«Pendant que la mairie travaille en restant sur la ligne de collaboration à laquelle le Président de la République nous a invités, en cherchant à acheter des terrains, le ministre de la décentralisation et des Collectivités rurales, expose le Président de la République à la risée internationale et à la vindicte nationale», a indiqué Abdoulaye Maktar Diop qui fait savoir que «la philosophie de départ de la mairie, c’est d’avoir un patrimoine pour la capitale sénégalais parce qu’on ne peut pas comprendre qu’une ville capitale n’ait pas de titre foncier».
Il explique que le ministre Aliou Sow a déclaré dans le communiqué des conseils des ministres, toujours très attendus par les diplomates accrédités au Sénégal, avoir écrit au préfet de Dakar pour lui dire de ne pas approuver la délibération de la mairie de Dakar. Ce qui est extrêmement grave même si l’administrateur de formation minimise cet acte par rapport à la présence de certaines personnalités qui n’ont trouvé rien à redire devant cette « faute »vde gestion.
«Le plus grave dans cette affaire, c’est que cette déclaration s’est faite devant quatre anciens ministres de l’Intérieur, tous ministres d’Etat (Cheikh Tidiane Sy, Djibo Kâ, Bécaye Diop et Ousmane Ngom), devant le président de l’association des maires du Sénégal, Abdoulaye Baldé qui est maire de Ziguinchor, devant le directeur du cabinet du Président de la République, qui est l’édile de Linguère, Habib Sy, devant Zakaria Diaw, ministre d’Etat qui était gouverneur de Dakar et qui a une prégnance sur la gestion des collectivités locales, etc, a regretté l’ancien ministre du régime de Diouf. «Aucune de ces personnalités n’a eu le tact, l’intelligence, le courage, surtout de suggérer au Président que cette idée n’est pas bonne», a-t-il ajouté en se faisant la religion que «si l’une de ces personnalités avait dit au Président de la République que le ministre de la décentralisation, s’est, peut-être trompé d’époque, ça aurait été autrement».
Cette démarche du Président à vouloir ouverture une information judiciaire a fini de convaincre l’ancien maire du Plateau qu’il n’y a plus de débat en Conseil des ministres comme au temps de l’ancien Président Abdou Diouf. «Je suis fondé à croire qu’au niveau du Conseil des ministres de l’alternance, on ne discute pas, contrairement à ce qui se passait sous le régime de Diouf », se convainc-t-il parce que ajoute-t-il «je suis sûr que cette affaire ne serait jamais passée sur le régime de Diouf, prenant à témoin Me Wade, Abdoulaye Bathily, MaguetteThiam, Amath Dansokho, Ousmane Ngom, Aminata Tall, Jean-Paul Dias».
«La première fois que plusieurs d’entre eux ont participé à des conseils des ministres, moi, personnellement, un des ministres de l’alternance, qui entrait pour la première fois dans le gouvernement m’a dit qu’il n’aurait jamais pensé que le conseil des ministres avec Diouf était si dense, d’un niveau si élevé, avec des échanges aussi vifs pour qu’on se mette à votre niveau», a-t-il confié.
Charles Thialice SENGHOR
pressafrik.com
Il explique que le ministre Aliou Sow a déclaré dans le communiqué des conseils des ministres, toujours très attendus par les diplomates accrédités au Sénégal, avoir écrit au préfet de Dakar pour lui dire de ne pas approuver la délibération de la mairie de Dakar. Ce qui est extrêmement grave même si l’administrateur de formation minimise cet acte par rapport à la présence de certaines personnalités qui n’ont trouvé rien à redire devant cette « faute »vde gestion.
«Le plus grave dans cette affaire, c’est que cette déclaration s’est faite devant quatre anciens ministres de l’Intérieur, tous ministres d’Etat (Cheikh Tidiane Sy, Djibo Kâ, Bécaye Diop et Ousmane Ngom), devant le président de l’association des maires du Sénégal, Abdoulaye Baldé qui est maire de Ziguinchor, devant le directeur du cabinet du Président de la République, qui est l’édile de Linguère, Habib Sy, devant Zakaria Diaw, ministre d’Etat qui était gouverneur de Dakar et qui a une prégnance sur la gestion des collectivités locales, etc, a regretté l’ancien ministre du régime de Diouf. «Aucune de ces personnalités n’a eu le tact, l’intelligence, le courage, surtout de suggérer au Président que cette idée n’est pas bonne», a-t-il ajouté en se faisant la religion que «si l’une de ces personnalités avait dit au Président de la République que le ministre de la décentralisation, s’est, peut-être trompé d’époque, ça aurait été autrement».
Cette démarche du Président à vouloir ouverture une information judiciaire a fini de convaincre l’ancien maire du Plateau qu’il n’y a plus de débat en Conseil des ministres comme au temps de l’ancien Président Abdou Diouf. «Je suis fondé à croire qu’au niveau du Conseil des ministres de l’alternance, on ne discute pas, contrairement à ce qui se passait sous le régime de Diouf », se convainc-t-il parce que ajoute-t-il «je suis sûr que cette affaire ne serait jamais passée sur le régime de Diouf, prenant à témoin Me Wade, Abdoulaye Bathily, MaguetteThiam, Amath Dansokho, Ousmane Ngom, Aminata Tall, Jean-Paul Dias».
«La première fois que plusieurs d’entre eux ont participé à des conseils des ministres, moi, personnellement, un des ministres de l’alternance, qui entrait pour la première fois dans le gouvernement m’a dit qu’il n’aurait jamais pensé que le conseil des ministres avec Diouf était si dense, d’un niveau si élevé, avec des échanges aussi vifs pour qu’on se mette à votre niveau», a-t-il confié.
Charles Thialice SENGHOR
pressafrik.com
Abdoulaye Makhtar Diop s’étonne devant le silence d’anciens ministres de l’Intérieur
Le conseil des ministres du gouvernement Abdoulaye Wade est-il une tribune d’enregistrement ? L’ancien ministre socialiste et actuel président de la commission des finances de la mairie de Dakar, Abdoulaye Makhtar Diop, répondrait par l’affirmative. Lui qui s’étonne sur les antennes de la Rfm de l’attitude silencieuse des anciens ministres de l’Intérieur devant la décision du chef de l’Etat d’ouvrir une information judiciaire sur l’achat par la mairie de terrains à hauteur de 15 milliards.
« Je m’étonne que cette mesure puisse figurer dans le communiqué du conseil des ministres devant Djibo Kâ, Bécaye Diop, Cheikh Tidiane Sy, Ousmane Ngom, tous d’anciens ministres de l’Intérieur, de Zakaria Diaw alors gouverneur de Dakar », exprime-t-il comme pour se convaincre que « le président de la République fait l’objet de manipulation », tout en regrettant de la risée que cette décision va provoquer au niveau des représentations diplomatiques.
Abdoulaye Makhtar Diop estime dans la même veine que le ministre de la Décentralisation se trompe d’époque dans la mesure où depuis la loi 96-04 de la décentralisation, le ministre de la Décentralisation n’a plus le pouvoir d’annuler un délibéré d’un conseil d’une collectivité locale, d’autant plus que dans ce cas, plus de 75 conseillers municipaux (y compris ceux de la majorité) ont signé ledit délibéré afin de permettre au maire d’acheter ces terrains . « Ce que nous faisons, c’est travailler à constituer un patrimoine foncier à Dakar pour participer à sa modernisation à côté de l’Etat qui n’a même pas de foncier dans le périmètre de Dakar Plateau », a-t-il précisé.
Pour le secrétaire général des Socialistes unis pour la Renaissance (Sur), c’est Doudou Ndir qui doit présenter le rapport de la Commission électorale nationale autonome (Cena) au président de la République et non Moustapha Touré, cela au nom du principe de la continuité de l’Etat. C’est pourquoi, il estime qu’il faut conseiller Me Abdoulaye Wade.
Par ailleurs, Abdoulaye Wade n’écarte pas de se présenter à la présidentielle de 2012 si la question financière est réglée. « Je veux me présenter, mais il y a une condition : avoir de l’argent. D’ailleurs, je compte faire comme Barack Obama en ouvrant un compte bancaire et demander aux Sénégalais qui estiment que j’ai le profil d’un bon président de la République de contribuer entre 1000 et 5000 F. Sinon je soutiendrai une alliance qui présentera un projet de prise en charge des préoccupations des Sénégalais », déclare-t-il.
Ferloo.com
« Je m’étonne que cette mesure puisse figurer dans le communiqué du conseil des ministres devant Djibo Kâ, Bécaye Diop, Cheikh Tidiane Sy, Ousmane Ngom, tous d’anciens ministres de l’Intérieur, de Zakaria Diaw alors gouverneur de Dakar », exprime-t-il comme pour se convaincre que « le président de la République fait l’objet de manipulation », tout en regrettant de la risée que cette décision va provoquer au niveau des représentations diplomatiques.
Abdoulaye Makhtar Diop estime dans la même veine que le ministre de la Décentralisation se trompe d’époque dans la mesure où depuis la loi 96-04 de la décentralisation, le ministre de la Décentralisation n’a plus le pouvoir d’annuler un délibéré d’un conseil d’une collectivité locale, d’autant plus que dans ce cas, plus de 75 conseillers municipaux (y compris ceux de la majorité) ont signé ledit délibéré afin de permettre au maire d’acheter ces terrains . « Ce que nous faisons, c’est travailler à constituer un patrimoine foncier à Dakar pour participer à sa modernisation à côté de l’Etat qui n’a même pas de foncier dans le périmètre de Dakar Plateau », a-t-il précisé.
Pour le secrétaire général des Socialistes unis pour la Renaissance (Sur), c’est Doudou Ndir qui doit présenter le rapport de la Commission électorale nationale autonome (Cena) au président de la République et non Moustapha Touré, cela au nom du principe de la continuité de l’Etat. C’est pourquoi, il estime qu’il faut conseiller Me Abdoulaye Wade.
Par ailleurs, Abdoulaye Wade n’écarte pas de se présenter à la présidentielle de 2012 si la question financière est réglée. « Je veux me présenter, mais il y a une condition : avoir de l’argent. D’ailleurs, je compte faire comme Barack Obama en ouvrant un compte bancaire et demander aux Sénégalais qui estiment que j’ai le profil d’un bon président de la République de contribuer entre 1000 et 5000 F. Sinon je soutiendrai une alliance qui présentera un projet de prise en charge des préoccupations des Sénégalais », déclare-t-il.
Ferloo.com