Euro 2008, Coupe du monde 2010 et maintenant Euro 2012. L'Espagne a confirmé son insolente hégémonie sur la planète foot. Avec ce triplé historique, cette sélection irrésistible fait désormais partie de la légende. Face à "ça", l'Italie a fait ce qu'elle a pu. Pas aidés par le sort durant la rencontre, les joueurs de la Nazionale ont, en plus, eu le malheur de tomber sur un «San» Iker Casillas infranchissable (27e, 28e, 32e, 51e). Vainqueur de la Liga avec le Real et capitaine lors des trois derniers tournois remportés par sa sélection, le dernier rempart de la Roja aura certainement son mot à dire lors de la prochaine édition du Ballon d'Or.
A ses côtés, Andres Iniesta, Xavi, Sergio Busquets et Xabi Alonso ont rayonné dans l'entrejeu pendant que les accélérations des fusées David Silva et Jordi Alba terminaient d'achever la Nazionale, bleue pâle ce dimanche au terme d'un parcours remarquable. Et si lors du premier match du groupe C, les deux équipes avaient fait jeu égal à Gdansk (1-1), Kiev aura été le sanctuaire des joueurs italiens.
Avec Alba, tout va si vite
Dans la capitale ukrainienne, les rois de la passe ont fait merveille et ont su saisir leur chance sur leur première véritable occasion. Comme un symbole, David Silva, le passeur, s'est mué en buteur après un énorme travail de Cesc Fabregas dans la surface (1-0, 14e). David Villa et Carles Puyol, blessés et contraints de renoncer à la compétition mais présents en tribune pour l'occasion, ont apprécié. Les deux compères se sont ensuite régalés, au gré des dribbles toujours géniaux d'Iniesta ou des accélérations d'Alba, auteur d'un but splendide (2-0, 41e) et qui vit décidément des heures magiques après sa signature au Barça.
Les Italiens à dix, la Manita pas loin
Dans la foulée de leur latéral gauche, véritable révélation du côté de la Roja, les Espagnols ont poursuivi leur travail de sape moral et physique, profitant également de la blessure de Thiago Motta. Touché à la cuisse droite, le milieu transalpin a dû laisser ses compatriotes terminer la dernière demi-heure à dix, Cesare Prandelli ayant déjà effectué ses trois changements.
Déjà qu'à onze, ce n'était pas la joie, à dix n'en parlons pas. Les Italiens ont terriblement souffert avant de se faire punir dans les dix dernières minutes. D'abord par Fernando Torres (3-0, 84e) puis par Juan Mata, buteur sur son premier ballon (4-0, 88e). Avec de tels joueurs, l'Espagne aura forcément encore son mot à dire dans deux ans. Et au Brésil, une deuxième étoile pourrait bien être brodée sur ce si beau maillot rouge. -
Tanguy LE SEVILLER
A ses côtés, Andres Iniesta, Xavi, Sergio Busquets et Xabi Alonso ont rayonné dans l'entrejeu pendant que les accélérations des fusées David Silva et Jordi Alba terminaient d'achever la Nazionale, bleue pâle ce dimanche au terme d'un parcours remarquable. Et si lors du premier match du groupe C, les deux équipes avaient fait jeu égal à Gdansk (1-1), Kiev aura été le sanctuaire des joueurs italiens.
Avec Alba, tout va si vite
Dans la capitale ukrainienne, les rois de la passe ont fait merveille et ont su saisir leur chance sur leur première véritable occasion. Comme un symbole, David Silva, le passeur, s'est mué en buteur après un énorme travail de Cesc Fabregas dans la surface (1-0, 14e). David Villa et Carles Puyol, blessés et contraints de renoncer à la compétition mais présents en tribune pour l'occasion, ont apprécié. Les deux compères se sont ensuite régalés, au gré des dribbles toujours géniaux d'Iniesta ou des accélérations d'Alba, auteur d'un but splendide (2-0, 41e) et qui vit décidément des heures magiques après sa signature au Barça.
Les Italiens à dix, la Manita pas loin
Dans la foulée de leur latéral gauche, véritable révélation du côté de la Roja, les Espagnols ont poursuivi leur travail de sape moral et physique, profitant également de la blessure de Thiago Motta. Touché à la cuisse droite, le milieu transalpin a dû laisser ses compatriotes terminer la dernière demi-heure à dix, Cesare Prandelli ayant déjà effectué ses trois changements.
Déjà qu'à onze, ce n'était pas la joie, à dix n'en parlons pas. Les Italiens ont terriblement souffert avant de se faire punir dans les dix dernières minutes. D'abord par Fernando Torres (3-0, 84e) puis par Juan Mata, buteur sur son premier ballon (4-0, 88e). Avec de tels joueurs, l'Espagne aura forcément encore son mot à dire dans deux ans. Et au Brésil, une deuxième étoile pourrait bien être brodée sur ce si beau maillot rouge. -
Tanguy LE SEVILLER