Ils sont actuellement détenus à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA). “ Ce sont les Français qui ont organisé le déversement des déchets toxiques à Abidjan. Le grand patron de Trafigura est le copain de Chirac. Il était venu corrompre les gens à Abidjan, pour étouffer l’affaire et la police l’a pris à l’aéroport ”, a indiqué le troisième vice-président du Fpi, Koulibaly Mamadou. “ Celui qui a été pris n’est pas un petit poisson. C’est un gros poisson. C’est le copain de Chirac. L’objectif était d’empoisonner les Ivoiriens de sorte à les révolter. A partir de ce moment, ils allaient profiter de la réunion de New York pour faire un coup... ”, a insisté le numéro 2 Ivoirien. “ Je veux bien que l’Etat ivoirien paye les 6 milliards de Fcfa pour l’enlèvement des déchets toxiques. Mais conformément au droit international, cette somme doit être remboursée et toutes les victimes dédommagées ”, a exigé M. Koulibaly. Qui dit craindre la politisation du scandale des déchets toxiques. “ Dès qu’on politise une affaire, le droit n’est plus dit ”, a dit l’orateur. En outre, le parrain de la sortie officielle de “ la Cour suprême ” est revenu sur la réunion sur la Côte d’Ivoire qui s’est tenue, mercredi dernier, à New York, en marge de la 61ème réunion de l’Onu. Selon Koulibaly Mamadou, le chef de l’Etat Laurent Gbagbo avait décidé de l’envoyer le représenter à ladite rencontre avant de revenir sur sa position. “ Au cours de la rencontre, a informé M. Koulibaly, Thabo Mbeki leur a dit qu’aucune décision ne peut être valable si le président de la République ivoirienne n’est pas là. C’est un principe de droit international ”. A le suivre, en partance pour les Etats-Unis, le Premier ministre Charles Konan Banny, après une escale à Paris, a voyagé avec Jacques Chirac dans son avion. “ Pas un radis à Chirac ”
Le président de l’Assemblée nationale a confirmé l’information selon laquelle la Chine et la Russie se sont opposées à la prise de sanctions contre le président du Fpi et lui. “ Un gars qui n’a pas pu sanctionner Koulibaly et Affi qui eux sont petits, que peut-il faire à Gbagbo ? ”, a t-il ironisé, faisant allusion à Chirac. “ Chirac est chaud. Il sait que son pouvoir finit bientôt et il veut finir avec nous d’abord ”, s’est convaincu le député de Koumassi. “ Tant qu’on sera là, Chirac ira en campagne et on ne lui donnera pas un radis. La dernière fois, on leur a donné l’argent. Mais cette fois, ils n’auront rien ”, s’est-il voulu catégorique, exigeant, comme le président de son parti, le départ des forces françaises de Côte d’Ivoire. “ Ils sont là, il y a quatre ans et ils ne font que couvrir les casses de la Bceao. Ils n’ont qu’à prendre leurs bagages et partir ”, a martelé le baron du Fpi. “ C’est Licorne qui a cassé les banques centrales (...). Et, c’est à Dakar, qu’ils sont allés échanger cet argent avec la complicité de Wade et de son fils. Je présume que le gouverneur de la Bceao doit être au courant. S’il ne le sait pas, je lui rappelle ça aujourd’hui. Un député sénégalais l’a dit et il y a un procès... ”, a-t-il affirmé. Koulibaly Mamadou est revenu sur le trafic du cacao ivoirien qui se fait vers les pays de la sous région. Il a demandé aux Ivoiriens d’exiger du gouvernement, l’ouverture d’une commission d’enquête sur ledit trafic, s’étonnant que le chef du gouvernement, par ailleurs gouverneur de la Bceao, ne dise rien sur cette affaire. Et d’inviter le public à dire aux militants du Pdci, du Rdr et aux chrétiens et aux musulmans que “ notre ennemi, c’est la France ”. Avant lui, le président de l’Association de la jeunesse burkinabé en Côte d’Ivoire, en tant qu’invité spécial de Koulibaly Mamadou, a fait une intervention fort appréciée. Il dit avoir vu, au cours d’un voyage qu’il a effectué dans son pays, les produits ivoiriens exportés au Burkina Faso. Jean Claude Kouassi, président des jeunes Boston de Wassakara, Doumbia Zoumanan du club fraternel de Banco II, Traoré Amadou du groupe “ Tchiantigui ” (la vérité en malinké, Ndlr) et autres se sont dits disposés à soutenir le président de l’Assemblée nationale. Malick N’Diaye, chercheur à l’Université Anta Diop du Sénégal, a, pour sa part, demandé aux ivoiriens de se mobiliser. “ Levez-vous et marchez ”, a-t-il lancé. “ Si vous ne voulez pas de Mamadou Koulibaly, je pars avec lui à Dakar, parce que nous avons besoin d’un candidat pour battre Abdoulaye Wade au Sénégal en février prochain ”, dira M. N’Diaye, disant du chef du Parlement ivoirien qu’il a une “ grandeur de nature ”. Pour lui, le problème ivoirien n’est pas spécifique à la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi il a demande une solidarité pour venir à bout de la crise ivoirienne. Malick N’Diaye dit avoir écouté tous les acteurs de la crise ivoirienne. La conclusion que le chercheur tire est la suivante : le conflit ivoirien n’est pas religieux.
Le président de l’Assemblée nationale a confirmé l’information selon laquelle la Chine et la Russie se sont opposées à la prise de sanctions contre le président du Fpi et lui. “ Un gars qui n’a pas pu sanctionner Koulibaly et Affi qui eux sont petits, que peut-il faire à Gbagbo ? ”, a t-il ironisé, faisant allusion à Chirac. “ Chirac est chaud. Il sait que son pouvoir finit bientôt et il veut finir avec nous d’abord ”, s’est convaincu le député de Koumassi. “ Tant qu’on sera là, Chirac ira en campagne et on ne lui donnera pas un radis. La dernière fois, on leur a donné l’argent. Mais cette fois, ils n’auront rien ”, s’est-il voulu catégorique, exigeant, comme le président de son parti, le départ des forces françaises de Côte d’Ivoire. “ Ils sont là, il y a quatre ans et ils ne font que couvrir les casses de la Bceao. Ils n’ont qu’à prendre leurs bagages et partir ”, a martelé le baron du Fpi. “ C’est Licorne qui a cassé les banques centrales (...). Et, c’est à Dakar, qu’ils sont allés échanger cet argent avec la complicité de Wade et de son fils. Je présume que le gouverneur de la Bceao doit être au courant. S’il ne le sait pas, je lui rappelle ça aujourd’hui. Un député sénégalais l’a dit et il y a un procès... ”, a-t-il affirmé. Koulibaly Mamadou est revenu sur le trafic du cacao ivoirien qui se fait vers les pays de la sous région. Il a demandé aux Ivoiriens d’exiger du gouvernement, l’ouverture d’une commission d’enquête sur ledit trafic, s’étonnant que le chef du gouvernement, par ailleurs gouverneur de la Bceao, ne dise rien sur cette affaire. Et d’inviter le public à dire aux militants du Pdci, du Rdr et aux chrétiens et aux musulmans que “ notre ennemi, c’est la France ”. Avant lui, le président de l’Association de la jeunesse burkinabé en Côte d’Ivoire, en tant qu’invité spécial de Koulibaly Mamadou, a fait une intervention fort appréciée. Il dit avoir vu, au cours d’un voyage qu’il a effectué dans son pays, les produits ivoiriens exportés au Burkina Faso. Jean Claude Kouassi, président des jeunes Boston de Wassakara, Doumbia Zoumanan du club fraternel de Banco II, Traoré Amadou du groupe “ Tchiantigui ” (la vérité en malinké, Ndlr) et autres se sont dits disposés à soutenir le président de l’Assemblée nationale. Malick N’Diaye, chercheur à l’Université Anta Diop du Sénégal, a, pour sa part, demandé aux ivoiriens de se mobiliser. “ Levez-vous et marchez ”, a-t-il lancé. “ Si vous ne voulez pas de Mamadou Koulibaly, je pars avec lui à Dakar, parce que nous avons besoin d’un candidat pour battre Abdoulaye Wade au Sénégal en février prochain ”, dira M. N’Diaye, disant du chef du Parlement ivoirien qu’il a une “ grandeur de nature ”. Pour lui, le problème ivoirien n’est pas spécifique à la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi il a demande une solidarité pour venir à bout de la crise ivoirienne. Malick N’Diaye dit avoir écouté tous les acteurs de la crise ivoirienne. La conclusion que le chercheur tire est la suivante : le conflit ivoirien n’est pas religieux.