Interrogé par ABC pour savoir s'il avait pris sa décision concernant cet autodafé, le pasteur Terry Jones a répondu : « Actuellement nous avons l'intention de ne pas le faire. » Le pasteur, chef du groupe chrétien intégriste « Dove World Outreach Center » (« Centre colombe pour aider le monde ») de Gainesville, en Floride, qui compte une cinquantaine de fidèles, avait laissé planer jeudi une lourde incertitude quant à son projet de brûler quelque 200 exemplaires du Coran, un projet dénoncé dans le monde entier comme une incitation à la violence.
Il avait déclaré avoir fait marche arrière en échange de la promesse que le projet de construction d'une mosquée près de Ground Zero à New York serait déplacé. Mais, quelques heures plus tard, il avait menacé de mettre sa menace à exécution lorsque les responsables du projet de mosquée ont démenti tout accord avec lui.
Le pasteur intégriste avait affirmé avoir obtenu l'assurance par un imam d'Orlando agissant en tant qu'intermédiaire, Mohammed Musri, que l'imam Faisal Abdul Rauf, à l'origine du projet de mosquée à Manhattan, était prêt à un accord et le rencontrerait samedi à New York pour en discuter. Les deux hommes ont démenti que tout accord ait été trouvé.
L'imam et le pasteur
« Nous pensons que l'imam (Musri) tiendra parole à propos de ce qu'il nous a promis hier », a cependant déclaré le pasteur vendredi matin. « Nous pensons que sa proposition est toujours bonne. Et nous pensons que nous allons, comme il l'a dit et promis, rencontrer l'imam (Rauf) demain (samedi) à New York. »
L'imam Musri, interrogé lui aussi par ABC vendredi, a indiqué à nouveau qu'il n'avait rien promis au pasteur Jones et que ce dernier avait « déformé et exagéré » ses propos.
« Les musulmans ne veulent pas que nous brûlions le Coran, les Américains ne veulent pas d'une mosquée près de Ground Zero. Et nous avons fait la proposition à la radio [...] que s'ils étaient volontaires pour déplacer la mosquée de Ground Zero, nous serions d'accord pour annuler l'événement », a dit le pasteur Jones à propos de l'autodafé prévu samedi. « Il est venu me voir avec cette proposition », a-t-il réaffirmé, parlant de Mohammed Musri.
Vendredi, des milliers d'Afghans ont manifesté devant une base de l'Otan contre le projet de brûler le Coran, tandis que des dirigeants musulmans ont profité de la fin du ramadan pour exprimer leur colère et leur indignation.
Source AFP/ Jeune Afrique
Il avait déclaré avoir fait marche arrière en échange de la promesse que le projet de construction d'une mosquée près de Ground Zero à New York serait déplacé. Mais, quelques heures plus tard, il avait menacé de mettre sa menace à exécution lorsque les responsables du projet de mosquée ont démenti tout accord avec lui.
Le pasteur intégriste avait affirmé avoir obtenu l'assurance par un imam d'Orlando agissant en tant qu'intermédiaire, Mohammed Musri, que l'imam Faisal Abdul Rauf, à l'origine du projet de mosquée à Manhattan, était prêt à un accord et le rencontrerait samedi à New York pour en discuter. Les deux hommes ont démenti que tout accord ait été trouvé.
L'imam et le pasteur
« Nous pensons que l'imam (Musri) tiendra parole à propos de ce qu'il nous a promis hier », a cependant déclaré le pasteur vendredi matin. « Nous pensons que sa proposition est toujours bonne. Et nous pensons que nous allons, comme il l'a dit et promis, rencontrer l'imam (Rauf) demain (samedi) à New York. »
L'imam Musri, interrogé lui aussi par ABC vendredi, a indiqué à nouveau qu'il n'avait rien promis au pasteur Jones et que ce dernier avait « déformé et exagéré » ses propos.
« Les musulmans ne veulent pas que nous brûlions le Coran, les Américains ne veulent pas d'une mosquée près de Ground Zero. Et nous avons fait la proposition à la radio [...] que s'ils étaient volontaires pour déplacer la mosquée de Ground Zero, nous serions d'accord pour annuler l'événement », a dit le pasteur Jones à propos de l'autodafé prévu samedi. « Il est venu me voir avec cette proposition », a-t-il réaffirmé, parlant de Mohammed Musri.
Vendredi, des milliers d'Afghans ont manifesté devant une base de l'Otan contre le projet de brûler le Coran, tandis que des dirigeants musulmans ont profité de la fin du ramadan pour exprimer leur colère et leur indignation.
Source AFP/ Jeune Afrique