Les œuvres du réalisateur et cinéaste sénégalais Ousmane Sembène sont étudiées dans "quasiment toutes les grandes universités" des Etats-Unis d’Amérique et cela, depuis la fin des années 1960 a soutenu son biographe, Samba Gadjigo.
"Sembène a une audience extraordinaire aux Etats-Unis, c’est son plus grand marché, il n’y a pas une seule université où il n’y a pas Sembène dans les programmes d’études africaines", a-t-il dit dans un entretien avec l’APS.
Selon Gadjigo, le long métrage "La Noire de…" réalisé en 1966 a été pour la première fois distribué aux Etats-Unis en 1969 et toutes les œuvres cinématographiques du réalisateur sont au programme dans les départements d’études cinématographique des universités américaines.
Angela Davis, afro-américaine, célèbre militante du mouvement des droits civiques aux États-Unis, et membre des Black Panthers, a été elle-même inspirée par les œuvres cinématographiques d’Ousmane Sèmbène selon Gadjigo qui l’avait une fois interviewée.
"Les œuvres de Sembène ont été introduites dans les universités américaines vers la fin des années 1960 durant l’essor des mouvements des étudiants Noirs qui voulaient que l’enseignement reflète leur identité culturelle", a précisé le biographe également auteur du film documentaire "Sembène !" sorti en 2015.
Samba Gadjigo, également professeur de français et de littérature africaine à Mount Holyoke College (Massachusetts, Etats-Unis), a côtoyé le réalisateur sénégalais pendant 34 ans. Il a pendant 17 ans organisé toutes ses visites dans les universités américaines jusqu’à son décès le 9 juin 2007.
"Fils de pêcheur, Ousmane Sembène a été renvoyé de l’école à l’âge de 13 ans, rappelle Gadjigo. Il devient par la suite maçon en 1938 avant de faire du recyclage en revendant de la ferraille".
"En février 1944, il est devenu tirailleur puis chauffeur dans le désert du Niger. En 1947, il est parti à Marseille où il est devenu docker. Aujourd’hui, Sembène est devenu incontournable sur le plan de la culture africaine", a expliqué l’auteur.
"Sembène a prouvé que l’homme pouvait toujours se réinventer, qu’il n’y a pas de fatalité et que avec la volonté et le travail, il n’y a pas de limite pour l’homme", a-t-il dit, expliquant toute la fascination qu’il voue au réalisateur et écrivain sénégalais.
Ce vendredi sera célébrée la 10e année de la disparition de Ousmane Sembène avec une dizaine de projections de ses films sur l’ensemble du territoire national.
"Sembène a une audience extraordinaire aux Etats-Unis, c’est son plus grand marché, il n’y a pas une seule université où il n’y a pas Sembène dans les programmes d’études africaines", a-t-il dit dans un entretien avec l’APS.
Selon Gadjigo, le long métrage "La Noire de…" réalisé en 1966 a été pour la première fois distribué aux Etats-Unis en 1969 et toutes les œuvres cinématographiques du réalisateur sont au programme dans les départements d’études cinématographique des universités américaines.
Angela Davis, afro-américaine, célèbre militante du mouvement des droits civiques aux États-Unis, et membre des Black Panthers, a été elle-même inspirée par les œuvres cinématographiques d’Ousmane Sèmbène selon Gadjigo qui l’avait une fois interviewée.
"Les œuvres de Sembène ont été introduites dans les universités américaines vers la fin des années 1960 durant l’essor des mouvements des étudiants Noirs qui voulaient que l’enseignement reflète leur identité culturelle", a précisé le biographe également auteur du film documentaire "Sembène !" sorti en 2015.
Samba Gadjigo, également professeur de français et de littérature africaine à Mount Holyoke College (Massachusetts, Etats-Unis), a côtoyé le réalisateur sénégalais pendant 34 ans. Il a pendant 17 ans organisé toutes ses visites dans les universités américaines jusqu’à son décès le 9 juin 2007.
"Fils de pêcheur, Ousmane Sembène a été renvoyé de l’école à l’âge de 13 ans, rappelle Gadjigo. Il devient par la suite maçon en 1938 avant de faire du recyclage en revendant de la ferraille".
"En février 1944, il est devenu tirailleur puis chauffeur dans le désert du Niger. En 1947, il est parti à Marseille où il est devenu docker. Aujourd’hui, Sembène est devenu incontournable sur le plan de la culture africaine", a expliqué l’auteur.
"Sembène a prouvé que l’homme pouvait toujours se réinventer, qu’il n’y a pas de fatalité et que avec la volonté et le travail, il n’y a pas de limite pour l’homme", a-t-il dit, expliquant toute la fascination qu’il voue au réalisateur et écrivain sénégalais.
Ce vendredi sera célébrée la 10e année de la disparition de Ousmane Sembène avec une dizaine de projections de ses films sur l’ensemble du territoire national.