« L’équipe de France, tu peux faire attention à eux s’ils descendent du bus ». C’est un Michel Platini taquin qui avait livré son jugement sur les Bleus quelques jours avant le début de l’Euro en Pologne et en Ukraine. Sévère avec les mutins de Knysna, il prouvait qu’il n’avait évidemment rien oublié de ce triste épisode. Pour autant, il différencie bien Knysna et Kircha, en témoigne sa prise de position au sujet de Samir Nasri, en conférence de presse.
« Nasri mérite quelque chose, mais une suspension de deux ans, c’est ridicule. Si j’avais été suspendu à chaque fois que j’insulte un journaliste je n’aurais pas eu beaucoup de sélection », a lâché le président de l’UEFA, témoignant ainsi que tout n’est pas qu’affaire de génération. Les Français sont descendus du bus mais ils n’ont pas fait long feu dans la compétition. « La France a de bons joueurs, mais elle est tombée contre l’Espagne. Elle est à sa place », a commenté Platini, peu emballé par le jeu des Bleus.
Il l’est un peu plus par celui de l’Espagne, malgré les récentes critiques sur l’ennui qu’il provoque parfois. « L’Espagne n’est pas ennuyante. Elle est différente. Elle est basée sur la technique et l’intelligence de jeu. L’Espagne joue comme elle l’entend, d’après les forces de ses joueurs », a-t-il confié. Cependant, il n’affiche aucune préférence en vue de la finale Espagne-Italie qui aura lieu demain soir. « Je suis neutre. Mon but est que ça se passe bien. J’essaye d’ailleurs de ne pas montrer mes sentiments pendant les matchs. Le seul sentiment que j’ai, c’est de la fierté pour la compétition ». Une compétition qu’il aimerait bien faire jouer à travers toute l’Europe en 2020, sans qu’aucun pays organisateur ne soit désigné.
Aurélien Léger-Moëc
« Nasri mérite quelque chose, mais une suspension de deux ans, c’est ridicule. Si j’avais été suspendu à chaque fois que j’insulte un journaliste je n’aurais pas eu beaucoup de sélection », a lâché le président de l’UEFA, témoignant ainsi que tout n’est pas qu’affaire de génération. Les Français sont descendus du bus mais ils n’ont pas fait long feu dans la compétition. « La France a de bons joueurs, mais elle est tombée contre l’Espagne. Elle est à sa place », a commenté Platini, peu emballé par le jeu des Bleus.
Il l’est un peu plus par celui de l’Espagne, malgré les récentes critiques sur l’ennui qu’il provoque parfois. « L’Espagne n’est pas ennuyante. Elle est différente. Elle est basée sur la technique et l’intelligence de jeu. L’Espagne joue comme elle l’entend, d’après les forces de ses joueurs », a-t-il confié. Cependant, il n’affiche aucune préférence en vue de la finale Espagne-Italie qui aura lieu demain soir. « Je suis neutre. Mon but est que ça se passe bien. J’essaye d’ailleurs de ne pas montrer mes sentiments pendant les matchs. Le seul sentiment que j’ai, c’est de la fierté pour la compétition ». Une compétition qu’il aimerait bien faire jouer à travers toute l’Europe en 2020, sans qu’aucun pays organisateur ne soit désigné.
Aurélien Léger-Moëc