L’Etat d’urgence assorti d’un couvre-feu partiel de 21h à 5h du matin dans les régions de Thiès et de Dakar ne fait pas l’unanimité. Il a provoqué la colère de certains citoyens. Ils interprètent cette décision comme un coup de théâtre. Ce, dès lors que le Président Sall, lui-même, avait appelé la population à vivre avec le virus. De ce fait, ils s’interrogent sur la pertinence d’un couvre-feu.
A les en croire, le dernier couvre-feu instauré avait fait d’énormes dégâts avec des fissures dans les ménages, qui n’ont pas pu tenir face à la crise. Invité à donner son opinion sur l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu, Youssoupha Sall manifeste toute sa colère et sa frustration, tout en pointant un doigt accusateur contre le gouvernement.
« Depuis un certain temps, on nous parle de relâchement alors que les autorités ont été les premières à se relâcher à travers leurs manifestations politiques et autres. Elles sont donc responsables de tous les problèmes que nous vivons », dit le jeune homme, en appelant à la désobéissance.
A en croire notre interlocuteur, la situation actuelle avec le couvre-feu pourrait mettre des familles à faible revenu dans des dispositions fort embarrassantes. En effet, il est de notoriété publique que beaucoup de familles survivent grâce au petit commerce de la rue. Les priver de ce gagne-pain, participerait à les rendre plus pauvres. Conséquences: certainement des actes de rébellion notés avant-hier dans beaucoup de quartiers populaires de la ville où sont concentrés des ménages pauvres.
« Déjà, les jeunes ont un problème pour trouver du boulot, ce couvre-feu ne fera qu’empirer les choses », lance Ismaïla Dia, un habitant de Sacré Coeur III. M. Dia trouve des non-dits par rapport à la décision de l’Etat.
« L’Etat doit, en amont, clarifier certaines choses. Commencer par nous dire pourquoi décréter un état d’urgence et instaurer un couvre-feu la nuit et dans seulement deux régions, alors qu’à Touba et Kaolack les cas deviennent chaque jour plus nombreux », fait-il savoir.
Si certaines personnes fustigent cette mesure à cause des dégâts financiers qu’elle occasionnera, d’autres pensent que c’est une action politique pour se maintenir au pouvoir.
Pendant que d’autres pensent qu’il s’agit d’une stratégie pour faire vacciner les citoyens par tous les moyens. « C’est juste une couverture. Les vraies raisons reposent sur une stratégie de faire vacciner la population », pense l’étudiant en master II à l’Université Cheikh Anta Diop, en s’appuyant sur les propos du chef de l’Etat. Lequel, en marge de la réunion d’urgence, avait demandé à ce qu’on lui élabore un plan de vaccination.
Le Témoin
A les en croire, le dernier couvre-feu instauré avait fait d’énormes dégâts avec des fissures dans les ménages, qui n’ont pas pu tenir face à la crise. Invité à donner son opinion sur l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu, Youssoupha Sall manifeste toute sa colère et sa frustration, tout en pointant un doigt accusateur contre le gouvernement.
« Depuis un certain temps, on nous parle de relâchement alors que les autorités ont été les premières à se relâcher à travers leurs manifestations politiques et autres. Elles sont donc responsables de tous les problèmes que nous vivons », dit le jeune homme, en appelant à la désobéissance.
A en croire notre interlocuteur, la situation actuelle avec le couvre-feu pourrait mettre des familles à faible revenu dans des dispositions fort embarrassantes. En effet, il est de notoriété publique que beaucoup de familles survivent grâce au petit commerce de la rue. Les priver de ce gagne-pain, participerait à les rendre plus pauvres. Conséquences: certainement des actes de rébellion notés avant-hier dans beaucoup de quartiers populaires de la ville où sont concentrés des ménages pauvres.
« Déjà, les jeunes ont un problème pour trouver du boulot, ce couvre-feu ne fera qu’empirer les choses », lance Ismaïla Dia, un habitant de Sacré Coeur III. M. Dia trouve des non-dits par rapport à la décision de l’Etat.
« L’Etat doit, en amont, clarifier certaines choses. Commencer par nous dire pourquoi décréter un état d’urgence et instaurer un couvre-feu la nuit et dans seulement deux régions, alors qu’à Touba et Kaolack les cas deviennent chaque jour plus nombreux », fait-il savoir.
Si certaines personnes fustigent cette mesure à cause des dégâts financiers qu’elle occasionnera, d’autres pensent que c’est une action politique pour se maintenir au pouvoir.
Pendant que d’autres pensent qu’il s’agit d’une stratégie pour faire vacciner les citoyens par tous les moyens. « C’est juste une couverture. Les vraies raisons reposent sur une stratégie de faire vacciner la population », pense l’étudiant en master II à l’Université Cheikh Anta Diop, en s’appuyant sur les propos du chef de l’Etat. Lequel, en marge de la réunion d’urgence, avait demandé à ce qu’on lui élabore un plan de vaccination.
Le Témoin