Ah ! Notre si cher Sénégal où l’on invente le monde à chaque coin de rue, dans chaque cercle de pensée !
Nous avons entendu les grands esprits exprimer leurs inquiétudes quant aux contours ou aboutissement ou sens à donner à la façon dont le président semble conduire les affaires en politique. Il est vrai, qu’à priori, une orientation claire ne semble pas se profiler. Cependant, suivons l’historique des constitutions de grappes politiques au début et pendant les deux tours et surtout quel esprit à animé les alliances qui se sont nouées.
Toute la vie politique s’est polarisée sur un événement majeur : la candidature de WADE. Ce qui a abouti à la création de trois camps politiques :
Celui du PDS et ses satellites, autour de la validité de celle-ci ; validité confirmée par le Conseil constitutionnel ;
Le camp du rejet total de la candidature et du oui mais on y va sans y aller, partagé à la fois par Benno Siguil Sénégal, Benno ak Tanor, le FSDBJ et Rewmi, pour ne citer que les groupes les plus visibles ;
Enfin, celui de l’acceptation illico de la compétition politique tout en rejetant la candidature de WADE du bout des lèvres et ce fut le camp de l’APR.
Ensuite, le mouvement du M23 est venu fédérer toutes les oppositions dans un groupement d’intérêts communs qui a fini par étêter les ambitions et geler complètement la concurrence normale entre candidats à une élection présidentielle. Avec le M23, on a réparti les rôles en effaçant la compétition.
A partir de là, le candidat qui arrivait en second comme en premier devait absolument créer une grappe autour de lui et était tenu d’accepter d’avance que toute victoire était commune. Là est la différence d’avec Mars 2000 où le PDS, charismatique pouvait considérer que de toute façon il aurait gagné seul.
Le peuple sénégalais a renvoyé les extrêmes et choisi le camp qui en fait militait plus pour une résolution pacifique du litige électoral : L’APR.
Mais, comme par méprise de sa propre valeur ou par crainte réelle d’échouer faute de n’avoir pu constituer une grappe de victoire, l’APR est allé se renforcer en payant le prix fort : celui du partage effectif du pouvoir en dissolvant son identité dans un troisième Benno qui est Bokk Yakkar.
Cette démarche, complètement différente de celle pratiquée autrefois par le PDS et qui certainement n’aurait pas été celle de l’AFP ni de REWMI, repose sur une idée forte et celle-ci se précisera dans les mois qui viennent : la direction politique par large consensus. Tel a été le souhait ardent et désespéré de tous ceux qui ont suivi WADE au début de son mandat. C’est tout bêtement ce principe que MACKY s’efforcera d’appliquer. En définitive l’APR garde le leadership de la grappe victorieuse à cause de la personnalité de son chef mais, reconnaît devant tous la faiblesse de son appareil politique, tare que le président trainera tout au long de son mandat car il n’aura plus le temps de faire passer l’APR de d’appareil de conquête du pouvoir à un parti politique. Naturellement cet appareil se renforcera en grossissant comme la grenouille qui voulait devenir une vache mais, avec des hommes et femmes qui viennent à la soupe et non à la bourre. Exactement comme le PDS des 3 000 000 de membres déployés sur la VDN.
La réalité qui s’impose désormais à tous les politiques, c’est la fin des demi-dieux, la fin des mythes, le siècle des gens ordinaires avec juste quelquefois, une triste histoire de divorce qui a conduit les cœurs des électeurs à s’émouvoir pour eux.
Parce qu’en réalité, il est avéré qu’au Sénégal, aucun parti politique, ne pourra plus gagner d’élection sur sa ligne et programme. C’est la fin des EGO. Alors, la constitution de grappes et le gouvernement par consensus resteront durablement le moyen d’y parvenir et le Président Macky est le premier à l’expérimenter avec ceux qui en ont élaboré la théorie : Dansokho, Bathily, Moustapha NIASS ; nos politiques ont-ils la culture de la recherche du consensus ? Est ce que les procédures qui peuvent être longues ne gêneront pas la prise de décision ? Et au final le caractère impersonnel de la décision et du résultat permettra t-il la revendication individuelle ? La rupture, justement elle est là : gouverner par consensus, se répartir les charges en fonction du poids politique convenu entre tous. En fait, il s’agit d’une nouvelle République. Elle sera active si on reconnaît au Président Macky une légitimité au-dessus de celle des autres membres ; elle sera molle si on traite de tout avec la même exigence de concertation et d’acceptation.
Tanor est dans le train car il est en bout de carrière et sa formation politique ne saurait vivre encore dix ans dans l’opposition. Il y sera tout le temps à l’étroit jusqu‘au jour où il acceptera de remettre son brassard au tandem (Aïssata Tall –Khalifa) et que le parti retrouve ses ambitions de parti leader. Le parti socialiste ne peut avoir la même ambition que le FSDBJ, c'est-à-dire vivre à la remorque d’un groupement politique si jeune, sans culture notable ni réelle histoire. Il y’a là un problème d’égalité de dignité qui finit par installer dans notre pays, une démocratie des paresseux.
Cependant, Il est évident, qu’à moyen terme, l’AFP et l’APR ne feront qu’un. A eux deux, ils auront la taille du PS ou du PDS. Les autres satellites comme le PIT ; la LD, Aj landing et Fsdbj seront siphonnés. Le PS et REWMI, finiront par s’éloigner de l’attelage dans moins de trois ans. Parce que Ces partis ont les moyens d’être des partis leaders et de créer des grappes. Espérer que IDI tiendra le parapluie à Macky pendant dix ans est une grave erreur. Le schmilblick a été confié au parti dénommé APR-AFP ou APRF.
Alors, en définitive, il y’aura non pas une bipolarisation à l’Américaine de la vie politique sénégalaise, mais trois pôles à la française : un centre autour de L’APR –AFP, Baldé et sa formation avec quelques satellites; la droite avec REWMI, le PDS originel et Bokk guiss guiss et enfin la gauche élargie sous la houlette du parti socialiste. Les partis satellites se sertiront dans ces trois entités.
Cette analyse nous permet d’attester que la droite se trompe en continuant de compter Macky parmi les siens. L’APR est la représentation parfaite d’un centre gauche.
Les peuples n’ont plus le faible de leurs leaders. Ils ne seront plus patients et pire, ils prennent le goût du papier mouchoir, papier toilette.ils vont vite vers d’autres expériences et celle qui se pointe à l’horizon et qui arrivera comme un éclair, si jamais le pouvoir actuel échoue, c’est Jamil, Mbaye NIANG, sidi lamine NIASS et consort ainsi que les intellectuels du type Abdoulaye Mactar qui vont gagner aux prochaines élections. Hélas, comme talla SYLLA manque à la vie politique !
Le peuple sénégalais est en quête de justice et naturellement il finira par aller la chercher dans les familles maraboutiques .oh temps, ce sera dans combien de temps ? B i e n t ô t.
Ibrahima DEME
Modou-modou en France Pdt de l’association ARIFA-FRANCE
Nous avons entendu les grands esprits exprimer leurs inquiétudes quant aux contours ou aboutissement ou sens à donner à la façon dont le président semble conduire les affaires en politique. Il est vrai, qu’à priori, une orientation claire ne semble pas se profiler. Cependant, suivons l’historique des constitutions de grappes politiques au début et pendant les deux tours et surtout quel esprit à animé les alliances qui se sont nouées.
Toute la vie politique s’est polarisée sur un événement majeur : la candidature de WADE. Ce qui a abouti à la création de trois camps politiques :
Celui du PDS et ses satellites, autour de la validité de celle-ci ; validité confirmée par le Conseil constitutionnel ;
Le camp du rejet total de la candidature et du oui mais on y va sans y aller, partagé à la fois par Benno Siguil Sénégal, Benno ak Tanor, le FSDBJ et Rewmi, pour ne citer que les groupes les plus visibles ;
Enfin, celui de l’acceptation illico de la compétition politique tout en rejetant la candidature de WADE du bout des lèvres et ce fut le camp de l’APR.
Ensuite, le mouvement du M23 est venu fédérer toutes les oppositions dans un groupement d’intérêts communs qui a fini par étêter les ambitions et geler complètement la concurrence normale entre candidats à une élection présidentielle. Avec le M23, on a réparti les rôles en effaçant la compétition.
A partir de là, le candidat qui arrivait en second comme en premier devait absolument créer une grappe autour de lui et était tenu d’accepter d’avance que toute victoire était commune. Là est la différence d’avec Mars 2000 où le PDS, charismatique pouvait considérer que de toute façon il aurait gagné seul.
Le peuple sénégalais a renvoyé les extrêmes et choisi le camp qui en fait militait plus pour une résolution pacifique du litige électoral : L’APR.
Mais, comme par méprise de sa propre valeur ou par crainte réelle d’échouer faute de n’avoir pu constituer une grappe de victoire, l’APR est allé se renforcer en payant le prix fort : celui du partage effectif du pouvoir en dissolvant son identité dans un troisième Benno qui est Bokk Yakkar.
Cette démarche, complètement différente de celle pratiquée autrefois par le PDS et qui certainement n’aurait pas été celle de l’AFP ni de REWMI, repose sur une idée forte et celle-ci se précisera dans les mois qui viennent : la direction politique par large consensus. Tel a été le souhait ardent et désespéré de tous ceux qui ont suivi WADE au début de son mandat. C’est tout bêtement ce principe que MACKY s’efforcera d’appliquer. En définitive l’APR garde le leadership de la grappe victorieuse à cause de la personnalité de son chef mais, reconnaît devant tous la faiblesse de son appareil politique, tare que le président trainera tout au long de son mandat car il n’aura plus le temps de faire passer l’APR de d’appareil de conquête du pouvoir à un parti politique. Naturellement cet appareil se renforcera en grossissant comme la grenouille qui voulait devenir une vache mais, avec des hommes et femmes qui viennent à la soupe et non à la bourre. Exactement comme le PDS des 3 000 000 de membres déployés sur la VDN.
La réalité qui s’impose désormais à tous les politiques, c’est la fin des demi-dieux, la fin des mythes, le siècle des gens ordinaires avec juste quelquefois, une triste histoire de divorce qui a conduit les cœurs des électeurs à s’émouvoir pour eux.
Parce qu’en réalité, il est avéré qu’au Sénégal, aucun parti politique, ne pourra plus gagner d’élection sur sa ligne et programme. C’est la fin des EGO. Alors, la constitution de grappes et le gouvernement par consensus resteront durablement le moyen d’y parvenir et le Président Macky est le premier à l’expérimenter avec ceux qui en ont élaboré la théorie : Dansokho, Bathily, Moustapha NIASS ; nos politiques ont-ils la culture de la recherche du consensus ? Est ce que les procédures qui peuvent être longues ne gêneront pas la prise de décision ? Et au final le caractère impersonnel de la décision et du résultat permettra t-il la revendication individuelle ? La rupture, justement elle est là : gouverner par consensus, se répartir les charges en fonction du poids politique convenu entre tous. En fait, il s’agit d’une nouvelle République. Elle sera active si on reconnaît au Président Macky une légitimité au-dessus de celle des autres membres ; elle sera molle si on traite de tout avec la même exigence de concertation et d’acceptation.
Tanor est dans le train car il est en bout de carrière et sa formation politique ne saurait vivre encore dix ans dans l’opposition. Il y sera tout le temps à l’étroit jusqu‘au jour où il acceptera de remettre son brassard au tandem (Aïssata Tall –Khalifa) et que le parti retrouve ses ambitions de parti leader. Le parti socialiste ne peut avoir la même ambition que le FSDBJ, c'est-à-dire vivre à la remorque d’un groupement politique si jeune, sans culture notable ni réelle histoire. Il y’a là un problème d’égalité de dignité qui finit par installer dans notre pays, une démocratie des paresseux.
Cependant, Il est évident, qu’à moyen terme, l’AFP et l’APR ne feront qu’un. A eux deux, ils auront la taille du PS ou du PDS. Les autres satellites comme le PIT ; la LD, Aj landing et Fsdbj seront siphonnés. Le PS et REWMI, finiront par s’éloigner de l’attelage dans moins de trois ans. Parce que Ces partis ont les moyens d’être des partis leaders et de créer des grappes. Espérer que IDI tiendra le parapluie à Macky pendant dix ans est une grave erreur. Le schmilblick a été confié au parti dénommé APR-AFP ou APRF.
Alors, en définitive, il y’aura non pas une bipolarisation à l’Américaine de la vie politique sénégalaise, mais trois pôles à la française : un centre autour de L’APR –AFP, Baldé et sa formation avec quelques satellites; la droite avec REWMI, le PDS originel et Bokk guiss guiss et enfin la gauche élargie sous la houlette du parti socialiste. Les partis satellites se sertiront dans ces trois entités.
Cette analyse nous permet d’attester que la droite se trompe en continuant de compter Macky parmi les siens. L’APR est la représentation parfaite d’un centre gauche.
Les peuples n’ont plus le faible de leurs leaders. Ils ne seront plus patients et pire, ils prennent le goût du papier mouchoir, papier toilette.ils vont vite vers d’autres expériences et celle qui se pointe à l’horizon et qui arrivera comme un éclair, si jamais le pouvoir actuel échoue, c’est Jamil, Mbaye NIANG, sidi lamine NIASS et consort ainsi que les intellectuels du type Abdoulaye Mactar qui vont gagner aux prochaines élections. Hélas, comme talla SYLLA manque à la vie politique !
Le peuple sénégalais est en quête de justice et naturellement il finira par aller la chercher dans les familles maraboutiques .oh temps, ce sera dans combien de temps ? B i e n t ô t.
Ibrahima DEME
Modou-modou en France Pdt de l’association ARIFA-FRANCE