de l’Assemblée nationale, est entrée en rébellion après avoir conduit la liste de Bby lors des dernières Législatives. Pour justifier sa dissidence, elle avait soutenu mordicus que son différend avec Macky Sall est lié au troisième mandat. L’ex-Première ministre était tellement convaincue de cette décision, qu’elle avait bâti toute sa stratégie politique autour de cette question.
A l’Hémicycle, avant qu’elle ne soit défenestrée après sa désaffiliation du groupe Benno, elle le répétait à tous les ministres. Aux députés de la majorité. Et au Premier ministre. Lors de la Déclaration de politique générale, elle le lui a rappelé. A chaque point de presse, elle entonnait le même hymne qui devenait agaçant.
D'après "Point Actu", aujourd’hui, Macky Sall a décidé de rester sur la touche. Que va-t-il se passer ? Elle sera contrainte de changer d’éléments de langage, car tout le plan qu’elle avait échafaudé, vient de tomber comme un château de sable. Il vient d’être emporté par une vague dévastatrice, la poussant désormais à se réinviter. Pour une dame, qui n’avait pas pu partir avec aucune identité remarquable de son parti, c’est le retour à la case de départ. C’est cela qui l’avait poussée à adhérer au F24.
Barth‘ : «F 24 est un mouvement de soutien pour Ousmane Sonko »
Né pour contester le troisième mandat de Macky, le mouvement, qui avait organisé le dialogue du Peuple pour contrer le dialogue politique initié par le chef de l’Etat, se retrouve en fin de vie. Le troisième mandat était sa raison d’exister. Va-t-il appeler à la mobilisation ? Pourquoi ? Il lui reste la libération des «détenus politiques» et les réformes constituant les autres aspects qui avaient été à l’origine de sa naissance. Ce qui est loin d’être des actes mobilisateurs. A moins que Barthélémy Dias n’ait eu raison quand il commentait les activités du F24. «C’est un mouvement de soutien», disait le maire de Dakar. A Ousmane Sonko, omettait-il de préciser volontairement.
Bien sûr, l’essentiel des partis et mouvements qui composaient le F24, étaient des soutiens du patron de Pastef condamné à deux ans de prison, pour corruption de la jeunesse dans le cadre du procès l’opposant à Mlle Adji Sarr. Les mêmes qui animaient le mouvement, s’étaient retrouvés toujours à la Cité Keur Gorgui, pour essayer de démanteler les barrières de la police devant le domicile de M. Ousmane Sonko, mis en quarantaine depuis son interpellation sur la route de Nioro après sa caravane de liberté avortée. Par un simple discours, Macky vient de remettre les pendules à zéro…
A l’Hémicycle, avant qu’elle ne soit défenestrée après sa désaffiliation du groupe Benno, elle le répétait à tous les ministres. Aux députés de la majorité. Et au Premier ministre. Lors de la Déclaration de politique générale, elle le lui a rappelé. A chaque point de presse, elle entonnait le même hymne qui devenait agaçant.
D'après "Point Actu", aujourd’hui, Macky Sall a décidé de rester sur la touche. Que va-t-il se passer ? Elle sera contrainte de changer d’éléments de langage, car tout le plan qu’elle avait échafaudé, vient de tomber comme un château de sable. Il vient d’être emporté par une vague dévastatrice, la poussant désormais à se réinviter. Pour une dame, qui n’avait pas pu partir avec aucune identité remarquable de son parti, c’est le retour à la case de départ. C’est cela qui l’avait poussée à adhérer au F24.
Barth‘ : «F 24 est un mouvement de soutien pour Ousmane Sonko »
Né pour contester le troisième mandat de Macky, le mouvement, qui avait organisé le dialogue du Peuple pour contrer le dialogue politique initié par le chef de l’Etat, se retrouve en fin de vie. Le troisième mandat était sa raison d’exister. Va-t-il appeler à la mobilisation ? Pourquoi ? Il lui reste la libération des «détenus politiques» et les réformes constituant les autres aspects qui avaient été à l’origine de sa naissance. Ce qui est loin d’être des actes mobilisateurs. A moins que Barthélémy Dias n’ait eu raison quand il commentait les activités du F24. «C’est un mouvement de soutien», disait le maire de Dakar. A Ousmane Sonko, omettait-il de préciser volontairement.
Bien sûr, l’essentiel des partis et mouvements qui composaient le F24, étaient des soutiens du patron de Pastef condamné à deux ans de prison, pour corruption de la jeunesse dans le cadre du procès l’opposant à Mlle Adji Sarr. Les mêmes qui animaient le mouvement, s’étaient retrouvés toujours à la Cité Keur Gorgui, pour essayer de démanteler les barrières de la police devant le domicile de M. Ousmane Sonko, mis en quarantaine depuis son interpellation sur la route de Nioro après sa caravane de liberté avortée. Par un simple discours, Macky vient de remettre les pendules à zéro…